Le rôle des vieillards n'est pas de longue haleine ; Les deux premiers venus le rempliront sans peine |
Métrom. I, 4 |
remplir |
Je suis un malheureux, mon oncle me renonce |
Métrom. III, 9 |
renoncer |
Je ne le crois pas riche. - Hé bien ! j'en ai de reste |
Métrom. II, 2 |
reste |
Mille choses de lui maintenant me reviennent, Qui véritablement engagent et préviennent |
Métrom. II, 6 |
revenir |
Par la mort de je ne sais qui, Vous n'étiez plus que neuf et trente ; Grâce à M. l'abbé Séguy, Messieurs, vous revoilà quarante |
Épigr. contre l'abbé Séguy, son concurrent à l'Académie française, qui avait été nommé |
revoici |
Je fais dans un pic-nic, Passer par l'alambic Six pintes ric-à-ric |
Chans. |
ric-à-ric |
Pigeon n'aime que trop bien, N'étant pas, comme on peut croire, L'oiseau de Vénus pour rien |
Fables. |
rien |
À demain, maître fou ! si jamais tu rimailles, Ce ne sera, morbleu, qu'entre quatre murailles |
Métrom. III, 9 |
rimailler |
Moi, j'ai par un sonnet riposté galamment |
Métrom. II, 1 |
riposter |
Mais le rire vous prend, et cela ne vaut rien |
Métrom. III, 8 |
rire [2] |
C'est un homme isolé qui vit en volontaire, Qui n'est bourgeois, abbé, robin, ni militaire |
Métrom. I, 1 |
robin [1] |
Vous jouez chez vous la comédie ? - Témoin ce rôle encor qu'il faut que j'étudie |
Métrom. I, 1 |
rôle |
Oh ! qui va rondement Ne daigne pas entrer en éclaircissement |
Métrom. II, 4 |
rondement |
Déjà dans mon cerveau roule un épithalame |
Métrom. II, 11 |
rouler |
La sottise en est faite ; Il faut la boire : aussi la buvons-nous Rubis sur l'ongle |
Contes. |
rubis |
Un valet veut tout voir, voit tout et sait son maître, Comme à l'observatoire un savant sait les cieux, Et vous même, monsieur, ne vous savez pas mieux |
Métrom. II, 4 |
savoir [1] |
Ah ! j'en suis d'avis, faites le scrupuleux |
Métrom. IV, 10 |
scrupuleux, euse |
Voici l'heure fatale où l'arrêt [au théâtre, sur une pièce] se prononce ! Je sèche, je me meurs ; quel métier ! j'y renonce |
Métrom. V, 1 |
sécher |
La sensibilité fait tout notre génie ; Le coeur d'un vrai poëte est prompt à s'enflammer, Et l'on ne l'est qu'autant que l'on sait bien aimer |
Métrom. I, 3 |
sensibilité |
Or il faut, quelque loin qu'un talent puisse atteindre, Éprouver pour sentir, et sentir pour bien peindre |
Métrom. I, 4 |
sentir |
Ceux qui l'ont séparé d'avec son adversaire, Disent qu'il s'y prenait en brave cavalier |
Métrom. IV, 1 |
séparer |
Le serpent de l'envie a sifflé dans son coeur |
Métrom. III, 4 |
serpent |
Molière avec raison consultait sa servante |
Métrom. II, 11 |
servante |
Sifflée et resifflée. - Et le méritait-elle [la pièce] ? |
Métrom. V, 2 |
sifflé, ée |
.... à son rire moqueur Le serpent de l'envie a sifflé dans son coeur |
Métrom. III, 4 |
siffler |
Un bon coup de sifflet va vous être lâché |
Métrom IV, 11 |
sifflet |
De Similor, à charge de revanche, Clinquant publie un éloge éloquent |
Épigr. |
similor |
Prends un parti solide, et fais choix d'un état Qu'ainsi que le talent le bon sens autorise, Qui te distingue et non qui te singularise |
Métrom. III, 7 |
singulariser |
Mais avoir à braver le sourire ou les larmes D'une solliciteuse aimable et sous les armes |
Métrom. III, 9 |
solliciteur, euse |
Jusqu'au son de sa voix, tout me pénètre en elle |
Métrom. III, 2 |
son [3] |
La Condamine est aujourd'hui Reçu dans la troupe immortelle [l'Académie française] ; Il est bien sourd, tant mieux pour lui, Mais non muet, tant pis pour elle |
Épigr. |
sourd, sourde |
Et sur ce ton plaintif on vous trouve toujours |
Métrom. IV, 9 |
sur [1] |
Mais, sous un autre nom, ma muse, en tapinois, Se fait, dans le Mercure, applaudir tous les mois |
Métrom. II, 1 |
tapinois, oise |
L'heureux tempérament ! ma joie en est extrême, Gai, vif, aimant à rire ; enfin toujours le même |
Métrom. II, 1 |
tempérament |
Voilà de quoi sans doute avoir l'esprit tendu |
Métrom. I, 8 |
tendu, ue |
Vous à qui cependant je consacre mes jours, Muses, tenez-moi lieu de fortune et d'amours |
Métrom. v, 12 |
tenir |
Pour vous conduire au but où pas un ne parvient, Et quand enfin ?... allez ! je ne sais qui me tient |
Métrom. II, 4 |
tenir |
De l'empyrée ? oui-da ! vous voilà grand terrien, L'espace est vaste |
Métrom. I, 8 |
terrien, ienne |
Ici l'amour des vers est un tic de famille |
Métrom. I, 2 |
tic |
Comment veut-il juger d'une pièce en effet Au tintamarre affreux qu'au parterre on a fait ? |
Métrom. v, 2 |
tintamarre |