Telles, quand une bombe, ardente, meurtrière, Décrit dans le ciel noir sa courbe incendiaire |
Odes et ballades, III, 6 |
incendiaire |
L'onde incendiaire [les matières en fusion dans Sodome livrée au feu du ciel] Mord l'îlot de pierre Qui fume et décroît |
Orient. 1 |
incendiaire |
Et tu seras semblable à la mère accablée Qui s'assied sur sa couche et pleure, inconsolée, Parce que son enfant n'est plus |
Odes, I, 7 |
inconsolé, ée |
La colère peut être folle et absurde ; on peut être irrité à tort ; on n'est indigné que lorsqu'on a raison au fond par quelque côté |
les Misérables, 1re partie, liv. II, ch. 7 |
indigné, ée |
Et l'hymne inexpliqué qui.... Va de l'aire de l'aigle au nid des hirondelles |
Crép. 32 |
inexpliqué, ée |
Mudarra Dont ses [de don Rodrigue] complots sanguinaires Jadis ont tué les frères, Les sept infants de Lara |
Orient. 30 |
infant, ante |
Là, dans l'ombre descend ma Muse, à l'oeil fier, aux traits ingénus, Image éclatante et confuse Des anges à l'homme inconnus |
Odes, V, 15 |
ingénu, ue |
Vous offrez l'alliance à tous les inhumains |
à des journalistes de robe courte |
inhumain, aine |
Les courants ont lavé le sable ; Au soleil montent les vapeurs, Et l'horizon insaisissable Tremble et fuit sous leurs plis trompeurs |
Odes, V, 24 |
insaisissable |
Une voix insultante offrait à sa détresse Les dons ingrats de la pitié |
Odes, I, 2 |
insultant, ante |
Il [Pégase] hennissait vers l'invisible |
Chansons des bois et des rues, Pégase |
invisible |
Jamais on ne te voit, Quand le matin blanchit l'angle ardoisé du toit, Sortir, songer, cueillir la fleur, coupe irisée.... |
Voix intérieures, XIX. |
irisé, ée |
Toujours son ironie, inféconde et morose |
Chants du crépuscule, XII |
ironie |
Jeune homme, tu fus lâche, imbécile et méchant, Nous ne te plaindrons pas ; lorsque le soc tranchant A passé, donne-t-on une larme à l'ivraie ? |
Chants du crépuscule, XII |
ivraie |
Des temples où siégeaient sur de riches carreaux Cent idoles de jaspe à têtes de taureaux |
Orientales, le Feu du ciel. |
jaspe |
Je vis sur le sable un serpent jaune et vert, Jaspé de taches noires |
Orient. 26 |
jaspé, ée |
Poëtes, j'eus toujours un chant pour les poëtes, Et jamais le laurier qui pare d'autres têtes, Ne jeta d'ombre sur mon front |
Odes, III, 1 |
jeter |
Hélas ! quand un vieillard aime, il faut l'épargner ; Le coeur est toujours jeune, et peut toujours saigner |
Hernani, III, 1 |
jeune |
C'est donc à dire Que je ne suis qu'un vieux, dont les jeunes vont rire ? |
Hernani, II, 3 |
jeune |
Souvent dans ses desseins Dieu suit d'étranges voies, Lui qui livre Satan aux infernales joies, Et Marie aux saintes douleurs |
Odes, I, 2 |
joie |
Grand journal, journal à grand format, qui s'occupe de politique et qui paraît tous les jours.... Vous ôtez une proie Au feuilleton méchant qui bondissait de joie, Et d'avance poussait des rires infernaux Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux |
les Voies intérieures, XXII |
journal |
Frères ! et vous aussi vous avez vos journées ! Vos victoires, de chêne et de fleurs couronnées |
Crép. I |
journée |
et dont la flèche Jouterait avec l'éclair |
Orient. I |
jouter |
La France a des palais, des tombeaux, des portiques, De vieux châteaux, tout pleins de bannières antiques, Héroïques joyaux, conquis dans les dangers |
Odes, II, 8 |
joyau |
Combien vivent joyeux, qui devaient, soeurs ou frères, Faire un pleur éternel de quelques ombres chères ! |
F. d'automme, VI |
joyeux, euse |
Voici mon noble aïeul ; Il vécut soixante ans, gardant la foi jurée, Même aux juifs ! |
Hernani, III, 6 |
juif, ive |
Quoi ! ce Bohémien, ce galeux, ce bandit ? Ce Zafari ? ce gueux, ce va-nu-pieds ? - Tout juste ! |
Ruy Blas, IV, 3 |
juste [1] |
Médine aux mille tours, d'aiguilles hérissées, Avec ses flèches d'or, ses kiosques brillants |
Odes et Ballades, la fée et la péri |
kiosque |
Sa haute silhouette noire [du semeur] Domine les profonds labours ; On sent à quel point il doit croire à la fuite utile des jours |
Chansons des rues et des bois, Saison des semailles |
labour |
Ah ! c'est un beau spectacle, à ravir la pensée, Que l'Europe ainsi faite, et comme il l'a laissée |
Hernani, IV, 6 |
laisser |
Crois-moi donc, laisse en paix, jeune homme au noble coeur, Ce Zoïle à l'oeil faux, ce malheureux moqueur |
Voix intérieures, 13 |
laisser |
Ma foi, laissons-nous faire, et prenons ce qui s'offre |
Ruy Blas. IV, 3 |
laisser |
Déjà trois fois, hors de l'étui, Sous vos doigts, à demi-tirées Les lames des poignards ont lui |
Orient. X |
lame |
...On sent en vous des goules, des lamies, D'affreux êtres sortis des cercueils soulevés |
Légende des siècles, Eviradnus |
lamie |
Déjà l'incendie, hydre immense, Lève son aile sombre et ses langues de feu |
Odes, IV, Chant de fête de Néron. |
langue |
Je dis... qu'à nous deux, Monseigneur, nous faisons un assemblage infâme : J'ai l'habit d'un laquais, et vous en avez l'âme |
Ruy Blas, V, 3 |
laquais |
Tenez, crayons, papiers, mon vieux compas sans pointe, Mes laques et mes grès, qu'une vitre défend, Je vous livrerai tout |
Voix, 22 |
laque |
Viens près de tes lares tranquilles, Tu verras de loin dans les villes Mugir la discorde aux cent voix |
Odes, IV, 2 |
lare [1] |
Et puis, te voilà donc mon rival ! un moment Entre aimer et haïr je suis resté flottant ; Mon coeur pour elle et toi n'était pas assez large |
Hernani, I, 4 |
large |
Largesse, ô chevaliers ! largesse aux suivants d'armes ! |
Odes, IV, 12 |
largesse |