Ordinairement, on fait, au bout de douze heures, ouverture au creuset ; la fonte coule comme un ruisseau de feu dans un long et large sillon où elle se consolide en un lingot ou gueuse de quatre cents à deux mille livres de poids |
Min. t. IV, p. 23 |
gueuse [1] |
Le guignard est appelé par quelques-uns petit pluvier ; il est en effet d'une taille inférieure à celle du pluvier doré, et n'a guère que huit pouces et demi de longueur |
Ois. t. XV, p. 136 |
guignard |
J'avertis que j'appelle gypse ce que les nomenclateurs ont nommé sélénite |
Min. t. II, p. 54 |
gypse |
Les matières gypseuses ne demandent pas, pour se calciner, autant de feu que les matières calcaires |
Hist. min. introd. Oeuv. t. VI, p. 421 |
gypseux, euse |
Le renard tourne tout à profit ; il se loge au bord des bois, à portée des hameaux ; il écoute le chant des coqs et le cri des volailles, il les savoure de loin, il prend habilement son temps |
Quadrup. t. II, p. 206 |
habilement |
Ceux [oeufs] qu'elle [la poule] a produits dans le temps de son habitation avec le mâle |
Hist. anim. Oeuv. t. IV, p. 77 |
habitation |
Lisez Tacite sur les moeurs des Germains, c'est le tableau de celles des Hurons, ou plutôt les habitudes de l'espèce humaine entière sortant de l'état de nature |
7e ép. nat. Oeuv. t. XII, p. 327 |
habitude |
Nous n'avons rien appris des habitudes naturelles de ces oiseaux ; cependant cette connaissance seule anime le tableau des êtres vivants, et les présente dans la véritable place qu'ils occupent dans la nature |
Ois. t. IX, p. 336 |
habitude |
Leurs mouvements [des passions], même les plus prompts, dépendent toujours de la réflexion, et ne sont que des effets d'une volonté habituelle de l'âme |
Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 376 |
habituel, elle |
Depuis que les Espagnols se sont habitués au Pérou et au Chili, on en a tiré une immense quantité de cuivre |
Min. t. V, p. 146 |
habituer |
Un gris bleuâtre haché de petites ondes noires fait le fond du manteau.... |
Ois. t. XIV, p. 270 |
haché, ée |
Lorsqu'une fois ils [les chameaux] se couchent avec leur charge, ils se laisseraient plutôt hacher que de se relever |
Quadrup. t. VI, p. 67 |
hacher |
Le fond de son plumage [de l'albatros] est d'un blanc gris, brun sur le manteau avec de petites hachures noires au dos et sur les ailes, où ces hachures se multiplient et s'épaississent en mouchetures |
Ois. t. XVIII, p. 3 |
hachure |
L'on appelle les vieux faucons, hagards, qui ont beaucoup plus de blanc que les jeunes |
Ois. t. II, p. 9 |
hagard, arde |
Le tigre, trop long de corps, trop bas sur ses jambes, les yeux hagards, la langue couleur de sang |
Quadrup. t. III, p. 241 |
hagard, arde |
Quand la douce haleine du printemps a tapissé les forêts de verdure |
Morceaux choisis, p. 293 |
haleine |
Les halliers, c'est-à-dire les lieux anciennement défrichés et qui ne sont couverts que de petites broussailles |
Ois. t. VIII, p. 297 |
hallier [2] |
Le cheval doit être sur la hanche, c'est-à-dire hausser les épaules et baisser la hanche en marchant |
Quadrup. t. I, p. 30 |
hanche |
Elle se présente comme une terre bolaire qui happe à la langue et qui est grasse au toucher |
Min. t. III, p. 141 |
happer |
Les chevaux arabes ont peuplé l'Égypte, la Turquie et peut-être la Perse, où il y avait autrefois des haras très considérables |
Quadrup. t. I, p. 109 |
haras [1] |
Au lieu de se mettre en hardes comme eux [le daim et le cerf] et de marcher par grandes troupes, il [le chevreuil] demeure en famille |
Quadrup, t. II, p. 78 |
harde [1] |
0 |
Ois. t. III, p. 107 |
hardé [2] |
Il [l'albatros] paraît même n'être que sur la défensive avec les mouettes, qui, toujours hargneuses et voraces, l'inquiètent et le harcèlent |
Ois. t. XVIII, p. 5 |
hargneux, euse |
Un cheval naturellement hargneux, ombrageux, rétif, produit des poulains qui ont le même caractère |
Quadrup. t. I, p. 56 |
hargneux, euse |
Un ouvrage ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur, il ne peut se faire sentir que par la dépendance harmonique des idées |
Morceaux chois. p. 5 |
harmonique |
On peut donner la raison du plaisir que font les sons harmoniques : ils consistent dans la proportion du son fondamental aux autres sons |
De l'ouïe. |
harmonique |
Il y a déjà soixante-quatre à parier contre un qu'elles [les planètes] n'auraient pas eu ce mouvement dans le même sens, si la même cause ne l'avait pas produit ; ce qu'il est aisé de prouver par la doctrine des hasards |
Hist. nat. Preuves théor. terr. Oeuv. t. I, p. 195 |
hasard |
Cette idée sur la cause du mouvement des planètes paraîtra moins hasardée lorsqu'on rassemblera toutes les analogies qui y ont rapport |
Hist. natur. Preuves, Théor. terr. Oeuv. t. I, p. 195 |
hasardé, ée |
J'ai fait élever des lapins avec des hases et des lièvres avec des lapines, mais ces essais n'ont rien produit |
Quadrup. t. II, p. 121 |
hase |
Un printemps doux et, par conséquent, une année hâtive, toujours favorable à la vigne et à la qualité de son fruit |
Ois. t. XII, p. 133 |
hâtif, ive |
L'hommage particulier que je mets à ses pieds [de Sa Majesté] pour les hautes bontés dont elle m'honore |
Min. t. VI, p. 168 |
haut, aute |
En Grèce, M. Bernoulli a déterminé la hauteur de l'Olympe à 1017 toises |
Add. théor. terr. Oeuv. t. XII, p. 437 |
hauteur |
Les baies, les ports et les havres |
Hist. nat. Preuv. théor terr. Oeuvres, t. II, p. 199 |
havre |
La grossièreté de ses appétits [du cochon] dépend de l'hébétation des sens du goût et du toucher |
Cochon. |
hébétation |
Quelques-uns de nos collaborateurs, qui cependant ne craignent pas de multiplier les espèces et les sortes, n'en ont fait qu'une du jaspe sanguin et du jaspe héliotrope, quoique Boen de Boot les eût avertis d'avance que le jaspe sanguin ne prend le nom d'héliotrope que quand il est à demi transparent |
Min. t. VII, P. 7 |
héliotrope |
Ces nids sont des hémisphères creux, d'environ quatre pouces de diamètre |
Ois. t. V, p. 376 |
hémisphère |
On prétend que les chevaux auxquels on a fendu les naseaux ne peuvent plus hennir ; je n'ai pas été à portée de vérifier le fait |
Cheval. |
hennir |
On a vu des chevaux abandonnés dans les bois hennir continuellement pour se faire entendre |
ib. |
hennir |
On a remarqué que les chevaux qui hennissent le plus souvent, surtout d'allégresse et de désir, sont les meilleurs et les plus généreux |
ib. |
hennir |
Le hennissement d'allégresse, dans lequel la voix se fait entendre longuement, monte et finit à des sons plus aigus |
Quadrup. t. I, p. 124 |
hennissement |