se rapprochait minutieusement du véritable navire |
Émaux, p. 403 |
navette [2] |
Oeuvre de nonnain, un de ces ouvrages de patience tels qu'on n'en pouvait faire que dans la tranquillité du cloître, puis un genre de broderie qui en avait pris le nom |
Émaux, p. 406 |
nonnain |
Verre volcanique qui ressemble à du verre de bouteille ; il raie le verre, se change en émail gris à la chaleur du chalumeau, et fait feu sous le briquet ; la couleur en est verte foncée et noire ; on l'emploie en parures de deuil, comme le jais, auquel il est supérieur en dureté, en ténacité, en poli |
Émaux, p. 407 |
obsidiane |
Dans le moyen âge, oiselets de Chypre, boules parfumées, faites en forme d'oiseaux, peut-être même recouvertes de plumages d'oiseaux, et qu'on crevait pour en répandre la poudre odorante |
Émaux, p. 424 |
oiselet |
La transparence laiteuse de l'ongle sur la chair du doigt a été comparée par les anciens à l'effet produit par la couche de calcédoine, ou d'agate blanche sur la sardoine qui est l'agate brune rougeâtre ; de là son nom d'onyx qui, à la rigueur, n'est applicable qu'à la sardonyx |
Émaux, p. 409 |
onyx |
En certaines fêtes doubles majeures on met devant le sanctuaire une herse appelée râtelier et onzaine parce qu'on y met onze cierges |
Émaux, p. 340 |
onzaine |
L'opale, moins dure que le cristal de roche, raye cependant le verre et se distingue par sa légèreté de toutes les pierres quartzeuses |
Émaux, p. 409 |
opale |
Or clinquant, or de Paris, clinquant d'or, fil de cuivre aplati en lame et employé, comme le fil d'or, pour lamer et broder les étoffes ; seulement l'or clinquant n'était porté que par les laquais, les bateleurs et les masques |
Émaux, p. 411 |
or [2] |
Or tremblant, feuilles d'or clinquant cousues sur des vêtements de mascarade, de manière à trembler au moindre mouvement |
Émaux, p. 413 |
or [2] |
Or trait, c'était de l'or ou de l'argent doré, étiré, et d'une grande ténuité |
ib. |
or [2] |
L'introduction de l'orgue en Europe doit être placée suivant Éginhart en 757 ; à cette époque, Pépin reçut de l'empereur de Constantinople, avec d'autres présents, un orgue mécanique |
Émaux, p. 418 |
orgue |
Les statuts de ce métier prouvent qu'en 1397-1406, il y avait à Paris vingt-neuf oblayers qui pouvaient faire chacun, par jour, mille oublies de différentes espèces ; ils les débitaient dans les rues et les jouaient aux dés sur le coffret qui les contenait ; nous avons dans les marchands de macarons et de plaisirs les dernières lueurs de cet usage |
Émaux, p. 421 |
oublie |
Ouvrage d'outre-mer, ouvrage fait dans ce goût oriental qui suivit les chrétiens en Europe à leur retour des croisades, que les fabriques de Venise entretinrent longtemps et que toutes les nations imitèrent |
Émaux, p. 421 |
outre [2] |
Au moyen âge, ouvrages de Grèce, les objets d'art, vases d'église, croix, reliquaires et bijoux que rapportèrent de Constantinople les croisés, que contrefirent habilement les Vénitiens et les Génois, qu'imitèrent grossièrement parmi nous les artistes obligés, par leur médiocrité, à se consacrer à cette méchante besogne |
Émaux, p. 422 |
ouvrage |
Bougeoir en forme de petite pelle qu'on appelait aussi cuiller, parce qu'il servait à brûler des parfums |
Émaux, p. 428 |
palette [1] |
Pâte cuite, nom donné à des ouvrages du moyen âge ainsi faits : un orfévre modelait en cire un bas-relief de petite dimension, prenait une empreinte de cette cire dans un mastic résistant et moulait dans ce creux, autant de fois qu'il voulait, ce bas-relief dans une pâte qu'on faisait sécher au four et qu'on appliquait ensuite sur de petits coffrets de bois ; une dorure générale confondait la pâte avec le fond du coffret de bois et donnait à ce travail léger et facile l'apparence d'une oeuvre d'orfévrerie |
Émaux, p. 431 |
pâte |
Le plat dans lequel on offrait le pain, alors que l'on communiait sous les deux espèces |
Émaux, p. 432 |
patène |
Il y avait à Paris [dans le moyen âge] trois corps de métiers qui, sous le nom de patenôtriers, fabriquaient les chapelets |
Émaux, p. 432 |
patenôtrier |
Plate peinture, se disait, au moyen âge, de ce qui se peignait sur mur, sur châssis ou sur toile, par opposition à la peinture appliquée sur ronde bosse |
Émaux, p. 435 |
peinture |
Bijou qui, comme nos médaillons, se portait au cou |
Émaux, p. 436 |
pent-à-col |
On recueille les perles les plus régulières dans l'avicule perlière, avicula margaritifera ; les plus belles nous viennent aujourd'hui de la mer des Indes, et particulièrement de l'île de Ceylan |
Émaux, p. 437 |
perle |
Perles de compte, perles assez grosses pour être comptées, trop petites pour être estimées selon leur grosseur |
Émaux, p. 438 |
perle |
De couleur bleue dans toutes les nuances, puisqu'on rencontre dans les textes ces étoffes dites de pers clair, azuré, etc. |
Émaux, p. 438 |
pers, erse |
En général cependant, d'un bleu foncé, tellement foncé même qu'il peut servir de tenture de deuil, ce que nous appelons le noir bleu |
ib. |
pers, erse |
Pierre sur cire, se disait des pierres fines, non montées, que l'on fixait, comme on le fait de nos jours, dans de la cire appliquée sur des feuilles de carton |
Émaux, p. 441 |
pierre |
Tige de métal ou bien une pierre, même un rubis, aussi long que l'épaisseur du parchemin, et auquel s'attachaient les sinets ; l'usage s'en est conservé pour les livres d'église jusqu'à nos jours, en prenant quelquefois le nom de registre, de tuyau à tourner les feuillets, et de pençoir |
Émaux, p. 450 |
pipe |
Sorte de moulin, ancien joyau en forme de jouet d'enfant |
Émaux, p. 452 |
pirouette |
Dans la langue du moyen âge, ouvrage plumeté, ou, substantivement, le plumeté, ouvrage fait en manière de plume, genre de travail qui, comme le pointillé, le greneté, le taillé, variait l'aspect des pièces d'orfévrerie d'or et d'argent |
Émaux, p. 454 |
plumeté, ée |
Louis XII avait pris le porc-épic pour emblème avec la devise : cominus et eminus, de près et de loin |
Ém. p. 457 |
porc-épic |
Dans le moyen âge, pot de chambre, pot à eau servant dans une chambre de toilette |
Émaux, p. 459 |
pot |
J'ai entendu la messe dans le grand couvent de l'oasis des Lacs Natrons, ainsi appuyé sur une potence |
Émaux, p. 460 |
potence |
Reliques d'affection, se disait d'objets que la piété filiale traitait comme des reliques ; c'étaient des souvenirs de famille légués par affection de génération en génération |
Ém. p. 478 |
relique |
Dans le moyen âge, appartement retiré, réservé, cabinet privé où on faisait sa toilette et où on déposait les chaises de retrait |
Émaux, p. 485 |
retrait [3] |
Dans la bijouterie du moyen âge, sorte de médaillon |
Émaux, p. 486 |
rose [1] |
Dans le moyen âge, la salière, avec la nef, était, sur la table, la pièce importante, et ce rôle lui resta si tard, que François Ier, ayant sous la main le plus grand orfévre de l'Italie, ne sut mieux faire que de lui commander une salière |
Emaux, p. 489 |
salière |
La salière servait aussi à faire l'épreuve ou l'essai des mets, et, à cet effet, elle était entourée de langues de serpent |
ib. p. 489 |
salière |
Une agate rubanée, c'est-à-dire une sardoine associée à une couche de chalcédoine et à une couche d'onyx, qui ne sont, comme elle, que des nuances de l'agate, devient une sardonyx et se prête admirablement au talent du graveur en camée, quand ses couches sont bien tranchées, ou à l'habileté du joaillier pour être taillée en vases et en coupes, quand les nuances de ses couches se fondent ensemble |
Émaux, p. 493 |
sardonyx |
Lettres de Sarrasin et aussi lettres de Damas, inscriptions arabes imitées de celles qui décoraient les étoffes et les vases de métal ou de faïence émaillés, venus d'Orient, mais imitées avec une si complète ignorance de la langue qu'elles ne conservent des caractères arabes que la forme rudimentaire et comme l'apparence |
Émaux, p. 493 |
sarrasin [1] |
Oeuvre de Sarrasin se disait, au moyen âge, de tout ce qui avait un air oriental, y compris le grec ou, comme nous l'appelons, le byzantin |
Émaux, p. 494 |
sarrasin [1] |
Dans le moyen âge, l'office de saucier avait une certaine importance ; les attributions de cet officier domestique sont fixées par les ordonnances de l'hôtel ; il avait sous lui des clercs, varlets et galopins de saucerie |
Émaux, p. 494 |
saucier |