Il n'est pas étonnant que des murs, quelque solides qu'ils soient, glissent sur le premier banc de cette argile humide, s'ils ne sont pas fondés à plusieurs pieds au-dessous |
Addit. théor. terr. Oeuvres, t. XIII, p. 171, dans POUGENS. |
glisser |
Les anciens ne connaissaient qu'une très petite partie du globe ; l'Amérique entière, les terres arctiques, la terre australe et magellanique, une grande partie de l'intérieur de l'Afrique leur étaient entièrement inconnues |
Hist. nat. Preuv. théor. terr. Oeuv. t. I, p. 307, dans POUGENS. |
globe |
Il ne nous paraît pas que les oiseaux nommés par Dampierre poules gloussantes soient de la famille de la poule d'eau |
Ois. t. XV, p. 286 |
gloussant, ante |
Les gloussements de la mère [faisane] prisonnière et le besoin de se réchauffer de temps en temps sous ses ailes les [les petits] rappelleront sans cesse et les empêcheront de s'écarter beaucoup |
Ois. t. IV, p. 84 |
gloussement |
Il y a au Kamtschatka un animal appelé glouton, dont la fourrure est si estimée, que, pour dire qu'un homme est richement habillé, on dit qu'il est vêtu de fourrure de glouton |
Quadrup. t. XIII, p. 5 |
glouton, onne |
Le tamanoir ne se nourrit que par le moyen de sa langue, laquelle est enduite d'une humeur visqueuse et gluante avec laquelle il prend des insectes |
Quadrup. t. IX, p. 141 |
gluant, ante |
Aucune chasse n'en détruit [d'alouettes] autant à la fois que la chasse aux gluaux qui se pratique dans la Lorraine et ailleurs |
Ois. t. IX, p. 23 |
gluau |
Les ciments bitumineux, sulfureux et salins ne peuvent guère être considérés que comme des colles ou glutens qui réunissent par interposition les parties de toute matière, sans néanmoins en pénétrer la substance intime |
Min. t. VI, p. 86 |
gluten |
Une queue assez longue et dont l'aile pliée ne recouvre pas la moitié, sont des caractères que portent tous les gobe-mouches, moucherolles et tyrans |
Oiseaux, t. VIII, p. 301 |
gobe-mouches |
Le brochet gobe assez souvent les oiseaux qui plongent ou frisent en volant la surface de l'eau |
Ois. t. XIII, p. 352 |
gober |
Les goëlands se tiennent en troupes sur les rivages de la mer ; souvent on les voit couvrir de leur multitude les écueils et les falaises qu'ils font retentir de leurs cris importuns et sur lesquels ils semblent fourmiller |
Ois. t. XVI, p. 177 |
goëland |
C'est pendant la nuit qu'elle [la mère d'un pétrel] le nourrit [son petit] en le gorgeant, par intervalles, de la substance du poisson qu'elle pêche tout le jour à la mer |
Ois. t. XVII, p. 463 |
gorger |
De la base du bec prend naissance une sorte de gorgerette formée d'une poche, laquelle tombe et flotte librement sur la gorge et la partie supérieure du cou |
Ois. t. IV, p. 112 |
gorgerette |
Un gosier de la plus grande flexibilité, et tout cela guidé par une oreille juste, soutenu par un tact sûr, et vivifié par une sensibilité exquise, voilà les instruments avec lesquels on peut rendre le chant du rossignol |
Ois. t. IX, p. 131 |
gosier |
Le plus grand gouffre que l'on connaisse est celui de la mer de Norvége, on assure qu'il a plus de vingt lieues de circuit ; il absorbe pendant six heures tout ce qui est dans son voisinage, l'eau, les baleines, les vaisseaux, et rend ensuite pendant autant de temps tout ce qu'il a absorbé |
Théorie de la terre, Preuves, art. X |
gouffre |
L'Euripe, si fameux par la mort d'Aristote, absorbe et rejette alternativement les eaux sept fois en vingt-quatre heures |
ib. |
gouffre |
Les gouffres de la mer sont produits par le mouvement de deux ou de plusieurs courants contraires |
ib. |
gouffre |
Mettre à fruit des arbres gourmands et qui poussent trop vigoureusement en bois |
Expér. sur les végét. 2e mém. |
gourmand, ande |
La chair [du rhinocéros] est excellente au goût des Indiens et des nègres ; Kolbe dit en avoir souvent mangé avec beaucoup de plaisir |
Quadrup. t. IV, p. 342 |
goût |
Le goût de la chasse, de la pêche, des jardins, de l'agriculture, est un goût naturel à tous les hommes |
Quadrup. t. II, p. 16 |
goût |
Non-seulement il se trouve quelquefois des gouttes d'eau renfermées dans le cristal de roche ; mais on en voit encore plus souvent dans les agates et autres pierres vitreuses qui n'ont qu'une demi-transparence |
Min. t. VI, p. 140 |
goutte [1] |
Il [le martin pêcheur huppé] est parsemé de gouttes blanches, jetées par lignes transversales sur un fond gris noirâtre du dos à la queue |
Ois. t. XIII, p. 277 |
goutte [1] |
Il est certain que ces mêmes cavités se rempliraient de nouveau d'une matière toute semblable par les mêmes moyens de l'infiltration et du dépôt des eaux gouttières qui passent à travers les couches supérieures de la terre et les joints des bancs calcaires |
Minér. t. I, p. 412 |
gouttier, ère |
La pointe de la mandibule inférieure [chez les pétrels] est creusée en gouttière |
Ois. t. XVII, p. 431 |
gouttière |
Les fers sans nerf et à gros grains devraient être proscrits |
Hist. min. t. VII, p. 83 |
grain |
Il y a quatre mois de sécheresse absolue à Cayenne, au lieu que, dans l'intérieur du pays, la saison sèche ne dure que trois mois, et encore y pleut-il tous les jours par un orage assez violent qu'on appelle le grain de midi |
7e ép. nat. t. XII, p. 347 |
grain |
Cette matière est la graisse qui survient ordinairement à trente-cinq ou quarante ans ; et, à mesure qu'elle augmente, le corps a moins de légèreté et de liberté dans ses mouvements |
Hist. nat. Hom. Oeuv. t. IV, p. 337 |
graisse |
Sur la fin de l'été, cet oiseau [le torcol] prend beaucoup de graisse, et il est alors excellent à manger |
Ois. t. XIII, p. 136 |
graisse |
L'histoire de l'Académie fait mention d'un enfant des environs de Falaise qui, n'étant pas plus gros ni plus grand qu'un enfant ordinaire en naissant, avait grandi d'un demi-pied chaque année jusqu'à l'âge de quatre ans, et il était parvenu à trois pieds et demi de hauteur |
Suppl. à l'hist. nat. t. XI, p. 94 |
grandir |
Les granits recouvrent encore aujourd'hui la plus grande partie du globe ; et, quoique les quartz percent quelquefois au dehors et se montrent en divers endroits sur de fortes épaisseurs et dans une grande étendue, ils n'occupent que de petits espaces à la surface de la terre en comparaison des granits |
Minér. t. I, p. 143 |
granit |
Ce prétendu granit veiné est composé de lits de gravier graniteux, stratifés près du lieu de l'origine |
Minér. t. II, p. 115, note 11 |
graniteux, euse |
Terrains granitiques et schisteux |
Minér. t. VIII, p. 157 |
granitique |
Plusieurs variétés de ces pierres [ponces], dont les unes sont compactes et granitoïdes et indiquent le premier passage du granit à la pierre ponce |
Minér. t. VIII, p. 140 |
granitoïde |
Il est certain que ces animaux [les autruches] vivent principalement de matières végétales, qu'ils ont le gésier muni de muscles très forts comme tous les granivores |
Ois. t. II, p. 258 |
granivore |
Catesby dit avoir trouvé des grappes d'oeufs dans plusieurs femelles [des courlis] |
Ois. t. XV, p. 63 |
grappe [1] |
Ils [les chardonnerets] sont sujets à l'épilepsie, à la gras-fondure, et souvent la mue est pour eux une maladie mortelle |
Ois. t. VII, p. 280 |
gras-fondu |
Y a-t-il rien de plus gratuit que cette admiration pour les mouches et que ces vues morales qu'on voudrait leur prêter, que cet amour du bien commun qu'on leur suppose ? |
Disc. nat. anim. Oeuv. t. v, p. 368 |
gratuit, ite |
C'est par l'extension gratuite d'une analogie mal fondée que l'on a supposé.... |
Ois. t. XV, p. 229 |
gratuit, ite |
Le freux est d'une grosseur moyenne entre le corbeau et la corbine ; et il a la voix plus grave que les autres corneilles |
Ois. t. v, p. 75 |
grave [1] |
Sa voix [du buffle] est un mugissement épouvantable, d'un ton beaucoup plus fort et plus grave que celui d'un taureau |
Morc. choisis, p. 155 |
grave [1] |