Quand je vous écris, je me laisse conduire à ma plume |
liv. XV, lett. X |
à |
Ce sera à vos oreilles à qui j'ajusterai la cadence de mes périodes |
liv. VII, lett. XX |
à |
Si vous vous accompagnez en ce voyage de vos muses et de vos papiers, nous n'aurons que faire pour nous entretenir |
Lettr. I, 16 |
accompagner |
Est-il possible que celui-là m'estime, en l'estime duquel tous nos ennemis s'accordent ? |
Lett. I, 2 |
accorder |
Me promenant un jour, à l'accoutumée |
le Prince, avant-propos |
accoutumé, ée |
Vous agirez donc à l'accoutumée, par le seul sentiment de la vertu |
liv. VIII, lett. IV |
accoutumé, ée |
Ce n'est pas vous, Monseigneur, à qui on en peut faire accroire |
liv. VI, lett. VI |
accroire |
Ce n'est point, madame, et ce ne peut point être votre dessein d'acharner les fidèles contre les fidèles |
Disc. à la Régente. |
acharner |
Je n'ai point trouvé étrange de les voir arrivés où je les avais vus s'acheminer |
7e Disc. sur la cour. |
acheminer |
Il y a toujours de l'imperfection aux oeuvres de la nature, et elle n'apporte jamais tant de soin à l'achèvement de ce qu'elle fait qu'elle ne laisse quelque côté plus faible |
Les Romains. |
achèvement |
Il y a des gens qui gagnent leur réputation par supercherie, mais la vôtre est un légitime acquêt |
Livre V, Lettre X |
acquêt |
J'apporte un entier acquiescement d'esprit à tout ce que vos lettres contiennent |
Liv. V, Lett. X |
acquiescement |
Je ne puis m'imaginer qu'il y ait encore quelqu'un qui n'acquiesce à la fin à votre grand jugement |
Liv. I, Lett. II |
acquiescer |
Faites-moi la faveur de croire que je suis l'homme du monde le moins affairé d'argent et le plus ennemi de toutes sortes d'affaires |
Lettr. inédites, CXXXIV, éd. Tamizey Larroque |
affairé, ée |
Rien ne se refuse dans les embrassements d'une femme artificieuse.... les moindres de ses afféteries emportaient les grâces des criminels |
le Prince, ch. X |
afféterie |
Et ainsi, c'est vous qui êtes l'affronteur |
Liv. VII, lett. IV |
affronteur, euse |
Il paraît que leur intention a plutôt été d'instruire que d'agréer |
à Richelieu |
agréer [1] |
Elles sont souvent aux aguets et aux embûches |
4e disc. sur la Cour. |
aguets |
Toute ma conversation se passe à dire grand merci à ceux qui me disent : Dieu vous soit en aide |
Lett. 42, liv. VII |
aide |
Ne vous souvenez-vous plus des premiers consuls, dont les paroles sentaient les aulx et la viande crue ? |
Lettr. I, 9 |
ail |
Vous n'aurez plus de moi que des prières et des remerciements, et je vous ferai bien avouer que j'importune mieux que je ne loue ; qu'ainsi ne soit, madame, je vous envoie déjà plusieurs maux en même temps |
liv. VII, lett. 23 |
ainsi |
Il est venu arrêter les pensées vagues de l'esprit humain et fixer ses raisonnements en l'air |
Socrate, Disc. 1 |
air [1] |
Vous avez trouvé toutes choses si aisées qu'elles se pouvaient quasi faire d'elles-mêmes |
Liv. IV, lett. 18 |
aisé, ée |
Dès le lendemain de la représentation il reçut un ajournement personnel |
Le prince, ch. XX |
ajournement |
Ils ne connaissent point ces relâchements, ces ajustements, comme on parle aujourd'hui en Italie |
6e disc. s. la cour. |
ajustement |
Il n'est pas aisé de nous ajuster ensemble |
liv. 7, lettre 12 |
ajuster |
Ils mettent leurs avis à l'alambic et les réduisent à néant à force de les subtiliser |
3e disc. s. la cour. |
alambic |
C'était une aliénation de sens, une maladie surnaturelle |
Socrate, disc. 3 |
aliénation |
Pas une pierre ne pousse hors de son alignement |
le Prince, ch. 14 |
alignement |
Je voudrais que la copie fût ex vera recensione Capellani [d'après la vraie révision de Chapelain], et qu'il prît la peine de la diviser en plusieurs sections, ou, pour parler Rocolet [c'était son imprimeur], en des alinéa, comme sont tous mes discours, qui est une chose qui aide extrêmement celui qui lit et démêle bien la confusion des espèces |
Lett. inédites, LXI (éd. Tamizey Larroque) |
alinéa |
Moi qui suis le plus superstitieux de tous les auteurs et de tous les allégateurs |
Entret. IX |
allégateur |
Je n'ai guère meilleure opinion de la sagesse du philosophe Tubero [La Mothe Le Vayer], autrement du perpétuel allégateur |
Lett. inédites, LVII (éd. Tamizey Larroque). |
allégateur |
C'est cette demoiselle que vous estimez si fort, qui vous allègue sans cesse et qui rend de grands témoignages à votre mérite |
I, 263 |
alléguer |
Toutes vos inclinations vont à la grandeur |
t. I, p. 189 |
aller [1] |
Bien qu'il soit infiniment sensible à la misère et aux plaintes de son peuple, il n'a pu néanmoins s'empêcher de l'amaigrir |
Le Prince, ch. 17 |
amaigrir |
Je choisis les oiseaux qui sont engraissés de sucre, et me nourris de l'âme du fruit |
liv. II, lett. 4 |
âme |
Que ne doivent point faire [sur moi] vos lettres si honnêtes et si amoureuses ! |
Lett. à Conrart, 25 av. 1647, liv. XVI, dernière lettre |
amoureux, euse |
Avec ces belles maximes et cette antipolitique.... ils ont gouverné le monde |
2e Discours, De la Cour. |
antipolitique |
On peut opposer les deux Scaligers à la plus savante antiquité |
dans BOUHOURS |
antiquité |
Il ne se passe nuit que les morts ne s'aperçoivent avec des formes étranges et un attirail épouvantable |
le Prince, ch. VII |
apercevoir |