Persuadé qu'il ne faut pas se dégrader de son consentement, mais souffrir ce que la loi du plus fort voudra faire |
Lett. à Mme de Caylus, 11 sept. 1716 |
loi [1] |
Il est bien difficile de juger et de conduire de si loin |
Lett. au card. de Noailles, 2 fév. 1703 |
loin |
Les nouvelles d'Espagne sont un peu longues à venir |
Lett. au duc de Noailles, 9 mai 1712 |
long, ongue |
L'essentiel est de ne jamais agir contre la lumière intérieure |
Lett. à Mme de Vantadour, 18 mars 1700 |
lumière |
Il faut me donner les affaires toutes mâchées ; je ne puis donner un moment aux miennes |
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 164, dans POUGENS |
mâché, ée |
Un Flamand a donné le dessin d'une machine pour Marly, qui sera une des merveilles du monde |
Lett. à l'abbé Gobelin, 2 juin 1682 |
machine |
Adieu, ma chère madame ; c'est bien moi, qui ne sais de quoi remplir mes lettres |
Lett. à Mme la M. de Dangeau, t. VII, p. 108, dans POUGENS. |
madame |
La magnificence est la passion des dupes |
Lett. à M. d'Aubigné, 26 sept. t. I, p. 145, dans POUGENS. |
magnificence |
Si le roi d'Espagne maigrit et part [meurt] de cette manière-là, il sera difficile de ne pas soupçonner Alberoni |
Lett. à Mme de Caylus, 11 sept. 1716 |
maigrir |
Trouvez-vous-y pour donner la main à Mme de Montespan |
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 170, dans POUGENS |
main |
L'expérience m'a appris qu'on donne souvent à des personnes qui prennent de toute main |
Lett. au card. de Noailles, 1er juin 1699 |
main |
Le roi est fort content d'avoir mis la dernière main au grand ouvrage de la réunion des hérétiques |
Lett. à Mme de St-Géran, 25 oct. 1685 |
main |
Cela est bon pour une demoiselle de St-Cyr : mais une véritable abbesse ! |
Lett. à Mme de la Viefville, 4 mars 1706 |
mais |
Nous aurons une très belle maison à Paris pour cinq cents écus |
Lett. à M. d'Aubigné, 15 mars 1678 |
maison |
La chute des maisons religieuses ne commence jamais par le désintéressement |
Mme du Pérou, t. III, p. 170, dans POUGENS |
maison |
Je passe une partie des miens [jours] dans ma maison de ville qui est un assez vilain cabaret |
Lett. à Mme de Ventadour, 24 sept. 1714 |
maison |
Quand j'aurai une maison montée |
Lett à M. d'Aubigné, 1er janv. 1681 |
maison |
Enfin sa maison fut plus d'une heure à passer et à être admirée |
Lett. à Mme de Villarceaux, 27 août 1660 |
maison |
Je suis peu maîtresse de mon temps |
Lett. au card. de Noailles, 28 juill. 1698 |
maîtresse |
Je voudrais que vous sussiez que la maîtresse des novices est la plus importante charge de la maison, et, en un sens, plus que la supérieure |
Lett. à Mme de la Viefville, 20 juin 1708 |
maîtresse |
Les enfants voient fort bien les vices ou les vertus de leurs maîtresses ; il faut parler à une fille de sept ans aussi sensément qu'à une de vingt |
ib. 9 avril 1713 |
maîtresse |
Ne soyez point en peine de ma santé, elle est délicate : un rien la dérange : souvent des maux, jamais de maladie |
Lett. à Mme d'Aubigné, 22 oct. 1681 |
mal, ale |
Je ne puis continuer ma lettre : on parle d'ouvrir le mal du roi en quatre |
Lett. au card. de Noailles, 7 sept. 1697 |
mal, ale |
Je vous assure que ceux qui disent et qui écrivent que vous êtes mal avec moi sont mal instruits : vous n'y avez jamais été si bien |
Lett. au card. de Noailles, 24 mars 1706 |
mal, ale |
C'est mon avis ; si vous ne le suivez pas, nous n'en serons pas plus mal ensemble |
Lett. à M. d'Aubigné, t. II, p. 146, dans POUGENS |
mal, ale |
Nous ne sommes pas si mal que nos ennemis le croient, et que nous le disons souvent nous-mêmes |
Lett. au duc de Noailles, 3 mai 1705 |
mal, ale |
Je vous ai répondu par avance que je suis très malhabile en affaires |
Lett. à Mlle de la Viefville, 14 oct. 1705 |
malhabile |
Quand je songe à mon personnage, je crains toujours d'avoir des amis : il y a un malheur attaché à tout ce que je protége |
Lett. à Mme de Caylus, 5 fév. 1717 |
malheur |
Quand vous vous trouverez malheureux, songez aux plus malheureux que vous : la recette est infaillible |
Lett. à d'Aubigné, 20 oct. 1681 |
malheureux, euse |
Si j'avais dans ma manche une fille de cent mille écus que vous refusassiez dans l'espoir d'être heureux avec Mlle de Florigni, je vous approuverais |
Lett. à M. d'Aubigné, 19 sept. t. I, p. 148, dans POUGENS. |
manche [2] |
On a été très content du mandement que M. le cardinal a fait pour les prières publiques |
Lett. au duc de Noailles, 9 juin 1709 |
mandement |
Il n'avait mangé du bien de sa femme que douze mille francs |
Lett. au d. de Noailles, 11 juin 1703 |
manger [1] |
J'ai une manière de rhumatisme dans la tête et partout le corps |
Lett. à M. d'Aubigné, t. I, p. 170, dans POUGENS |
manière |
Jugez, madame, de ce que je souffre de vous savoir avec la reine, manquant de tout |
Lett. à Mme des Ursins, 4 juill. 1706 |
manquer |
Adieu, madame, ne me soupçonnez jamais de vous manquer |
Lett. à Mme de Brinon, t. II, p. 238, dans POUGENS |
manquer |
Je ne voudrais pas manquer à ce que je dois à mon ancien ami ; je voudrais encore moins manquer à ce que je dois à ma conscience |
Lett. au card. de Noailles, 10 août 1701 |
manquer |
J'ai connu une dame qui s'est ruinée à acheter tout ce qu'elle trouvait à bon marché |
Lett. à Mme de Fontaines, 1695 |
marché [1] |
Marchez bien droit et bien sûrement, monseigneur, dans l'affaire de Mme de Mondouville |
Lett. au card. de Noailles, 11 janv. 1706 |
marcher [1] |
Les maréchaux précédaient le roi, devant lequel on portait un dais de brocard |
Lett. à M. de Villarceaux, 27 août 1660 |
maréchal |
Les meilleurs mariages sont ceux où l'on souffre tour à tour, l'un de l'autre, avec douceur et avec patience |
Avis à la duch. de Bourg. Leti. t. III, p. 205, dans POUGENS |
mariage |