Oeuvres et citations de Léon de LABORDE

Eléments de biographie : Archéologue et voyageur, historien d'art, dessinateur. - Conservateur au Musée du Louvre puis directeur général des Archives de l'Empire. - Député de Seine-et-Oise puis sénateur. - Fils de l'archéologue et homme politique Alexandre de Laborde.

Oeuvres de Léon de LABORDE

  • Notice des émaux, bijoux et objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre (1857)

111 citations de l'auteur Léon de LABORDE (Page 1 sur 3)

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Citation Œuvre Entrée
Un berseil à parer qui avoit esté paint et ordonné pour feu M. le Daulphin Émaux, p. 164 berceau
Pointes de diamant, pierres qui, dans les parements à bossages, sont taillées à facettes comme des diamants Émaux, p. 253 diamant
Doubles de voirines, pierre fine collée sur verre ou sur cristal de couleur, et ainsi doublée d'épaisseur, doublée aussi d'éclat, mais d'une manière factice et quelquefois frauduleuse Émaux, p. 254 double
Écume de mer, sorte de faïence ou de terre de pipe produite artificiellement de la manière suivante : on extrait de certaines carrières de la Crimée cette terre de pipe qu'on étend, qu'on agite et qu'on lave pendant plusieurs jours dans de grands bassins remplis d'eau ; on la broie et on la passe ensuite avec soin pour la purger de toutes matières étrangères, puis on la pétrit, et on en forme de petites masses qu'on fait bouillir dans du lait et ensuite dans de la cire mêlée à de l'huile de lin Émaux, p. 259 écume
Feldspath aventuriné, dit aventurine orientale et pierre du soleil, variété du feldspath qui consiste dans le brillant d'une poussière dorée produite par des paillettes de mica dont elle est pointillée Émaux, p. 310 feldspath
Feldspath bleu, pierre d'un bleu de ciel pointillée de blanc ib. feldspath
Feldspath nacré, appelé aussi argentine, oeil de poisson, pierre de lune, variété qu'on trouve en Orient, dans l'île de Ceylan et au Saint-Gothard ib. feldspath
Feldspath opalin, appelé labrador dans le commerce, variété d'un gris foncé à reflets bleuâtres, rouges et orangés, et qui vient de la côte d'Amérique ib. p. 311 feldspath
Feldspath vert, dit pierre des Amazones et aussi vert céladon, pierre de couleur opaque vert tendre, semé de points blancs, qu'on tire des monts Ourals et du Groënland ib. feldspath
Autrefois, nom donné à des arcades, à des encadrements à jour en plein cintre ou en ogive selon la date ; quelquefois aussi à des niches de ces mêmes formes Émaux, p. 311 fenêtrage
La cosmographie universelle de André Thevet, couverte de velin blanc, doré sur la tranche et à petit fer, estimé six livres, Inventaire de la royne Loyse douairière Émaux, p. 312 fer [1]
Fermant, volet qui, en se fermant, recouvre un tableau ou un miroir Émaux, p. 313 fermant, ante
Il s'est dit plus particulièrement des agrafes qui fermaient les livres manuscrits, le parchemin exigeant une pression assez forte entre les ais de bois de la reliure Émaux, p. 314 fermoir
Autrefois, bouteilles à panse évasée et plate, qu'on portait à l'aide de courroies, et qui, par cette raison, étaient enregistrées dans les inventaires avec les barils Émaux, p. 317 flacon
Les torches de cire qu'on portait à la main, et qu'on appelait flambeaux, ayant été diminuées de grosseur, entrèrent dans les grands chandeliers qu'on nomma dès lors chandeliers à flambeaux et, pour faire plus court, flambeaux Émaux, p. 318 flambeau
Manière de peindre qui consiste à enduire la muraille de mortier et à peindre sur cette surface encore fraîche avec des couleurs à l'eau, qui ne restent pas à la surface, mais qui pénètrent dans la muraille même ; de là l'expression de la peinture à frais, ou, comme l'écrivait Félibien à la fin du XVIIe siècle, à fraisque, fondant ensemble les expressions italienne et française Émaux, p. 508, Peindre à fresque fresque
Gibecière, espèce de bourse large et aplatie, dont les miniatures et la sculpture des XIIIe et XIVe siècles nous ont conservé les modèles Émaux, p. 329 gibecière
Le corindon girasol des minéralogistes est une pierre fine, de la nature des opales, mais moins bien douée en qualités éclatantes Émaux, p. 330 girasol
Boule ronde surmontée d'une couronne, celle-ci d'une croix, symbole de la puissance souveraine, adoptée et portée avec cette signification par les empereurs romains depuis Caracalla, et par les empereurs de l'Orient et de l'Occident Émaux, p. 331 globe
Dans le moyen âge, travail greneté, ou, substantivement, greneté, travail fin qui formait le fond des dessins ciselés en vignettes ; de là l'expression : greneté de vignetures Émaux, p. 335 greneter
[Hanap] Un vase à boire, en général une coupe, réservé, ce semble, au principal convive, et que le chevalier comme le poëte ont sans cesse à la bouche, l'un en le vidant en toute rencontre, l'autre en le chantant à toute occasion Émaux, p. 337 hanap
Images ouvrantes, images saintes, qui, en s'ouvrant comme un tableau à volet, découvrent dans l'intérieur même de leurs corps quelques sujets peints ou sculptés en rapport d'intention ou d'allusion avec le personnage Émaux, p. 342 image
La lave du Vésuve, étant continuellement mise en oeuvre par les bijoutiers italiens, est la plus connue, et on appelle toutes les laves, laves du Vésuve Émaux, p. 357 lave
Le lit à parer est le lit de parade, et c'est à la fin du moyen âge, et surtout à l'époque de la renaissance, qu'il devint, par ses sculptures, ses incrustations et ses peintures, un véritable objet d'art Émaux, p. 366 lit
Ces vêtements se distribuaient à certaines époques de l'année, les livraisons s'en faisaient régulièrement, depuis les princes du sang jusqu'aux plus infimes serviteurs ; on les appelait des robes [vêtement complet] de livrée, des draps de livrée, pièces d'étoffes destinées à servir d'habillement, des chapperons de livrée Émaux, p. 367 livrée [1]
Coeur et racine des différents bois employés pour faire des vases à boire Émaux, p. 371 madre
Le mot madre s'étendit plus tard à tous les vases, quelle que fût la matière dont ils étaient faits ib. madre
Ouvrier qui faisait les vases en madre, et aussi l'officier qui conservait les madres Émaux, p. 376 madrinier
L'idée de préparer une planche de cuivre, de telle sorte qu'imprimée dans cet état, elle pût donner le plus beau noir velouté ; l'idée d'enlever ensuite le dessin par les clairs au moyen de racloirs qui, en usant la surface du cuivre, empêchaient le noir d'y adhérer ; la combinaison enfin qui consistait à prendre à rebours tous les procédés suivis jusqu'à ce jour, pour créer une reproduction de la nature mieux colorée et plus vivante ; cette invention mérite l'attention, et son inventeur quelque célébrité... ce genre de gravure appelé en France gravure en manière noire... Hist. grav. en manière noire, p. 4 manière
La gravure en manière noire a été inventée dans les trois années de 1637 à 1641 par un Allemand nommé Louis de Siegen ib. p. 67 manière
Cette pyrite ferrugineuse, qui ressemble au jargon, tient du cuivre, dont elle a parfois l'aspect ; elle raye le verre et fait feu sous le briquet ; les plus belles viennent de l'île d'Elbe Émaux, p. 381 marcassite
Table carrée sur laquelle des lignes partant des angles ou du milieu de chaque côté et se réunissant au centre, indiquaient la place que devaient occuper et la route que pouvaient suivre les marelles ou méreaux Émaux, p. 381 marelle
Plus tard on fit venir ces mêmes peaux de la côte de Barbarie, et, plus particulièrement du Maroc ; de ce moment le cordouan [cuir, voy. CORDONNIER] fut appelé maroquin et maroquin du Levant Émaux, p. 384 maroquin
Les médaillons-portraits furent d'abord l'oeuvre des habiles orfévres, qui gravèrent les admirables sceaux des XIVe et XVe siècles ; la vogue s'en empara au commencement du XVIe siècle Ém. p. 386 médaillon
Il y avait le ménestrel poëte et improvisateur, puis le ménestrel chantant, enfin le ménestrel joueur d'instrument ; il y avait les grands et les petits ménestrels, comme nous eûmes plus tard les grands et petits violons ; enfin, si je citais les instruments de musique, je parlerais d'un ménestrel de vielle, d'un ménestrel de harpe en 1360.... Émaux, p. 386 ménestrel
Les six métiers de l'hôtel du roi comprenant la domesticité et l'administration des palais et des hôtels, c'était la paneterie, l'échansonnerie, l'écurie, la cuisine, la fruiterie et la fourrière ; celle-ci s'acquittait des menues dépenses Émaux, p. 388 métier
Depuis la plus haute antiquité, en Asie, jusqu'à la cour du régent, en France, jusqu'à nos jours dans le Levant, ces miroirs magiques sont en usage et en vogue mystérieuse Émaux, p. 392 miroir
Monde d'or, quartz résinite (l'hydrophane des minéralogistes), connu des bijoutiers sous le nom d'oeil du monde ; sa qualité spongieuse lui permet d'absorber une quantité d'eau qui, en reflétant les couleurs du spectre solaire, lui donne le chatoiement de l'opale Émaux, p. 396 monde [1]
Anciennement, pièce de métal qui s'appliquait à l'extrémité de cette partie de la ceinture qu'on laissait pendre, après le noeud formé autour de la boucle, d'à peu près trente centimètres de longueur chez les hommes, chez les femmes jusqu'à terre Émaux, p. 397 mordant [2]
La première mention des mouches se trouve dans une pièce galante imprimée en 1655 Palais Mazarin, p. 318 mouche
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