Il y a ce qui n'est ni visible, ni touchable |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
touchable |
Quelle sorte d'ennuis fut jamais ressentie Égale au déplaisir dont j'ai l'esprit touché ! |
V, 16 |
touché, ée |
Si j'y réussis, j'aurai touché le but que je me propose |
Lett. I, 7 |
toucher [1] |
La poussière est chose importune en lieu découvert ; jugez ce que ce peut être sous cette caverne où la poudre se tourbillonne en soi-même, et, n'ayant pas où sortir, retourne contre ceux qui la font émouvoir |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
tourbillonner |
Il [Pierre] estime déjà ses oreilles coupables D'entendre ce qui sort de leurs bouches damnables, Et ses yeux d'assister aux tourments qu'on lui fait [à Jésus] |
I, 4 |
tourment |
Soit que l'Euphrate à sa conquête Te fasse tourner ton désir.... |
VI, 2 |
tourner |
Que si nos maux passés ont laissé quelques restes, Ils vont du tout finir |
VI, 6 |
tout, toute |
Ô toi.... Dieu.... Verras-tu concerter à ces âmes tragiques Leurs funestes pratiques, Et tonneras-tu point sur leur impiété ? |
VI, 26 |
tragique |
Tuer un homme de bien, et le tuer poltronement et traîtrement, c'est mettre le crime si haut qu'il ne puisse aller plus avant |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
traîtrement |
De combien de tragédies, Sans ton assuré secours, Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ? |
II, 2 |
trame |
Vous n'écrivez rien qui ne soit bien joint..., j'y trouve des translations ni trop hardies, ni de mauvaise grâce |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
translation |
Comme si j'étais quelque archétype de poltronnerie, il croit que, par une transpiration imperceptible, je la vous aie communiquée |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
transpiration |
Comme en cueillant une guirlande, L'homme est d'autant plus travaillé, Que le parterre est émaillé D'une diversité plus grande |
IV, 5 |
travaillé, ée |
Et les moins travaillés des injures du sort Peuvent-ils pas justement dire Qu'un homme dans la tombe est un navire au port ? |
VI, 16 |
travaillé, ée |
Puisque par vos conseils la France est gouvernée, Tout ce qui la travaille aura sa guérison |
IV, 2 |
travailler |
Et de tous les pensers qui travaillent son âme.... |
I, 4 |
travailler |
J'eus honte de brûler pour une âme glacée, Et, sans me travailler à lui faire pitié, Restreignis mon amour aux termes d'amitié |
VI, 32 |
travailler |
Puisses-tu voir sous le bras de ton fils Trébucher les murs de Memphis ! |
III, 4 |
trébucher |
Nos épées Si fortes et si bien trempées Qu'il faut leur céder ou mourir |
VI, 8 |
trempé, ée |
Envoyez vos yeux où vous voudrez, vous rencontrerez quelque trait qui vous semblera triable |
Épît. de Sénèque, XXXIII |
triable |
Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle L'augmenteront toujours |
VI, 18 |
triste |
Ainsi, trompé de mon attente, Je me consume vainement, Et les remèdes que je tente Demeurent sans événement |
Chanson, v, 5 |
trompé, ée |
À quelle main entière du plus vaillant homme du monde ne préférerais-je celle de Mucius, toute tronçonnée et rôtie comme elle fut ? |
Lexique, éd. L. Lalanne. |
tronçonné, ée |
À peine en leur grand nombre une seule se treuve De qui la foi survive |
VI, 25 |
trouver |
On doute pour quelle raison Les destins si hors de saison De ce monde l'ont appelée ; Mais leur prétexte le plus beau, C'est que la terre était brûlée, S'ils n'eussent tué ce flambeau |
VI, 14 |
tuer |
L'homme n'est point une besogne tumultuaire et faite sans y penser |
le Traité des bienf. de Sénèque, VI, 23 |
tumultuaire |
Oh ! combien lors aura de veuves La gent qui porte le turban ! |
III, 1 |
turban |
Loin de mon front soient ces palmes communes, Où tout le monde peut aspirer ; Loin les vulgaires fortunes, Où ce n'est qu'un, jouir et désirer ! |
V, 27 |
un, une |
Un qui doit présuppose un qui a prêté |
le Traité des bienf. de Sénèque, v, 8 |
un, une |
Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux |
II, 2 |
vague [1] |
Et que de mères à Memphis, En pleurant, diront la vaillance De son courage et de sa lance Aux funérailles de leurs fils ! |
Odes, I, 3 |
vaillance |
Et dans ces grands tombeaux, où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers |
I, 3 |
vain, aine |
Je suis vaincu du temps, je cède à ses outrages |
II, 12 |
vaincre |
Ils ressemblent à ceux qui courent à la vallée : leur pesanteur les emporte, et les fait aller plus loin qu'ils n'ont résolu |
Épît. de Senèque, X |
vallée |
Vous n'y trouveriez rien [dans des vers], à mon avis, qui vaille les désirer |
Lettres, II, 33 |
valoir |
Que les combats qu'avait faits Minutius en Ligurie n'étaient que simples rencontres, et encore si légères qu'elles ne valaient pas en parler |
le XXXe livre de Tite Live, ch. 22 |
valoir |
Mais il faut le vouloir, et vaut mieux se résoudre, En aspirant au ciel, être frappé de foudre.... |
V, 30 |
valoir |
Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre ; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer |
I, 3 |
vanité |
Ceux que l'opinion fait plaire aux vanités Font dessus leurs tombeaux graver des qualités Dont à peine un dieu serait digne |
V, 8 |
vanité |
Rien que ton intérêt n'occupe sa pensée ; Nuls divertissements ne l'appellent ailleurs, Et, de quelque bons yeux qu'on ait vanté Lyncée, Il en a de meilleurs |
II, 12 |
vanter |