Tous ceux qui connaissent un peu les bois savent que la gelée du printemps est le fléau des taillis |
Hist. nat. Introd. Oeuvres, t. VIII, p. 367, dans POUGENS. |
gelée |
Presque tous conviennent qu'elles [les cailles] s'en vont à la première gelée d'automne, dont l'effet est d'altérer la qualité des herbes et de faire disparaître les insectes |
Ois. t. IV, p. 249 |
gelée |
On les distingue [certaines pierres] des pierres purement vitreuses ou calcaires en leur faisant subir l'action des acides ; ils ne font d'abord aucune effervescence avec ces matières, et cependant elles se convertissent à la longue en une forte gelée |
Min. t. VIII, 139, dans POUGENS |
gelée |
Il y a très peu de pays où il gèle dans les plaines en deçà du 35e degré de latitude, surtout dans l'hémisphère boréal |
Théor. terr. Part. hyp. Oeuv. t. IX, p. 340, dans POUGENS. |
geler |
Des gerces qui suivent la direction des fibres et que les gens des forêts appellent gélivures |
Exp. sur les végét. 4e mém. |
gélivure |
Une portion de bois mort renfermée dans le bon bois, ce que quelques forestiers appellent la gélivure entrelardée |
ib. |
gélivure |
On donne le nom de sel gemme au sel fossile ; il est absolument de la même nature que celui qui se tire de l'eau de mer par l'évaporation ; il se trouve sous une forme solide, concrète et cristallisée en amas immenses, dans plusieurs régions du globe |
Min. t. III, p. 348, dans POUGENS |
gemme [1] |
Ce serait bouleverser toute la généalogie des substances du règne animal |
Min. t. II, p. 113 |
généalogie |
Je parle du général des animaux comparé au général des plantes |
Comp. des anim. et des végét. |
général, ale |
Le mâle, selon Aristote, renferme le principe du mouvement génératif |
Animaux, systèmes sur la génération |
génératif, ive |
Le cheval est de tous les animaux celui qu'on a le plus observé, et on a remarqué qu'il communique par la génération presque toutes ses bonnes et mauvaises qualités, naturelles et acquises |
Quadrup. t. I, p. 56, dans POUGENS |
génération |
Nous devons ajouter que les aimants les plus puissants ne sont pas toujours les plus généreux ; en sorte que quelquefois ces aimants plus puissants ne communiquent pas au fer autant de leur vertu attractive que les aimants plus faibles |
Min. t. IX, p. 136, dans POUGENS |
généreux, euse |
Le génie n'est autre chose qu'une grande aptitude à la patience |
Disc. de réception à l'Acad. |
génie |
L'oiseau semble avoir prévu tous ces dangers, et, par des précautions raisonnées, les avoir écartés de sa géniture |
Ois. t. VI, p. 204 |
géniture |
Si l'on examine avec quelque attention l'intérieur d'un caillou creux ou d'une géode, telle que la belle géode d'améthyste qui est au cabinet du roi, on verra que les pointes de cristal dont son intérieur est tapissé partent de la circonférence et se dirigent vers le centre qui est vide |
Min. t. VII, p. 16, dans POUGENS |
géode |
Le mouvement de l'oiseau [paon] produit des gerbes de reflets ondoyants et fugitifs |
Paon |
gerbe |
Les gerboises se trouvent dans tous les climats de l'Afrique, depuis la Barbarie jusqu'au cap de Bonne-Espérance |
Quadrup. t. XI, p. 54, dans POUGENS |
gerboise |
L'on observe qu'à mesure que ce charbon s'embrase, il se gerce et se fend en plusieurs sens |
Min. t. VIII, p. 158, dans POUGENS |
gercer |
Le gerfaut, tant par sa figure que par le naturel, doit être regardé comme le premier de tous les oiseaux de la fauconnerie |
Ois. t. I, p. 339, dans POUGENS |
gerfaut |
Cette côte occidentale de l'Amérique est bien connue au delà du cap Blanc, qui gît environ sous le 43e degré de latitude |
Explic. cart. géogr. Oeuvres, t. XIII, p. 365, dans POUGENS. |
gésir |
Les mines d'étain de Saxe, de Misnie, de Bohême et de Hongrie gissent, comme celles d'Angleterre, dans les montagnes à couches et d'une médiocre profondeur |
Min. t. v, p. 194, dans POUGENS |
gésir |
Je crois qu'on doit suspendre son jugement sur la seconde observation touchant la durée de la gestation qu'il dit n'être que de neuf mois, tandis que tous les voyageurs assurent qu'il passe pour constant que la femelle de l'éléphant porte deux ans |
Quadrup. t. IX, p. 167, dans POUGENS |
gestation |
Le gibbon, dont les jambes de devant ou les bras sont aussi longs que tout le corps, y compris même les jambes de derrière, se trouve aux grandes Indes et point en Amérique |
Quadrup. t. III, p. 187 |
gibbon |
En général, la qualité du gibier dépend beaucoup de la nourriture |
Ois. t. V, p. 393, dans POUGENS |
gibier |
Ces grosses dents molaires à pointes mousses, du poids de onze à douze livres.... ces cornes d'ammon de sept à huit pieds de diamètre sur un pied d'épaisseur.... sont certainement des êtres gigantesques dans le genre des animaux quadrupèdes et dans celui des coquillages |
3e époq. nat. Oeuv. t. XII, p. 140, dans POUGENS |
gigantesque |
Il y a encore bien loin de là au gigantisme, si je puis me servir de ce terme inusité, mais expressif |
dans le Dict. de BESCHERELLE. |
gigantisme |
L'auteur de cette gigantologie espagnole attribue ces dents énormes et ces grands os [fossiles] à des géants de l'espèce humaine ; mais est-il croyable qu'il y ait jamais eu des hommes dont la tête ait eu huit à dix pieds de circonférence ? |
Not. justif. Ép. nat. Oeuv. t. XIII, p. 277 |
gigantologie |
Riolan publia un écrit sous le nom de gigantologie, où il prétend non-seulement que les os en question ne sont pas des os humains, mais encore que les hommes en général n'ont jamais été plus grands qu'ils ne le sont aujourd'hui |
ib. p. 309 |
gigantologie |
Leur hauteur [des girafes], depuis la terre jusqu'au-dessus de la tête, est dans les adultes de quinze à seize pieds ; la girafe que j'ai fait représenter était haute de quinze pieds deux pouces |
Quadrup. t. XIII, p. 186, dans POUGENS |
girafe |
Par cette réunion on aura sous les yeux les gisements relatifs de toutes les parties des continents polaires et des passages tentés pour tourner par le nord et à l'est de l'Asie |
Explic. cart. géogr. Oeuv. t. XIII, p. 367, dans POUGENS. |
gisement |
Lorsque les glaces sur lesquelles les manchots sont gîtés viennent à flotter, ils voyagent avec elles et sont transportés à d'immenses distances de toute terre |
Ois. t. VIII, p. 55, dans POUGENS |
gîté, ée |
Lorsqu'ils [les ours] ne peuvent trouver une grotte pour se gîter, ils cassent et ramassent du bois pour se faire une loge qu'ils recouvrent d'herbes et de feuilles, au point de la rendre impénétrable à l'eau |
Quadrup. t. III, p. 31 |
gîter |
La glace et le feu sont les éléments de la mort ; la chaleur tempérée est le premier germe de la vie |
Quadrup. t. IV, XXIX, dans POUGENS |
glace |
Si l'on veut supputer la surface de cette zone glacée depuis le pôle jusqu'au 82e degré de latitude, on verra qu'elle est de plus de cent trente mille lieues carrées |
6e époq. nat. Oeuv. t. XII, p. 314, dans POUGENS |
glacé, ée |
La hauteur à laquelle les vapeurs se glacent est d'environ 2400 toises sous la zone torride, et, en France, de 1500 toises |
Addit. théor. terr. Oeuv. t. XII, p. 436, dans POUGENS. |
glacer |
Par les nouvelles tentatives qu'on a faites pour approcher du pôle de plus près, il paraît qu'on n'a trouvé que des glaces, que je regarde comme les appendices de la grande glacière qui couvre cette région tout entière depuis le pôle jusqu'à sept ou huit degrés de distance |
6e Ép. natur. Oeuvres, t. XII, p. 313, dans POUGENS. |
glacière |
Toutes les glaises se durcissent au feu, et peuvent même y acquérir une si grande dureté qu'elles étincellent par le choc de l'acier |
Min. t. I, p. 243, dans POUGENS |
glaise |
Le renard glapit, aboie, et pousse un son triste, semblable au cri du paon |
Morc. choisis, p. 243 |
glapir |
Son glapissement [du renard] est une espèce d'aboiement qui se fait par des sons semblables et très précipités |
Quadr. t. II, p. 213, dans POUGENS |
glapissement |
Que de gens adorent l'argile qu'ils ont pétrie ! combien d'autres sont amoureux de la glèbe qu'ils ont remuée ! |
Disc. anim. Oeuv. t. v, p. 357, dans POUGENS |
glèbe |