Ces gens à se piquer ardents |
RÉGNIER
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Sat. x |
piquer |
Elle se moque de se piquer de jeunesse |
LA BRUYÈRE
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III |
moquer (se) |
Sans te piquer d'honneur, crois qu'il n'est que de prendre |
CORNEILLE
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le Ment. IV, 6 |
piquer |
Entre amis on ne va pas se piquer pour si peu de chose |
MOLIÈRE
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Préc. 15 |
piquer |
Que font les obstacles que piquer vos désirs ? |
MASSILLON
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Carême, Prière 2 |
que [1] |
Et, sans piquer au vif, me mettre à la satire |
RÉGNIER
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Sat. I |
vif, vive |
Il est impossible de s'approcher d'eux [des gens mal gracieux] sans se piquer |
GUEZ DE BALZAC
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De la cour, 6e disc. |
piquer |
Se piquer d'avoir un ancien château à tourelles, à créneaux et à mâchecoulis |
LA BRUYÈRE
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VIII |
mâchecoulis |
Il ne songea donc plus qu'à piquer sa bête qui n'était pas fort bonne |
SCARRON
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Rom. com. II, 13 |
piquer |
C'est ce qui m'a contraint de librement écrire, Et, sans piquer au vif, me mettre à la satire |
RÉGNIER
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Sat. I |
piquer |
C'est ce qui m'a contraint de librement écrire, Et, sans piquer au vif, me mettre à la satire |
RÉGNIER
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Sat. I |
satire |
Lise entend dire d'une autre coquette qu'elle se moque de se piquer de jeunesse |
LA BRUYÈRE
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III |
coquet, ette |
...les âmes... S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer |
CORNEILLE
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Rodog. I, 7 |
piquer |
Les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer |
CORNEILLE
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Rodog. I, 7 |
savoir [1] |
Nous trouvâmes qu'il fallait qu'ils fussent du moins trois cents piqueurs pour piquer menu |
SÉVIGNÉ
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15 juill. 1671 |
moins |
Il y a les Hébreux qui ne vous donneront jamais de boudin ni de lard.... ils aimeraient mieux mourir que de piquer un poulet |
VOLTAIRE
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Dial. 16 |
piquer |
Sans te piquer d'honneur, crois qu'il n'est que de prendre, Et que tenir vaut mieux mille fois que d'attendre |
CORNEILLE
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le Ment. IV, 6 |
tenir |
Depuis huit jours entiers, avec vos longues traites, Nous sommes à piquer des chiennes de mazettes |
MOLIÈRE
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Sgan. 7 |
mazette |
Depuis huit jours entiers avec vos longues traites Nous sommes à piquer des chiennes de mazettes |
MOLIÈRE
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Sgan. 7 |
piquer |
Tout ce qui tient à l'industrie des insectes est bien plus propre à piquer la curiosité d'un amateur que toute autre particularité de l'insectologie |
BONNET
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Observ. 26, insectes. |
insectologie |
Regardez.... s'il n'eût pas été mal à propos, qu'en cette occasion, sous ombre que je suis de l'Académie, je me fusse allé piquer de parler bon français |
VOITURE
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Lett. 94 |
ombre [1] |
La peine doit être aussi légère qu'il est possible, mais accompagnée de toutes les circonstances qui peuvent piquer l'enfant de honte et de remords |
FÉNELON
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Éduc. des filles, v |
piquer |
Il [Fouquet de Varenne] fit en peu de temps une fortune si considérable, que la duchesse de Bar lui dit : tu as plus gagné à porter les poulets de mon frère [Henri IV], qu'à piquer les miens |
DUCLOS
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Oeuv. t. X, p. 261 |
poulet |
Je me regarde saigner, je tiens moi-même la lumière, ce qui est fort simple, et je ne puis, sans quelque peine, voir piquer une autre personne |
GENLIS
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Veillées du château t. I, p. 136, dans POUGENS |
piquer |
Je ne trouve rien de plus bas ni de plus vain parmi les hommes que de se piquer de science ; mais aussi ne faut-il pas en avoir beaucoup pour répondre à M. Basnage |
BOSSUET
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Déf. var. 1er disc. 62 |
piquer |
Nous nous connaissons il y a longtemps, et, entre amis, on ne va pas se piquer pour si peu de chose |
MOLIÈRE
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Préc. 15 |
aller [1] |
Elle mit une haie d'épines autour de ses oreilles, pour arrêter et pour piquer les médisants |
FLÉCHIER
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Dauphine. |
piquer |
Les sentiments humains perdent par l'habitude, toute leur pointe ; ils se ralentissent, et, n'ayant plus de quoi piquer une âme, ils viennent enfin à s'amortir tout à fait et à s'éteindre |
BOURDALOUE
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Pensées, t. II, p. 44 |
ralentir |
J'aurais dû leur rire au nez pour toute réponse, je fus assez bête pour me piquer |
ROUSSEAU
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Conf. XI |
rire |
Proximité de la mort, qu'il s'est efforcé, pour ainsi dire, de nous faire sentir comme l'aiguillon le plus vif et le plus capable de nous piquer |
BOURDALOUE
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Carême, t. I, p. 38 |
aiguillon |
Tout s'est borné à des préparatifs, et à piquer à coups de marteaux de grandes pierres de roche, qui, à mon gré, ne conviennent point du tout à une maison de campagne |
VOLTAIRE
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Lett. Mme de St-Julien, 14 déc. 1775 |
piquer |
Nous trouvâmes qu'il fallait qu'ils fussent pour le moins trois cents piqueurs pour piquer menu |
SÉVIGNÉ
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68 |
piquer |
Je sais trop qu'un tyran est sans reconnaissance, ....Et suis trop au-dessus de cette indignité Pour te vouloir piquer de générosité |
CORNEILLE
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Héracl. III, 2 |
piquer |
Le connétable de Montmorency aida à me tromper : il me persuada qu'il fallait vous piquer d'honneur, en vous laissant passer sans condition |
FÉNELON
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Dial. des morts mod. (Charles V, François Ier) |
piquer |
Le piqueur doit bien accompagner ses chiens, toujours piquer à côté d'eux, toujours les animer sans trop les presser |
BUFFON
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Quadrup. t. II, p. 21 |
piquer |
Sans nous piquer aujourd'hui d'une spiritualité plus sublime que celle qui nous est enseignée par ce maître adorable [Jésus-Christ] |
BOURDALOUE
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Sur la récomp. des saints, 1er avent, p. 2 |
spiritualité |
Un ouvrage a beau être approuvé d'un petit nombre de connaisseurs ; s'il n'est plein d'un certain agrément et d'un certain sel propre à piquer le goût général des hommes, il ne passera jamais pour un bon ouvrage |
BOILEAU
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Oeuvr. Préf. générale. |
sel |
Sous ce terme nous comprenons tout ce qu'il y a dans le monde qui peut éblouir les yeux, charmer les sens, piquer la curiosité, nourrir l'amour-propre, rendre la vie aisée, commode, agréable, molle et délicieuse |
BOURDALOUE
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ib. p. 224 |
aisé, ée |
Le bon sens et l'expérience nous assurent que le meilleur moyen pour n'être point blessé par la douleur d'une piqûre, c'est qu'il ne faut point se piquer ; mais les stoïciens disent : Piquez, et je vais, par la force de mon esprit et par le secours de ma philosophie.... |
MALEBRANCHE
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Rech. vér. v, 2 |
piquer |
Je ne m'amuserai point à dire que j'ai choisi, dans toute la philosophie, la matière la plus capable de piquer la curiosité ; il semble que rien ne devrait nous intéresser davantage, que de savoir comment est fait ce monde que nous habitons |
FONTENELLE
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Mondes, Préf. |
piquer |