Mais d'une vertu à leur mode et qui ne les empêche pas de faire mille maux, et de manquer à faire mille biens |
Lett. à Mme de la Viefville, 13 déc. 1710 |
mode [2] |
Mlle de Marsilly prétend que Saint-Cyr est présentement à la mode |
Lett. à Mme de Brinon, t. II, p. 226, dans POUGENS |
mode [2] |
M. le maréchal de Berwick, présentement l'homme à la mode, et digne de l'être |
Lett. au D. de Noailles, t. V, p. 101 |
mode [2] |
Travaillez avec modération pour travailler longtemps |
Lettre à Mme de la Viefville, 5 oct. 1705 |
modération |
M. de Vendôme modérera en Italie le feu du roi d'Espagne : mais qui modérera le sien ? |
t. II, p. 155, dans POUGENS |
modérer |
Vous ne connaissez pas la moitié de ma tendresse pour vous |
Lett. à M. d'Aubigné, 12 juillet 1678 |
moitié |
Je bouffe si peu par ma personne, qu'il faut que je bouffe par mes habits ; Mlle d'Aumale voudrait bien bouffer aussi, et n'avoir pas un taffetas mollasse |
cité dans le J. des Débats, 20 janv. 1863 |
mollasse |
Le monde, et surtout MM. les évêques sont très mécontents de ce qu'on vient de faire pour les nouveaux convertis |
Lett. au card. de Noailles, 3 janv. 1698 |
monde [1] |
Le monde est un menteur, il nous promet des plaisirs, et il ne donne que des peines |
Lett. à Mme de Fontanes, 1695 |
monde [1] |
Je dînai il y a quelques jours chez M. Ponchartrain : il fit beaucoup de railleries assez aigres sur le monseigneur que les évêques se donnent |
Lett. au cardin. de Noailles, 12 oct. 1695 |
monseigneur |
Pourquoi monsieur de Meaux ne dit-il mot ? |
Lett. au card. de Noailles, 10 mars 1702 |
monsieur |
Soyez le mieux monté et le plus mal couché des capitaines du régiment |
Lett. à d'Aubigné, t. I, p. 90, dans POUGENS |
monté, ée |
Il vaut mieux me laisser montrer à lire à Mlle de la Tour |
Lett. à Mlle de Caylus, 6 juillet 1717 |
montrer |
Je la vois entre son mari mourant, son fils à demi mort, sa belle-fille frappée d'un mal incurable |
Lett. à Mme de Caylus, 28 mai 1717 |
mort, orte [1] |
Je ne suis point à moi ; tous mes amis doivent me regarder comme morte pour eux |
Lett. à Mme de Brinon, t. II, p. 232, dans POUGENS |
mort, orte [1] |
Je ne suis point fort triste, nous n'en avons point de nouveaux sujets ; mais la mort est préférable à la vie |
Lett. au duc de Noailles, t. V, p. 92, dans POUGENS. |
mort [3] |
Faites bien comprendre à nos soeurs en quoi consiste la mort au monde |
Lettre à Mme de Glapion, t. III, p. 194, dans POUGENS. |
mort [3] |
Je ne connais personne qui ait autant de besoin que vous, monseigneur, d'une mort continuelle à tout intérêt et à toute passion |
Lett. au cardinal de Noailles, 30 avril 1697 |
mort [3] |
J'ai dit aussi que je croyais qu'il faudrait, quand il sera tout à fait résolu, en dire un petit mot au roi ; je voudrais que ce mot passât par vous |
Lett. au card. de Noailles, 27 janvier 1699 |
mot |
J'ai lu votre lettre au roi, qui l'a entendue au premier mot |
Lett. à Mme de Dangeau, t. VII, p. 81, dans POUGENS. |
mot |
S'il faut absolument que je dise mon mot, je commencerais par la douceur |
Lett. à Mme de Dangeau, 16 mai 1708 |
mot |
Je plains Mlles de Barneval, si elles perdent leur mère : je ne puis plaindre ceux qui meurent |
Lett. à Mme de Caylus, t. VI, p. 172, dans POUGENS |
mourir |
En mourrai-je moins, me direz-vous ? vous mourrez plus tard : chaque instant de votre vie m'est précieux |
Lettre à Mme de Glapion, 27 déc. 1716 |
mourir |
M. de Barbezieux meurt à la fleur de son âge, dans une très grande fortune, et à la veille d'une fortune encore plus grande |
Lett. au D. de Noailles, 7 janv. 1701 |
mourir |
Le comte d'Estrées meurt de peur que ce ne soit une grossesse |
Lett. au D. de Noailles, 11 déc. 1700 |
mourir |
Mlle d'Aumale meurt d'ennui de tout ce qu'elle voit ici ; toute la maison est en larmes |
Lett. à Mme de Caylus, 28 nov. 1716 |
mourir |
Non que je croie qu'il faut laisser mourir de faim le vice, mais parce qu'il est juste de ne le nourrir qu'après avoir bien engraissé la vertu |
Lett. au duc de Noailles. t. V, p. 62, dans POUGENS. |
mourir |
Qu'elles vivent comme des anges ! qu'elles ne songent qu'à mourir à elles-mêmes ! |
Lett. à Mme de Fontaines, t. III, p. 140, dans POUGENS. |
mourir |
Mourez au monde : ne le reprenez pas au parloir après l'avoir renoncé à la grille |
Lett. à Mlle de Champlebon, 4 mars 1706 |
mourir |
Dans une affaire ecclésiastique nous ne devons avoir que le mouvement que notre pasteur nous donnera |
Lett. au card. de Noailles, 29 août 1697 |
mouvement |
L'abbé de Fénelon m'avait dit que le moyen court contenait les mystères de la plus sublime dévotion |
Lett. à Mme de St-Géran, 12 mai 1694 |
moyen [2] |
Le roi m'ordonne de vous dire de ne point faire de mystère de cette lettre s'il y a quelque utilité à parler |
Lett. au card. de Noailles, 13 mai 1697 |
mystère |
Vous devez à Dieu une reconnaissance toute particulière ; car il vous a donné un excellent naturel |
Lett. à Mme de Bouju, t. V, p. 266, dans POUGENS |
naturel, elle |
Pourquoi me faire des excuses de me parler naturellement ? |
Lett. à Mme de R. 11 oct. 1693 |
naturellement |
C'est assez, ce me semble, de déplorer les pertes publiques ; c'est peu pour moi d'en être navrée |
Lett. à Mme de Dangeau, 4 sept. 1704 |
navrer |
Je suis née pour mourir des maux d'autrui |
Lett. à Mme de Caylus, 30 août 1716 |
né, née |
Nous serions tous assez riches, si nous ne voulions que le nécessaire |
Lett. à Mme de Caylus, t. VI, p. 107, dans POUGENS |
nécessaire |
Soyez ponctuelle, je vous prie, nette et précise en affaires : adressez-vous directement à moi |
Lettre à Mme de la Viefville, 6 déc. 1705 |
net, ette, |
Il est sûr qu'elle a appris à parler du nez, à rire sans en avoir envie |
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 163, dans POUGENS |
nez |
Je sais qu'une favorite ou nièce d'abbesse est la plus mauvaise de toutes les éducations |
Lett. à Mme de la Viefville, 3 avril 1707 |
nièce |