Il est bon de veiller sur des enfants, sur des domestiques, sur toute une famille, d'en administrer les biens et d'en ménager les intérêts |
Pensées, t. I, p. 212 |
administrer |
Chose admirable ! On aime la sévérité de la pénitence partout et en tout, hors en soi-même |
Pensées, t. I, p. 358 |
admirable |
Il s'adonnera aux exercices de la religion sans en négliger aucun |
Pensées, t. I, p. 97 |
adonner (s') |
Droit fondé sur la grâce de notre adoption, puisque nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons acquis un pouvoir spécial de devenir enfants de Dieu |
Pensées, t. I, p. 131 |
adoption |
Cet adorable maître nous a dit que son joug est doux et son fardeau léger |
Pensées, t. I, p. 100 |
adorable |
Tirez le voile qui me cache cet adorable, mais redoutable mystère de votre providence |
ib. p. 56 |
adorable |
N'étant pas en état d'en voir le faible, ils deviennent adorateurs de ce qu'ils ignorent |
Pensées, t. II, p. 200 |
adorateur, trice |
J'adore la bonté de Dieu, je l'admire, j'y mets ma confiance |
Pensées, t. I, p. 67 |
adorer |
Il n'est rien de si amer dont cette onction céleste n'adoucisse l'amertume |
Pensées, t. I, p. 100 |
adoucir |
Ce qui porte avec soi quelque difficulté, il le propose comme difficile et ne cherche point à l'adoucir par de faux tempéraments |
Pensées, t. I, p. 88 |
adoucir |
Pourvu qu'ils [les exercices de piété] s'accordent avec l'extrême attention que vous avez à votre santé et à toute votre personne ; car voilà tous les adoucissements et toutes les facilités que vous voulez trouver |
Pensées, t. I, p. 348 |
adoucissement |
Si les revenus dont on jouit ne sont pas assez amples, à quelles injustices a-t-on recours ? quelles voies prend-on, tantôt de violence ouverte, tantôt d'adresse et d'industrie pour enlever aux autres le pain qu'ils ont reçu de Dieu ? |
Pensées, t. II, p. 58 |
adresse |
Que la nature est adroite et qu'elle sait bien ménager ses intérêts ! Nous pensons nous défaire d'une passion ; que fait la nature ? en la place de cette passion, elle en substitue une autre toute contraire |
Pensées, t. I, p. 428 |
adroit, oite |
Ils ont, selon le cours des choses humaines et selon les conjonctures, leurs contradictions, leurs traverses à essuyer ; ils ont leurs chagrins, leurs ennuis, leurs dégoûts, leurs adversités, leurs souffrances à porter |
Pensées, t. I, p. 214 |
adversité |
Acceptez toutes sortes d'adversités temporelles et de calamités, plutôt que de consentir à un seul péché |
ib. p. 294 |
adversité |
On affecte une certaine modestie extérieure ; on est honnête, prévenant, affable |
Pensées, t. II, p. 106 |
affable |
Doux, humbles, patients, affables à tout le monde, et ne cherchant à l'égard de tout le monde que les sujets de faire plaisir et d'obliger |
ib. t. I, p. 197 |
affable |
Ces hautes idées, ces grands objets n'étant plus affaiblis ou par les fausses préventions d'un esprit indocile ou par les aveugles cupidités d'un coeur passionné |
Sermon pour les dimanches, t. IV, p. 180 |
affaibli, ie |
Il est vrai d'ailleurs que la foi n'est point non plus tellement affaiblie ni altérée dans tout le christianisme, qu'il n'y ait encore, jusques au milieu du siècle, de parfaits chrétiens |
Pensées, t. I, p. 179 |
affaibli, ie |
Peut-être croirait-on, en se soumettant, affaiblir l'autorité dont on est maître ; c'est au contraire ce qui l'affermirait |
Pensées, t. II, p. 359 |
affaiblir |
Comme les aliments dans un corps malade, bien loin de le fortifier et de le nourrir, l'affaiblissent et se tournent en corruption jusqu'à détruire le principe de la vie.... |
Carême, t. I, p. 106 |
affaiblir |
La première maxime en matière de guerre est d'affaiblir son ennemi et de le fatiguer |
Carême, t. I, p. 228 |
affaiblir |
Soit par la désertion de quelques-uns de ses enfants, soit par l'affaiblissement de la charité du plus grand nombre |
Pensées, t. II, p. 315 |
affaiblissement |
Vie douce et paisible, sans bruit, sans embarras d'affaires, sans inquiétude, sans soin |
Pensées, t. I, p. 348 |
affaire |
On parle du salut comme d'une affaire souverainement importante, et on a raison d'en parler de la sorte ; mais c'est trop peu dire : il faut ajouter que c'est une affaire absolument nécessaire |
Pensées, t. I, p. 9 |
affaire |
Mais que répondrons-nous ? - J'ai d'autres affaires présentement, dit un mondain. - Et quelles sont-elles, ces autres affaires ? - L'affaire de mon établissement, ajoute-t-il, l'affaire de mon agrandissement, les affaires de ma maison, en un mot tout ce qui regarde ma fortune temporelle |
Pensées, t. I, p. 105 |
affaire |
J'étais lié, dit saint Augustin, par ma propre volonté, plus dure que le fer, et, sans un dernier effort de la vertu d'en haut, je n'aurais jamais conclu mon affaire [sa conversion] que je désirais, mais qui devait coûter si cher à mon coeur |
Pensées, t. I, p. 282 |
affaire |
Que faut-il à un homme d'affaires, ou que ne lui faut-il pas pour vaquer dignement et en chrétien soit au service du prince dont il est le ministre, soit au service du public dont il a les intérêts à ménager ? Quelle étendue de soins.... |
Pensées, t. I, p. 401 |
affaire |
Qu'ai-je affaire, disait-il aux Juifs, des fruits de la terre que vous apportez dans mon temple ? |
Pens. t. II, p. 413 |
affaire |
Dieu veut qu'il y ait entre nous un rapport naturel et continuel, que nous ayons affaire les uns des autres... |
ib. p. 226 |
affaire |
J'y vois des gens affamés de richesses, des gens affamés d'honneur.... |
Pensées, t. I, p. 48 |
affamé, ée |
La réflexion de saint Augustin est bien vraie, qu'il n'y a personne qui se pare avec plus d'affectation ni plus d'ostentation de l'apparence de la vérité et de son nom, que les docteurs du mensonge et les partisans de l'hérésie |
Pensées, t. I, p. 276 |
affectation |
Des termes qui, sans être étudiés ni affectés, me font concevoir les plus hautes idées de l'être divin |
Pensées, t. I, p. 421 |
affecté, ée |
Sommes-nous chrétiens ? ne le sommes-nous pas ? Si nous ne le sommes pas, pourquoi affectons-nous de le paraître ? |
Pensées, t. I, p. 176 |
affecter |
Ah ! j'en conviens, et telle est notre misère : il y a de ces temps orageux où l'on n'est proprement maître ni de son esprit par rapport à l'attention que demande la prière, ni de son coeur par rapport à une certaine affection |
Pensées, t. II, p. 28 |
affection |
Vous souhaiteriez de gagner les coeurs et de vous affectionner la maison |
Pensées, t. II, p. 475 |
affectionner |
Est-on maître de recueillir son esprit et d'affectionner son coeur ? |
ib. p. 28 |
affectionner |
Certaines dispositions où il s'affectionnait à ses devoirs |
Pensées, t. II, p. 441 |
affectionner |
Je ne veux pas faire entendre par là que nous vivions dans une indolence qui ne s'affectionne à rien et que rien n'émeut |
ib. t. I, p. 49 |
affectionner |
C'est par le sentiment et l'impression de ce désir du salut que le saint roi David s'écriait si souvent et disait si affectueusement à Dieu.... |
Pensées, t. I, p. 44 |
affectueusement |