| La nuit, ni son obscurité, Son silence et ses autres charmes De la reine des bois [la lionne qui avait perdu son petit] n'arrêtaient les vacarmes |
Fabl. X, 13 |
vacarme |
| Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est [le cochon vendu], une vache et son veau ? |
Fabl. VII, 10 |
vache |
| Force gens font du bruit en France .... Un équipage cavalier Fait les trois quarts de leur vaillance |
Fabl. V, 21 |
vaillance |
| Je suis à vous ; disposez de mes peines ; Car vous savez que c'est tout mon vaillant |
Jum. |
vaillant [2] |
| La fortune se plaît à faire de ces coups ; Tout vainqueur insolent à sa perte travaille |
Fabl. VII, 13 |
vainqueur |
| L'on va, l'on vient, les valets font cent tours |
Fabl. IV, 21 |
valet [1] |
| Et déjà les vallons Voyaient l'ombre en croissant tomber du haut des monts |
Philém. et Baucis. |
vallon |
| Qui d'eux aimait le mieux ; que t'en semble, lecteur ? Cette difficulté vaut bien qu'on la propose |
Fabl. II, 4 |
valoir |
| Mieux vaut goujat debout qu'empereur enterré |
Matrone. |
valoir |
| Deux portes sont au coeur ; chacune a sa valvule |
Quinquina, I |
valvule |
| Là Mégère punit les langues indiscrètes, Surtout ceux qui, tachés du plus noir des forfaits, Se sont vantés d'un bien qu'on ne leur fit jamais |
Psyché, II, p. 194 |
vanter |
| Comme l'ours en un jour ne disait pas deux mots, L'homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage |
Fabl. VIII, 10 |
vaquer |
| Il forme le dessein De s'en aller le lendemain Au lieu de l'écolier, et, sous ce personnage, Convaincre sa moitié, lui faire un vasselage Dont il fût à jamais parlé |
Candaule. |
vasselage |
| Ô belles, évitez Le fond des bois et leur vaste silence |
Clochette. |
vaste |
| Ne songez [vieillard] désormais qu'à vos erreurs passées, Quittez le long espoir et les vastes pensées |
Fabl. XI, 8 |
vaste |
| Il perdit un vaisseau, Et vit aller le commerce à vau-l'eau |
Belph. |
vau-l'eau |
| Des soucis dévorants c'est [la richesse] l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet |
Phil. et Baucis. |
vautour |
| Je ne crains point la cruelle longueur D'une prison où le sort vous oublie, Ni les vautours de la mélancolie |
Poés. mêlées, XLIII |
vautour |
| Il [un sanglier] s'y vautre sans cesse, et chérit un séjour Jusqu'alors ignoré des mortels et du jour |
Adonis. |
vautrer [2] |
| Et le grison se rue Au travers de l'herbe menue, Se vautrant, grattant et frottant, Gambadant, chantant et broutant |
Fabl. VI, 8 |
vautrer [2] |
| Et qui m'empêchera de mettre en notre étable Une vache et son veau ? |
Fabl. VII, 10 |
veau |
| Tandis que ce nigaud, comme un évêque assis, Fait le veau sur son âne, et pense être bien sage |
Fabl. III, 1 |
veau |
| Ces animaux, dit-il, sont germains du renard ; Jamais la guerre avec tant d'art Ne s'est faite parmi les hommes, Non pas même au siècle où nous sommes, Corps-de-garde avancé, vedettes, espions, Embuscades.... |
Fabl. X, I |
vedette |
| Votre amour étant pure, encor que véhémente, Je vous suivrai partout |
Filles de Minée. |
véhément, ente |
| Le sang, véhicule fluide Des esprits ainsi corrompus |
Quinquina, I |
véhicule |
| J'y nourrissais encor les désirs sans espoir, Les soins toujours veillants, le chagrin toujours noir |
Poésies mêlées, XXXVIII |
veillant, ante |
| Veut-on monter sur les célestes tours, Chemin pierreux est grande rêverie ; Escobar sait un chemin de velours |
Ball. sur Escobar. |
velours |
| Avec cet animal qui m'a semblé si doux : Il est velouté comme nous [rats] |
Fabl. VI, 5 |
velouté, ée [1] |
| Son menton nourrissait une barbe touffue ; Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché |
Fables, XI, 7 |
velu, ue |
| Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise |
Fabl. I, 1 |
venant, ante |
| Messire Jean, c'était certain curé Qui prêchait peu, sinon sur la vendange |
Jum. |
vendange |
| Le valet.... Vendiqua son bien.... |
Pâté. |
vendiquer |
| Un promoteur intervient pour le siége Épiscopal, et vendique le cas |
Troq. |
vendiquer |
| Deux compagnons presses d'argent à leur voisin fourreur vendirent La peau d'un ours encor vivant, Mais qu'ils tueraient bientôt, du moins à ce qu'ils dirent |
Fabl. v, 20 |
vendre |
| Il [le sage] lit au front de ceux qu'un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne |
Phil. et Bauc. |
vendre |
| Le peuple aussitôt sort en armes ; Tout autre aventurier, au bruit de ces alarmes, Aurait fui ; celui-ci, loin de tourner le dos, Veut vendre au moins sa vie et mourir en héros |
Fabl. X, 14 |
vendre |
| Et le cheval, qu'à l'herbe on avait mis, Assez peu curieux de semblables amis [loup, renard], Fut presque sur le point d'enfiler la venelle |
Fabl. XII, 17 |
venelle |
| Les veneurs, pour ce coup, croyaient leurs chiens en faute |
Fabl. v, 15 |
veneur |
| Mes chiens n'appellent point au delà des colonnes Où sont tant d'honnêtes personnes [animaux malfaisants pendus] ; Il y viendra, le drôle ! il y vint, à son dam |
Fabl. XII, 23 |
venir |
| Jean s'en alla comme il était venu, Mangeant le fonds avec le revenu |
Son épit. faite par lui-même. |
venir |
