Je ne suis pas fort portée, ma chère nièce, à demander des grâces |
Lett. à Mme de Caylus, 17 juill. 1701 |
porté, ée |
Rien de plus agréable que de se bien porter, et de savoir qu'il y a des gens qui craignent qu'on ne se porte mal |
Lett. à d'Aubigné, 24 juill. 1680 |
porter [1] |
Je suis ravie, Monseigneur, de ce que vous prendrez possession jeudi ; je joindrai mes prières aux vôtres, pour que Dieu donne sa bénédiction à tout ce que vous allez faire |
Lett. au cardin. de Noailles, 8 nov. 1695 |
possession |
N'avez-vous pas vos coutumes dans vos maisons pour faire prendre vos austérités par degrés aux postulantes ? |
Lett. à Mme de la Viefville, 24 oct. 1705 |
postulant, ante |
J'espère que Fronsac ne vous embarrassera pas plus que de raison ; c'est la plus aimable poupée qu'on puisse voir |
Lett. au duc de Noailles, 22 mai 1711 |
poupée |
Est-ce qu'en travaillant pour elles, vous travaillez pour l'amour d'elles ? |
Lett. à Mme de Viefville, 20 juin 1708 |
pour [1] |
Sans doute on pousse trop loin l'aversion de votre religion [le protestantisme] ; mais ne poussez-vous pas trop loin aussi les préventions de votre enfance ? |
Lett. à M. de Villette , 16 juill. 1684 |
pousser |
On peut vous donner un plein pouvoir, sans craindre que vous en abusiez |
Lett. au card. de Noailles, 3 janv. 1699 |
pouvoir [2] |
Je pratique ce que je vous conseille |
Lett. à Mme de Glapion, 14 oct. 1699 |
pratiquer |
Je vous écris avec une grande précipitation : j'attends le roi d'un moment à l'autre |
Lett. au card. de Noailles, 28 sept. 1695 |
précipitation |
Les nouvelles d'Angleterre sont très mauvaises : les jésuites y ont trop précipité les choses |
Lett. à Mme de St-Géran, 5 sept. 1688 |
précipiter |
Je crois avec vous, ma chère fille, qu'un roi est un grand prédicateur, et un prédicateur fort persuasif |
Lett. à Mme de Fontaines, t. III, p. 140, dans POUGENS. |
prédicateur |
J'ai été des premières à envoyer ma vaisselle : vous y perdrez plus que moi |
Lett. au duc de Noailles, 9 juin 1709 |
premier, ière |
Où avez-vous pris, mon cher duc, que je suis affligée des discours des courtisans, vous qui savez que nous vivons d'injures ? |
Lett. au D. de Noailles, t. V, p. 98, dans POUGENS |
prendre |
Je prends trop sur moi, pour que le corps ou l'esprit n'y succombe pas |
Lett. à l'abbé Gobelin, 27 oct. 1675 |
prendre |
J'ai pris ce moment-là pour demander au roi, qu'on ne fasse rien là-dessus que par vous |
Lett. au card. de Noailles, 29 août 1697 |
prendre |
C'est ce qui prend tout l'argent et toute l'attention |
Lett. au duc de Noailles, 13 fév. 1711 |
prendre |
Cette phrase m'a la mine d'être irrégulière ; mais nous n'y regardons pas de si près |
Lett. au duc de Noailles, 14 janv. 1701 |
près |
Les présidents à mortier étaient assez ridicules avec leurs mortiers sur la tête, qui de loin paraissaient de ces boîtes plates de confitures |
Lett. à M. de Villarceaux, 27 août 1660 |
président |
Grande presse à l'épouser ; on me la demande tous les jours |
Lett. à M. de Villette, 23 mai 1683 |
presse [1] |
Votre bon coeur est pressé de reconnaissance et d'amitié pour moi |
Lett. à Mme Glapion, 15 déc. 1718 |
pressé, ée |
J'avais si peu songé au dessein qu'elle me prêtait, que.... |
Lett. à Mme de St-Géran, 1er avril 1679 |
prêter |
Elle a envoyé chercher les preuves de mon frère, brillantes comme le soleil |
Lett. à Mme de Caylus, 7 mars 1718 |
preuve |
Vous savez mieux que personne combien il est inutile de me prévenir ou de chercher à me gagner |
Lett. au duc de Noailles, t. v, p. 249, dans POUGENS. |
prévenir |
Je suis vieille et prévoyante : je vous en parle pour la dernière fois |
Lett. à M. de Villette, 24 avr. 1707 |
prévoyant, ante |
Pour moi, je n'ai qu'à prier et à mourir ; et je n'en suis pas fâchée |
Lett. à Mme de Caylus, 31 déc. 1716 |
prier |
Qu'elle fasse tous les jours la prière en public ; comptez qu'on doit cet exemple à ses domestiques |
Lett. à M. d'Aubigné, 28 fév. 1678 |
prière |
Quelle cruauté que la guerre ! et pourquoi tous ces princes se persécutent-ils les uns les autres, et font-ils périr tant d'hommes ? |
Lett. à Mme des Ursins, 18 juill. 1706 |
prince |
Je n'aurais jamais cru qu'on pût être prince et sensible |
Lett. au duc. de Noail. 11 déc. 1700 |
prince |
Voilà, monseigneur, de ces avis que je vous donnerai, afin que vous sachiez comment les choses sont prises ici |
Lett. au card. de Noailles, 10 nov. 1695 |
pris, ise |
J'ai vu ce matin M. de Meaux, bien convaincu qu'il faut laisser Mme Guyon en prison |
Lett. au card. de Noailles, 21 mai 1701 |
prison |
Il vous donne le prix de la beauté, le prix de l'esprit, le prix de la vertu |
Lett. à Mme de Pommereuil, 10 juillet 1655 |
prix |
Mme de Dangeau me propose de coucher dans le lit de M. l'évêque de Chartres : il ne s'en servirait de sa vie après une telle profanation |
Lett. à Mme de Caylus, 1er avril 1718 |
profanation |
Qui est plus prompte que Mme de Brinon et moi ? |
Lett. à Mme du Peron, 25 oct. 1686 |
prompt, ompte |
Mon expérience à la cour m'a appris que rien n'y était plus rare que l'à-propos |
Lett. au duc de Noailles, 21 déc. 1700 |
propos |
Les prudes sont la société la plus convenable aux jeunes personnes |
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 167, dans POUGENS |
prude |
Je ne suis chargée de rien ; c'est une pure question que je vous fais |
Lett. au card. de Noailles, 18 oct. 1695 |
pur, ure |
Dites à Mme d'Aubigny que, si la lettre est purement d'elle, il faut qu'elle se soit prodigieusement formé l'esprit |
Lett. à M. d'Aubigné, 18 janv. 1683 |
purement |
Gentilhomme de nos parents, et digne de cette qualité par son indigence |
Lett. à Mme de Caylus, 11 juin 1717 |
qualité |
Votre vertu m'a plus liée à vous que la qualité de fille de Saint-Cyr |
Lett. à Mme de la Viefville, 24 oct. 1705 |
qualité |