Vous voyez, vous peignez tout si noir, que, si j'aimais la solitude, vous me la feriez haïr |
Lett. à l'abbé, t. I, p. 67, dans POUGENS |
noir, oire |
Ils avaient un dessein formé de se servir de mon amitié, de ma crédulité, de mon crédit pour établir cette nouveauté à la cour |
Lett. au card. de Noailles, 29 mai 1697 |
nouveauté |
Dans les temps de sa vie où il était le plus dissipé et noyé dans le commerce des dames, je l'ai toujours vu droit, sincère et même sévère sur la religion |
Lett. au card. de Noailles, 18 oct. 1695 |
noyé, ée |
Presque tous les hommes noient leurs parents et leurs amis, pour dire un mot de plus au roi et pour lui montrer qu'ils lui sacrifient tout |
Lett. au card. de Noailles, 15 nov. 1695 |
noyer [2] |
Elle profitera peu de ma faveur ; une autre la porterait aux nues, mais vous connaissez mon humeur |
Lett. à M. d'Aubigné, 3 sept. 1684 |
nue |
Il est dangereux de l'habituer [Louis XV enfant] à obéir aveuglément : car ou il serait gouverné, ou il voudrait être obéi de même |
Lett. à Mme la duch. de Ventadour, 14 juin 1715 |
obéir |
Mme la duchesse d'Orléans est un objet de pitié |
Lett. à Mme de Caylus, 2 sept. 1717 |
objet |
Je compte sur quelque part dans vos prières, à cette grande fête, et je n'oublierai pas mes obligations là-dessus |
Lett. au card. de Noailles, 23 déc. 1705 |
obligation |
Je suis obsédée ou de femmes que je méprise, ou d'hommes qui ne m'aiment point |
Lett. à Mme de Glapion, 31 juillet 1712 |
obséder |
Abandonnez-vous à Dieu, ma très chère, laissez-vous conduire les yeux bandés |
Lett. à Mme de la Maisonfort, 12 déc. 1690 |
oeil |
Je fus tout yeux pendant dix ou douze heures de suite |
Lett. à Mme de Villarceaux, 27 août 1660 |
oeil |
Qu'est-ce que toutes ces vanités, tous ces plaisirs pour qui est dégoûtée du monde et de ses oeuvres ? |
Lett. à Mme de St-Géran, t. II, p. 101, dans POUGENS |
oeuvre |
J'envie bien l'état de cet homme qui passe sa vie en bonnes oeuvres |
Lett. à Mme de Caylus, t. VI, p. 210, dans POUGENS |
oeuvre |
Je vous demande pardon, monseigneur, de vous en fatiguer ; mais ce serait une bonne oeuvre, et c'est une grande excuse |
Lett. au card. de Noailles, 1701 |
oeuvre |
Je ne vous ai point rendu de mauvais offices auprès du roi |
Lett. à M. de Villette, 9 avril 1682 |
office [1] |
Je dis l'office de la Vierge : quoique ce soit avec de grandes distractions, c'est toujours un temps destiné à Dieu et passé avec lui |
Lett. à l'abbé Gobelin, 11 déc. 1674 |
office [1] |
Il convient que vous n'officiiez pas au service de feu M. l'archevêque |
Lett. au card. de Noailles, 15 nov. 1695 |
officier [1] |
On aime les gens, on en est aimé, on en est sûr, on les néglige, on ne se contraint point avec eux |
Lett. à d'Aubigné, 2 mars 1681 |
on |
J'ai eu un terrible orage à essuyer ; je ne me mêlerai plus d'aucune affaire |
Lett. à Mme de St Géran, 27 août 1704 |
orage |
Qu'elle vienne samedi ou dimanche après dîner à Saint-Cyr ; ce sont les jours où j'y vais le plus ordinairement |
Lett. au card. de Noailles, 3 mai 1700 |
ordinairement |
On vous souffrira avec tous vos défauts : robe d'ouate, écharpe, bonnets, serviettes sur la tête, ce sont tous ceux que je vous connais |
Lett. à Mme de Dangeau, 19 déc. 1687 |
ouate |
J'ai toujours ouï dire que les femmes doivent désirer d'être oubliées |
Lett. à M. d'Aubigné, 18 juillet. 1684 |
oublié, ée |
Les deux montagnes se joindront par quarante-sept arcades, solidement bâties : c'est, de l'aveu de tout le monde, un ouvrage digne des Romains et du roi |
Lett. à Mme de St Géran, 28 juill. t. II, p. 129, dans POUGENS. |
ouvrage |
Il vient de m'arriver vingt-cinq Flamands pour le linge ouvré comme celui de Courtray |
Lett. à d'Aubigné, 6 oct. 1682 |
ouvré, ée |
Il me sera difficile d'oublier tous ces lundis où j'avais le plaisir de vous ouvrir mon coeur sur toute sorte de sujets |
Lett. au card. de Noailles, 24 oct. 1700 |
ouvrir |
La vie des saints est en mépris : Grenade, Rodriguès, Saint-François de Sales sont à peine ouverts |
Lett. au card. de Noailles, 19 fév. 1701 |
ouvrir |
Si vous vous ouvriez à moi, vous y trouveriez des secours, des complaisances, des consolations |
Lett. à M. d'Aubigné, 12 juill. 1681 |
ouvrir |
Ce que vous n'imaginerez seulement pas, c'est la beauté des chevaux que montaient les pages de la grande et de la petite écurie, qui les menaient très adroitement |
Lett. à Mme de Villarceaux, 27 août 1660 |
page [2] |
Les pages de la chambre étaient vêtus de casaques de velours couleur de feu, chamarrées d'or |
ib. |
page [2] |
Je crains que vous ne fassiez pas bien le pain d'orge ; personne ne s'en accommode en potage ; j'en ai mangé avec du froment, qui est très bon |
Lett. à Mme de la Viefville, 4 décembre 1709 |
pain |
J'avais espéré dans ce voyage plus de repos pour mon corps et plus de paix pour mon esprit que je n'en trouve ici |
Lett. à l'abbé Gobelin, 9 février 1675 |
paix |
Quand viendrez-vous, monseigneur, prendre le pallium ? |
Lett. au card. de Noailles, 6 nov. 1695 |
pallium |
Je vais consulter M. Fagon, et je lui parlerai de l'humeur pancréatique, si je puis retenir ce mot |
Lett. à Mme de Brinon, t. II, p. 193, dans POUGENS |
pancréatique |
Plus on approfondit tout ce qui a rapport à ce pantalon suisse, plus on trouve de preuves de son incroyable vanité |
Lett. au D. de Noailles, 19 juin 1710 |
pantalon |
Paperassez à votre aise ; vous me rendrez ces papiers à votre grand loisir |
Lett. à Mme de Glapion, 21 nov. 1718 |
paperasser |
Il est plus aisé d'arranger tout sur le papier que d'exécuter |
Lett. au Card. de Noailles, 6 oct. 1699 |
papier |
Que direz-vous de moi ? c'est demain le jour de Pâques ; et j'ai passé la soirée à jouer au trictrac avec M. de Montchevreuil |
Lettr. à M. Dangeau, 5 sept. 1718 |
pâque |
Je vous conjure de ne paraître dans cette affaire-là que le moins que vous pourrez |
Lett. au duc de Noail. t. v, p. 248, dans POUGENS |
paraître |
Un paralytique auquel je ne fais aucun bien, et qui n'entend parler de moi que depuis hier, de moi dont la fortune a commencé par un paralytique |
Lett. au card. de Noailles, 12 déc. 1701 |
paralytique |
J'avais lu la lettre de M. de Rheims, ou plutôt parcouru, car ces matières-là m'ennuient fort |
Lett. à Mme de Caylus, 8 janv. 1717 |
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