Le bon sens du maraud quelquefois m'épouvante. - Mondor : Molière avec raison consultait sa servante |
Métrom. II, 11 |
maraud, aude |
Que la fortune donc me soit mère ou marâtre : C'en est fait, pour barreau je choisis le théâtre |
Métrom. III, 9 |
me |
Comment diable, à merveille, à miracle ! courage ! |
Métrom. III, 8 |
miracle |
Et vous avez grand monde ? - à ne pas nous connaître |
Métrom. I, 1 |
monde [1] |
À monter aisément ma lyre sur ce ton |
Métrom. III, 9 |
monter |
Voilà tout bien appareillé, Le mousquetaire agenouillé, Et le malin corps en posture |
le Nez et les pincettes, conte |
mousquetaire |
Tel est le coeur humain, surtout celui des femmes : Un ascendant mutin fait naître dans nos âmes, Pour ce qu'on nous permet, un dégoût triomphant, Et le goût le plus vif pour ce qu'on nous défend |
Métrom. II, 4 |
mutin, ine |
Il vendit en cour Par un bon tour De gibecière Deux fois en un an De l'opium pour du nanan |
Chanson. |
nanan |
Connaissez-vous sur l'Hélicon L'une et l'autre Thalie [la comédie franchement gaie, et la comédie larmoyante, cultivée par la Chaussée] ? L'une est chaussée et l'autre non ; Mais c'est la plus jolie ; L'une a le rire de Vénus, L'autre est froide et pincée ; Honneur à la belle aux pieds nus ; Nargue de la chaussée |
Épigr. contre la Chaussée. |
nargue |
....Et vous vous souvenez Que vous vous trouvez, vous et ce fils, nez à nez |
Métrom. III, 7 |
nez |
Qui n'est bourgeois, abbé, robin ni militaire |
Métr. I, 1 |
ni |
Je vous l'ai dit cent fois, c'est une nonchalante Qui s'abandonne au cours d'une vie indolente |
Métrom. I, 2 |
nonchalant, ante |
Quoi ! mon oncle, c'est vous ? mon cher oncle est des nôtres ! |
Métrom. III, 9 |
nôtre |
Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, à tout l'or du Pérou préfère un beau laurier |
Métrom. III, 7 |
nourrisson |
J'ai demain, pour ma part, cent places retenues, Et veux, après demain, vous faire aller aux nues |
Métrom. V, 13 |
nue |
Elle a vu mon rival d'un oeil de complaisance |
Métrom. III, 2 |
oeil |
....S'il est ici, je gage mes oreilles Qu'il est dans quelque allée à bayer aux corneilles |
Métrom. I, 1 |
oreille |
Mais je m'oriente au portrait que vous faites |
Métrom. I, 1 |
orienter |
Et la palme du Cid.... Croît et s'élève encore au sommet du Parnasse |
Métrom. III, 9 |
palme [1] |
Ce procès me ruine en sotte paperasse |
Métrom. IV, 3 |
paperasse |
Ou des auteurs sans nom grossir la foule obscure.... Le parodiste oisif et les forains t'attendent |
Métrom. III, 7 |
parodiste |
Non, j'appelle, en auteur soumis mais peu craintif, Du parterre en tumulte au parterre attentif |
Métrom. v, 12 |
parterre |
Vers l'immortalité je fais les premiers pas |
Métr. I, 8 |
pas [1] |
D'ailleurs ne dit-on pas : telles gens, tel patron ; Et dès que je le sers, peut-il être un poltron ? |
Métrom. IV, 1 |
patron, onne [1] |
Où la vas-tu chercher [la gloire] ? ce temple prétendu, Pour parler ton jargon, n'est qu'un pays perdu |
Métrom. III, 9 |
pays |
Vous penchiez pour quelqu'un ; j'en suis fâché pour vous ; Pourquoi tardiez-vous tant à me le venir dire ? |
Métrom. V, 11 |
pencher |
Tout le premier, lui-même, il en raille [de critiques], il en rit ; Grimace ! l'auteur perce, il les lit, les relit |
Métr. I, 3 |
percer |
Pourriez-vous nous trouver de ces perturbateurs Du repos du parterre et des pauvres auteurs, Contre les nouveautés signalant leurs prouesses, Et se faisant un jeu de la chute des pièces ? |
Métrom. IV, 10 |
perturbateur, trice |
Crébillon, qui a plus fumé de pipes en sa vie que Voltaire n'a pris de lavements |
dans GRIMM, Corresp. t. II, p. 395 |
pipe |
Mais plaisir pour plaisir ; pour vous que puis-je faire ? |
Métrom. II, 1 |
plaisir |
[La pièce est tombée] Tout à plat. - Damis : Tout à plat ? - Baliveau à Damis : Oh ! tout à plat |
Métrom. V, 2 |
plat, ate [1] |
Aussi me traite-t-on de poëte à la douzaine |
Métrom. II, 1 |
poëte |
Ah ! quelque humeur qu'il ait, il faudra bien qu'il rie, Et pour cela, d'abord je lis ma tragédie |
Métrom. III, 12 |
pour [1] |
De l'humeur dont il est, j'admire seulement Qu'il daigne se prêter à nous pour un moment |
Métrom. IV, 4 |
prêter |
Mais donne-lui cuir et poil de Judas, Deux yeux de chien, gueule à triple quenotte |
Épigr. |
quenotte |
La quenouillée est d'un beau lin, Plus blanc que la neige et si fin Qu'à l'oeil il est imperceptible |
Contes en vers, la Quen. unique et merveilleuse |
quenouillée |
Adieu, lui dit-il, quitte à quitte |
Le nez et les pincettes, conte en vers |
quitte |
On m'ignore, et je rampe encore à l'âge heureux Où Corneille et Racine étaient déjà fameux |
Métrom. III, 9 |
ramper |
Mondor : Une maîtresse en l'air et qui n'eut jamais vie ? - Damis : Oui, je l'aimais avec autant de volupté Que le vulgaire en trouve à la réalité |
Métrom. II, 8 |
réalité |
Je vous remets la foi que vous m'avez donnée |
Métrom. V, 9 |
remettre |