La vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents, Mais elle vient |
Hernani, II, 8 |
pas [1] |
Que d'alarmes ! Que de larmes ! Un pas d'armes, C'est très beau ! |
Ball. 12 |
pas [1] |
Viens-tu pas voir mes ondines Ceintes d'algue et de glaïeul ? |
Ball. 4 |
pas [2] |
Les Turcs ont passé là : tout est ruine et deuil |
Orientales, 18 |
passer |
En 1817.... l'abbé Grégoire, ancien évêque, ancien conventionnel, ancien sénateur, était passé dans la polémique royaliste à l'état " d'infâme Grégoire " ; cette locution que nous venons d'employer, passer à l'état de, était dénoncée comme néologisme par M. Royer-Collard |
les Misérables, 1re part. liv. II, chap. 1 |
passer |
Je puis maintenant dire aux rapides années : Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir |
Crépusc. 25 |
passer |
Sans voir qu'elle y mêlait les pavots de la mort |
Odes, I, 3 |
pavot |
Voilà donc le paîment de l'hospitalité ! |
Hernani, III, 5 |
payement, paiement |
Tous ces jeunes oiseaux à l'aile vive et peinte |
Hernani, III, 1 |
peint, einte |
À Notre-Dame de Lorette J'ai promis, dans mon noir chagrin, D'attacher sur ma gorgerette.... Les coquilles du pèlerin |
Ballade, La fiancée du timbalier |
pèlerin, ine |
Un jour, des vieux hetmans [Mazeppa] il ceindra la pelisse |
Orient. 34 |
pelisse |
La tour hospitalière Où je pendrai mon nid |
Odes, V, 25 |
pendre |
Ce siècle avait deux ans, Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte |
F. d'aut. 1 |
percer |
Comme elle court [Lazzara] !... Par les chemins perdus, par les chemins frayés |
Orient. 21 |
perdu, ue |
Des péris je suis la plus belle |
Ballade, 15 |
péri [2] |
Ses cheveux pétillaient de mille diamants |
Voix. int. 12 |
pétiller |
Enchante ment.... Voilà l'impie ! Il a bu des faux biens le philtre empoisonneur |
Odes, IV, 9 |
philtre |
Alors tout s'éteignit, flammes, rires, phosphore, Tout, et le lendemain on trouva dès l'aurore Les deux gens d'armes morts sur la statue assis |
Ball. VIII |
phosphore |
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie |
Chants du crépuscule, 3 |
pieusement |
Ce monstre est celui que les marins appellent poulpe, que la science appelle céphalopode, et que la légende appelle kraken... dans les îles de la Manche on le nomme la pieuvre |
Travailleurs de la mer, IV, 2 |
pieuvre |
J'habitais au milieu des hauts pignons flamands |
Contempl. V, 8 |
pignon [1] |
Qu'un autre, aux rois déchus donnant un nom sévère, Fasse un vil pilori de leur fatal calvaire |
Voix, 2 |
pilori |
Voilà ce que je dis ; puis des pitiés me viennent, Quand je pense à tous ceux qui sont dans le tombeau |
Feuilles d'aut. 13 |
pitié |
Un cri part, et soudain voilà que par la plaine Et l'homme et le cheval emportés, hors d'haleine.... Volent avec les vents |
Orient. Mazeppa. |
plaine |
Il neigeait ; l'âpre hiver fondait en avalanche ; Après la plaine blanche une autre plaine blanche |
l'Expiation. |
plaine |
Chasseurs et laboureurs ont échangé des haines ; Les montagnes toujours ont fait la guerre aux plaines |
Burgraves, II, 6 |
plaine |
C'était plaisir de voir danser la jeune fille |
Orient. 33 |
plaisir |
J'avais des fleurs plein mes corbeilles |
Crép. 2 |
plein, eine [1] |
Combien vivent joyeux qui devaient, soeurs ou frères, Faire un pleur éternel de quelques ombres chères ! |
Feuill. d'aut. 6 |
pleur |
Là des saules pensifs qui pleurent sur la rive |
F. d'aut. 34 |
pleurer |
C'est nous dire : Voilà comme les braves font ; Et c'est une façon, à nous qui restons neutres, De nous faire sentir que nous sommes des pleutres |
Un bon bourgeois. |
pleutre |
Et l'on peut distinguer bien des choses passées Dans ces plis de mon front que creusent mes pensées |
F. d'aut. I |
pli |
Sur ma tête inclinée, Écoute, cette nuit il est venu s'asseoir [le cauchemar], Posant sa main de plomb sur mon âme enchaînée |
Odes, V, 7 |
plomb |
Mon coeur ploie Sous la joie |
Ball. 12 |
ployer |
Sur les chaumières dédaignées Par les maîtres et les valets, Joyeuse, elle [la nature] jette à poignées Les fleurs qu'elle vend aux palais |
Voix intérieures, 5 |
poignée |
Il n'est pas une cité Qui dispute sans folie, à Grenade la jolie La pomme de la beauté |
Orient. 31 |
pomme |
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, Neige odorante du printemps |
Orient. 33 |
pommier |
C'est lundi ; l'homme hier buvait aux Porcherons Un vin plein de fureur, de cris et de jurons |
Contemplations, Melancholia. |
porcherons |
Soyons comme l'oiseau posé pour un instant Sur des rameaux trop frêles, Qui sent ployer la branche, et qui chante pourtant, Sachant qu'il a des ailes |
Chants du crépuscule, 33 |
posé, ée |
De vastes salles Où.... Veillaient assis en cercle et se regardant tous Des dieux d'airain, posant leurs mains sur leurs genoux |
Orientales, 1 |
poser |