Des caresses qui ne faisaient que croître et embellir |
HAMILTON
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Gramm. 11 |
croître |
Une passion qui ne fait que croître et embellir |
VOLTAIRE
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Lett. à Cath. 63 |
croître |
Ses soupçons ne firent que croître et embellir |
HAMILTON
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Gramm. 8 |
embellir |
Embellir à peu de frais une partie de la ville |
FÉNELON
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Tél. XI |
frais [2] |
Chacun veut de la vie embellir le passage |
GILBERT
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Le 18e siècle. |
passage |
Les arts consolateurs vont embellir nos villes |
CHÉNIER M. J.
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ib. I, 2 |
consolateur, trice |
Viens embellir cette âme esclave de la tienne |
VOLTAIRE
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Scythes, III, 2 |
embellir |
Sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir |
MOLIÈRE
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Comtesse, 1 |
embellir |
La phrase de croître et d'embellir semblait n'avoir été faite que pour elle |
HAMILTON
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Gramm. 4 |
embellir |
Ce More l'adorait ; son front victorieux Sut à force d'exploits s'embellir à ses yeux |
DUCIS
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Othel. I, 7 |
embellir |
Ce torrent qui menaçait les campagnes ne coule plus que pour les embellir et les fertiliser |
BONNET
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Ess. Psyché, ch. 74 |
fertiliser |
Et, cherchant sur la brèche une mort indiscrète, De sa folle valeur embellir la gazette |
BOILEAU
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Sat. VIII |
gazette [1] |
Il a un mouvement de tête et je ne sais quel adoucissement dans les yeux, dont il n'oublie pas de s'embellir |
LA BRUYÈRE
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13 |
adoucissement |
L'approche de l'air de la cour a donné à son ridicule de nouveaux agréments, et sa sottise tous les jours ne fait que croître et embellir |
MOLIÈRE
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Comt. d'Escarb. 1 |
croître |
On commence à sentir que le charme de l'air, phrasé à l'italienne, manque à la scène de l'Opéra français pour l'animer et l'embellir |
MARMONTEL
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Oeuv. t. v, p. 105 |
phrasé, ée |
Mais ta jeune et brillante image, Que le regret vient embellir, Dans mon sein ne saurait vieillir : Comme l'âme, elle n'a point d'âge |
LAMARTINE
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Médit. I, 9 |
âge |
Et mille autres encore, effrontés ornements, Serpentent sur son sein, pendent à ses oreilles ; Les arts pour l'embellir ont uni leurs merveilles |
GILBERT
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XVIIIe siècle. |
effronté, ée, |
Rendre crûment la vérité commune est le talent d'un ouvrier ; faire mieux que n'a fait la nature elle-même et l'embellir en l'imitant est l'art réservé au génie |
MARMONTEL
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Élém. litt. Oeuvres, t. VII, p. 45, dans POUGENS |
crûment |
C'est cette habileté à orner et à embellir un discours qui met de la différence entre un homme disert et un homme éloquent |
ROLLIN
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Traité des Ét. liv. III, ch. 3, § 3 |
disert, erte |
Ces trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir ? |
RACINE
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Brit. II, 3 |
ensevelir |
Ces trésors dont le ciel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir ? |
RACINE
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Brit. II, 3 |
trésor |
C'est l'imagination qui gâte tout, à force de tout embellir |
MAINTENON
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Lett. à Mme de Caylus, 26 nov. 1716 |
imagination |
Ô Paix ! infante des cieux, Toi que tout heur accompagne, Viens vite embellir ces lieux Avec l'infante d'Espagne |
LA FONTAINE
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Ode II |
infant, ante |
Tous les termes sont inférieurs à ses actions [du roi] ; et partant reconnaissons l'avantage qu'a notre matière ; on donne des enrichissements aux autres, mais il les faut prendre de celle-ci, et tâcher seulement de ne pas gâter ce qu'il n'est pas possible d'embellir |
GUEZ DE BALZAC
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le Prince, ch. 5 |
enrichissement |
Vous auriez une paroisse de plus dont vous seriez le seigneur supérieur avec toutes les marques ; c'est en Bretagne ce qu'on appelle embellir sa terre et la rendre considérable, que d'avoir plusieurs paroisses |
SÉVIGNÉ
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à Guitaut, 9 fév. 1683 |
paroisse |
Le style élégant est si nécessaire que, sans lui, la beauté des sentiments est perdue ; il suffit seul pour embellir les sentiments les moins nobles et les moins tragiques |
VOLTAIRE
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ib. |
style |
Après que vous y aurez mis [à un palais], Zénobie, la dernière main, quelqu'un de ces pâtres qui habitent les sables voisins de Palmyre, devenu riche par les péages de vos rivières, achètera un jour à deniers comptants cette royale maison, pour l'embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune |
LA BRUYÈRE
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VI |
pâtre |
Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître ; nous travaillons incessamment à embellir et à conserver cet être imaginaire, et nous négligeons le véritable |
PASCAL
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Pens. t. I, p. 251, édit. LAHURE. |
être [2] |