Ceux qui désirent en général le bien des hommes, c'est-à-dire tous ceux qui sont en effet vertueux, et non point par faux-semblant ni seulement par opinion |
Méth. VI, 3 |
effet |
Cette liqueur s'y subtilise, s'y élabore, y acquiert la forme du sang |
L'homme. |
élaborer |
Les flûtes étant embouchées et remplies de vent |
Mus. |
embouché, ée |
Il est vrai qu'elles [certaines qualités, l'étendue, la figure, la situation et le mouvement] ne sont point formellement en moi, puisque je ne suis qu'une chose qui pense ; mais, parce que ce sont seulement de certains modes de la substance et que je suis moi-même une substance, il semble qu'elles puissent être contenues en moi éminemment |
Médit. III, 14 |
éminemment |
On prend plaisir à se sentir émouvoir à toutes sortes de passions |
Pass. 94 |
émouvoir |
Ayant des figures fort irrégulières et empêchantes |
Monde, 8 |
empêchant, ante |
Leurs parties intérieures [des flocons de neige] se resserrent et se condensent, après que les extérieures sont tellement endurcies et engelées par le froid qu'elles ne les peuvent suivre |
Météor. 6 |
engeler |
Si parmi ces exhalaisons il y en a qui sont grasses et ensoufrées.... |
Météor. 7 |
ensoufré, ée |
Ceux qui sont entachés d'envie |
Pass. 184 |
entaché, ée |
Nous pouvons bien imaginer distinctement une tête de lion entée sur le corps d'une chèvre, sans qu'il faille conclure pour cela qu'il y ait au monde une chimère |
Mèth. IV, 8 |
enté, ée |
Notre imagination ni nos sens ne nous sauraient jamais assurer d'aucune chose si notre entendement n'y intervient |
Méth. IV, 6 |
entendement |
S'entonnant dans les tuyaux de cheminée |
Météor. 7 |
entonner [1] |
Ayant considéré combien un même homme, avec son même esprit, étant nourri dès son enfance entre des Français ou des Allemands, devient différent de ce qu'il serait s'il avait toujours vécu avec des Chinois ou des cannibales |
Méth. II, 4 |
entre |
Sans pouvoir se plier pour s'entre-céder |
Météor. 3 |
entre-céder (s') |
Ce qui fait que ces rayons s'entre-croisent |
Dioptr. 7 |
entre-croiser |
Vous la sentirez chaude dans les entre-deux de vos doigts |
Météor. 2 |
entre-deux |
Parties de la vapeur qui s'entre-rencontrent |
Météor. 5 |
entre-rencontrer (s') |
La respiration n'est pas moins nécessaire à l'entretènement de ce feu |
l'Homme. |
entretènement |
Le commencement de l'hiver m'arrêta en un quartier où, ne trouvant aucune conversation qui me divertît, je demeurais tout le jour enfermé seul dans un poêle où j'avais le loisir de m'entretenir de mes pensées |
Méth. II, 1 |
entretenir |
Les parcelles de glace, étant poussées les unes contre les autres par les vents, s'entre-touchent sans s'unir pour cela tout à fait |
Météor. 6 |
entre-toucher (s') |
La sécheresse du gosier nous fait envie de boire |
Méd. 6 |
envie |
Une petite glande située environ le milieu de la substance |
l'Homme. |
environ |
Je me souviens d'avoir vu environ le mois de mai.... |
Météor. 7 |
environ |
Si quelquefois le feu s'éprend en ces corps |
Météor. 2 |
éprendre (s') |
En tirant la racine d'une équation cubique |
Géom. 1 |
équation |
L'erreur n'est pas une pure négation, c'est-à-dire n'est pas le simple défaut ou manquement de quelque perfection qui n'est point due, mais c'est une privation de quelque connaissance que je devrais avoir |
Médit. IV, 4 |
erreur |
Un monde que je ferai naître dans les espaces imaginaires |
Monde, 6 |
espace |
Ce qu'il y a de plus remarquable, c'est la génération des esprits animaux, qui sont comme un vent très subtil, ou plutôt comme une flamme très pure et très vive, qui, montant continuellement en grande abondance du coeur dans le cerveau, se va rendre de là par les nerfs dans les muscles et donne le mouvement à tous les membres |
Méth. v, 8 |
esprit |
L'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes des corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'il faut le chercher |
Méth. VI, 2 |
esprit |
N'y a-t-il point quelque Dieu qui me met en l'esprit ces pensées ? |
Médit. II, 3 |
esprit |
Je n'ai jamais fait beaucoup d'état des choses qui venaient de mon esprit |
Méth. VI, 2 |
esprit |
Bien que j'aie expliqué mes opinions à des personnes de très bon esprit et qui, pendant que je leur parlais, semblaient les entendre fort distinctement |
ib. VI, 6 |
esprit |
Lorsque j'ai voulu descendre aux choses qui étaient plus particulières, il s'en est tant présenté à moi de diverses, que je n'ai pas cru qu'il fût possible à l'esprit humain de distinguer les formes ou espèces de corps qui sont sur la terre, si ce n'est qu'on vienne au-devant des causes par les effets et qu'on se serve de plusieurs expériences particulières |
Méth. VI, 3 |
esprit |
Communiquer au public le peu que j'aurais trouvé, et convier les bons esprits à tâcher de passer plus outre, en contribuant, chacun selon son inclination et son pouvoir, aux expériences qu'il faudrait faire |
Méth. VI, 2 |
esprit |
Ils [les philosophes anciens] élèvent fort haut les vertus, et les font paraître estimables par-dessus toutes les choses qui sont au monde |
Méth. I, 10 |
estimable |
Quoique je ne fisse pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d'état de celle que je n'espérais point pouvoir acquérir qu'à faux titres |
Méth. I, 13 |
état |
Il ne me semble pas aussi que vous prouviez rien contre moi en disant que l'idée de Dieu qui est en nous n'est qu'un être de raison ; car cela n'est pas vrai, si par un être de raison l'on entend une chose qui n'est point, mais seulement si toutes les opérations de l'entendement sont prises pour des êtres de raison, c'est-à-dire pour des êtres qui partent de la raison, auquel sens tout ce monde peut aussi être appelé un être de raison divine, c'est-à-dire un être créé par un simple acte de l'entendement divin |
Rép. II, 10 |
être [2] |
Qui servent à élargir et à étrécir les entrées |
Pass. I, 15 |
étrécir |
J'estimais fort l'éloquence, et j'étais amoureux de la poésie ; mais je pensais que l'une et l'autre étaient des dons de l'esprit plutôt que des fruits de l'étude |
Méth. I, 9 |
étude |
Sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études, au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes |
Méth. I, 6 |
étude |