[Le maître d'école du village] Connaît les lunaisons, prophétise l'orage, Et même du latin eut jadis quelque usage |
L'homme des champs, 1 |
usage |
User fait le bonheur, abuser le détruit |
Imag. VI |
user |
Ainsi, précipitant leur course vagabonde, La vague suit la vague et l'onde pousse l'onde |
Trois règnes, III |
vagabond, onde |
La vague s'aplanit, et l'humide séjour, Comme un vaste miroir, renvoie au loin le jour |
Parad. perdu, X |
vague [1] |
Il veut, il se repent, et cette incertitude Égare en cent projets sa vague inquiétude |
Én. IV |
vague [2] |
Dans le vague des airs leurs clameurs se confondent |
Én. v. |
vague [2] |
Et ces hardis vaisseaux, flottantes citadelles, à qui les vents vaincus semblaient céder leurs ailes |
Trois Règn. VI |
vaisseau |
Eh ! pourrais-je oublier la faiblesse honteuse De cet homme alarmé d'un rien, Qui, de sa crainte vaniteuse, Trouble le plus doux entretien ? |
Convers. II |
vaniteux, euse |
Telle, à peine marquant sa trace passagère, Vole sur les marais une vapeur légère |
Parad. perdu, XI |
vapeur |
Là viennent se confondre La belle vaporeuse et le triste hypocondre |
Homme des ch. III |
vaporeux, euse |
Tel, dans l'airain brillant où flotte une eau tremblante, Le soleil, variant sa lumière inconstante, Va, vient, monte, descend, et se relève encor |
Én. VIII |
varier |
Riche variété, délices de la vue, Accours ; viens rompre enfin l'insipide niveau, Brise la triste équerre et l'ennuyeux cordeau |
Jard. II |
variété |
Dans les champs parfumés le jeune arbuste étale De son luxe naissant la pompe végétale |
Parad. perdu, VII |
végétal, ale |
Tout naît, végète, et meurt pour végéter encore |
Trois reg. VII |
végéter |
Vieux récits qui, charmant la foule émerveillée, Des crédules hameaux abrègent la veillée |
Jard. III |
veillée |
Sur l'émail velouté d'une fraîche verdure |
Jard. I |
velouté, ée [1] |
L'intérêt marchandant des épouses vénales |
Parad. perdu, X |
vénal, ale |
Et déjà sur les bords de la cuve fumante S'élève en bouillonnant la vendange écumante |
Géorg. II |
vendange |
Satan se croit heureux, si Satan est vengé |
Parad. perdu, IX |
vengé, ée [1] |
L'éléphant, pour venger sa grossière structure, De la raison sublime obtint quelques rayons |
Trois règnes, VIII |
venger |
Du haut de ce balcon votre malheureux frère Vint tomber tout sanglant... |
Homme des ch. IV, variantes. |
venir |
Leur chevelure au vent, et le feu dans les yeux |
Én. VII |
vent |
Son courage naissant et ses jeunes vertus Par le vent du malheur languissent abattus |
Pit. III |
vent |
Et que jamais n'arrive à cette tendre fleur Le souffle de la haine et le vent du malheur ! |
Jard. II |
vent |
En replis tortueux le ver rampant se traîne |
Trois règ. VII |
ver |
Les mers ont moins de flots, les fleurs moins de familles Qu'il n'est de vers ailés, jadis humbles chenilles |
Trois règ. VII |
ver |
Près d'elle [Téthys], en ce moment, les nymphes de sa cour Filaient d'un doigt léger des laines verdoyantes |
Géorg. IV |
verdoyant, ante |
Des vergers odorants l'ombre voluptueuse, Les prés délicieux et les bocages frais |
Én. VI |
verger [1] |
Il tombe, un sang vermeil rougit ce corps charmant ; Il succombe.... |
Én. IX |
vermeil, eille [1] |
[Lui dans le fond de son docte réduit] De ses tablettes vermineuses Ayant compilé jour et nuit Les richesses volumineuses |
Convers. III |
vermineux, euse |
Et quel miel, ô Virgile, est plus doux que tes vers ? |
Imag. v. |
vers [1] |
Mais à sa verte audace, à son oeil plein de feu, On reconnaît d'abord la vieillesse d'un dieu |
Én. VI |
vert, erte |
Le vert, fils du printemps, peint la douce espérance |
Imag. III |
vert, erte |
Leurs légers vêtements brillent de pourpre et d'or |
Parad. perdu, X |
vêtement |
Mais, enfin succombant aux injures de l'âge, Le vaisseau vétéran, couché sur le rivage, Cédait à la coignée.... |
Imag. IV |
vétéran |
Leur corps paré de grâce et vêtu d'innocence, Tout en eux est céleste |
Parad. perdu, IV |
vêtu, ue |
Sur des coursiers vêtus avec magnificence, Dans un ordre pompeux la jeunesse s'avance |
Én. v. |
vêtu, ue |
Que n'ai-je pu, grands dieux ! dans un chaste veuvage, Conserver de mon coeur la rudesse sauvage ! |
Én. IV |
veuvage |
Vide de vous et rempli de lui-même, Son amour-propre extrême, Au plus touchant récit, au trait le plus brillant, à l'éloquence la plus vive Refuse de prêter une oreille attentive |
Convers. II |
vide |
Ébloui, mais lassé de l'éclat de nos villes, Souvent il s'écriait : rendez-moi mes forêts |
Jard. II |
ville |