Relève la gaîté française à la barbe de l'étranger |
BÉRANGER
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Désaugiers. |
barbe [1] |
La gaîté qu'il savait répandre Eût déridé le front d'un roi |
BÉRANGER
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Violon brisé. |
dérider |
Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit |
BÉRANGER
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Malade. |
esculape |
Payant tribut à l'attribut De sa gaîté falote [de Mo mus] |
BÉRANGER
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Marotte. |
falot, ote [2] |
Mon commerce est mieux fêté à la porte de la Gaîté |
BÉRANGER
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Bouquet. |
fêté, ée |
Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit |
BÉRANGER
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Malade. |
rembrunir |
Mon Esculape a renversé mon verre ; Plus de gaîté ! mon front se rembrunit |
BÉRANGER
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Malade. |
renverser |
La décence même y babille, Et par la gaîté qui prend feu, Se laisse coudoyer un peu |
BÉRANGER
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Gourmands. |
coudoyer |
La charmante fille ! toujours riante, verdissante, pleine de gaîté, d'esprit |
BEAUMARCHAIS
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Mar. de Fig. I, 2 |
verdissant, ante |
Elle [la comédie] fuit la gaîté qui doit suivre ses pas, Et d'un masque tragique enlaidit ses appas |
GILBERT
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Le 18e s. |
enlaidir |
Rabelais, ce fou si sage, Lui légua par parenté Un capuchon dont l'usage En fait un sage en gaîté |
BÉRANGER
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Ermite. |
capuchon |
De sel sans âpreté, de gaîté sans grimace [il] Assaisonne ses moindres mots |
DELILLE
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Convers. III |
sel |
Comprenezvous bien la joie que j'aurai, si je vous revois avec cet aimable visage qui me plaît, un embonpoint raisonnable, une gaîté qui vient quasi toujours de la bonne disposition ? |
SÉVIGNÉ
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341 |
disposition |
L'homme passionné.... Donne aux fleurs la gaîté donne aux mers leur courroux, La mémoire aux rochers, aux myrtes la tendresse |
DELILLE
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Imag. IV |
tendresse |
Combien de fois auprès de la plus belle Dans vos banquets j'ai présidé chez vous ! Là de mon coeur jaillissait l'étincelle Dont la gaîté vous électrisait tous |
BÉRANGER
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Mon carnaval. |
électriser |
Si l'on disait : la gaîté vous [les chansons de Béranger] délaisse, Vous répondrez, et pour moi j'en rougis : De notre père accusant la faiblesse, Les plus joyeux sont restés au logis |
BÉRANGER
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Préface |
logis |
Ô mélancolie enchanteresse ! ô langueur d'une âme attendrie ! combien vous surpassez les turbulents plaisirs, la gaîté folâtre, la joie emportée, et tous les transports qu'une ardeur sans mesure offre aux désirs effrénés des amants ! |
ROUSSEAU
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Hél. I, 38 |
mélancolie |
Nous avons tout perdu, tout, jusqu'à ce gros rire, Gonflé de gaîté franche et de bonne satire, Ce rire d'autrefois, ce rire des aïeux, Qui jaillissait du coeur comme un flot de vin vieux |
BARBIER
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Iambes, le Rire. |
gonflé, ée |
On souhaiterait à Plaute la politesse de Térence, à Térence la gaîté de Plaute |
MARMONTEL
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Oeuv. t. VI, p. 153 |
souhaiter |