Vois-tu ce laboureur, constant dans ses travaux, Traverser ses sillons par des sillons nouveaux ? |
DELILLE
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Géorg. I |
sillon |
Et de nos bataillons Les ossements épars ont blanchi les sillons |
DELILLE
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Én. XI |
ossements |
La foudre à longs sillons éclatant dans les nues |
DUCIS
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Hamlet, I, 1 |
sillon |
Le temps sur son visage A tracé ses sillons, a gravé son outrage |
DUCIS
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Roméo, II, 1 |
sillon |
On voyait la terre s'ouvrir en sillons par le tranchant de la charrue |
FÉNELON
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Tél. XVII |
tranchant [1] |
Le long de cette haie, de ces sillons où rit la première verdure des blés |
CHATEAUBRIAND
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Mart. X |
rire |
Soudain à leurs regards une lueur rampante En bleuâtres sillons sur la hauteur serpente |
HUGO
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Ball. VIII |
lueur |
Aux deux côtés du soc de larges orillons En écartant la terre exhaussent les sillons |
DELILLE
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Géorg. I |
orillon |
Les énormes serpents tracent de larges sillons sur cette terre bourbeuse |
BUFFON
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Ois. t. XIV, p. 43 |
tracer |
Soudain à leurs regards [des archers] une lueur rampante En bleuâtres sillons sur la hauteur serpente |
HUGO
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Ball. 8 |
bleuâtre |
Revois ce champ guerrier dont les sacrés sillons Élevaient contre toi de soudains batailions |
CORNEILLE
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Médée, III, 3 |
guerrier, ière |
Dans le temps que le porc revient à soi, l'archer Voit le long des sillons une perdrix marcher |
LA FONTAINE
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Fabl. VIII, 27 |
porc |
Son air [de Charon] est rebutant, et de profondes rides Ont creusé son vieux front de leurs sillons arides |
DELILLE
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Énéide, VI |
rebutant, ante |
Quels hommes que ces missionnaires qui réchauffèrent de leur sang les sillons glacés de la nouvelle France ! |
CHATEAUBRIAND
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Génie, IV, IV, 8 |
réchauffer |
Revois ces champs guerriers dont les sacrés sillons Élevaient contre toi de soudains bataillons |
CORNEILLE
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Médée, III, 3 |
soudain, aine |
Mon âme a, quelques jours, animé de sa vie Un peu de cette fange à ces sillons ravie, Qui répugnait à vivre et tendait à la mort |
LAMARTINE
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Harm. IV, 11 |
répugner |
Assez dans ces sillons votre sang englouti A fait fumer le champ dont il était sorti |
RACINE
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Phèd. II, 2 |
englouti, ie |
Aucun champ où la main du diligent laboureur ne fût imprimée ; partout la charrue avait laissé de creux sillons |
FÉNELON
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Tél. V |
sillon |
Elle [la mer] grondait sourdement, et ses flots n'étaient presque plus que comme les sillons qu'on trouve dans un champ labouré |
FÉNELON
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Tél. VI |
sourdement |
Tandis que l'étoile inodore [le bluet] Que l'été mêle aux blonds épis, Émaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore |
HUGO
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Orient. 31 |
étoile |
Un jour le laboureur dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille... |
DELILLE
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Géorg. I |
heurter |
Aussitôt un autour planant sur les sillons Descend des airs, fond et se jette Sur celle [alouette] qui chantait, quoique près du tombeau |
LA FONTAINE
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Fabl. VI, 15 |
planer [1] |
Assez dans ses sillons [de l'Attique] votre sang englouti A fait fumer le champ dont il était sorti |
RACINE
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Phèdre, II, 2 |
sillon |
Et l'homme cependant, cet insecte invisible, Rampant dans les sillons d'un globe imperceptible, Mesure de ces feux [les astres] les grandeurs et les poids |
LAMARTINE
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Harm. II, 4 |
sillon |
Peut-être [dans les temples grecs], sous le plafond nubifère, l'action de la pluie tombante est-elle figurée par les sillons creusés sur les colones |
CHIPIEZ
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dans Rev. critique, 9 déc. 1876, p. 376 |
nubifère |
Là, sur les sillons raidis d'un champ gelé et parsemé de débris russes et français, il voulut, par la puissance de ses paroles, se décharger du poids de l'insupportable responsabilité de tant de malheurs |
SÉGUR
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Hist. de Nap. IX, 8 |
gelé, ée |
Enivrez d'eau ses sillons [de la terre] ; multipliez ses productions, et elle semblera se réjouir de l'abondance de ses rosées par les fruits qu'elle produira |
SACY
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Bible, Psaum. LXIV, 11 |
sillon |
On peut aussi connaître, quoique moins précisément [que par les dents], l'âge d'un cheval par les sillons du palais, qui s'effacent à mesure que le cheval vieillit |
BUFFON
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Quadrup. t. I, p. 53 |
sillon |
Le pic n'abandonne jamais la tige des arbres, à l'entour de laquelle il lui est ordonné de ramper ; la barge doit rester dans ses marais, l'alouette dans ses sillons, la fauvette dans ses bocages |
BUFFON
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le Bec-en-ciseaux. |
barge [1] |
À peine une heure ou deux elles [les troupes] ont pris haleine, Qu'il les range en bataille au milieu de la plaine ; L'ennemi fait le même, et l'on voit des deux parts Nos sillons hérissés de piques et de dards |
CORNEILLE
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Sophon. I, 1 |
même |
Quand trois mille ans auront passé sur notre cendre.... Quand nos fosses auront fait place à des sillons |
HUGO
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Voix intér. VIII |
sillon |
Ensuite ils s'avisèrent d'écrire par sillons, c'est-à-dire en retournant de la gauche à la droite, puis de la droite à la gauche alternativement |
ROUSSEAU
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Essai sur l'orig. des langues, 5 |
sillon |
Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons, Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera sous ses pas des dards rongés de rouille, Entendra retentir les casques des héros, Et d'un oeil effrayé contemplera leurs os |
DELILLE
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Géorg. I |
os |
Une personne à la mode ressemble à une fleur bleue, qui croît le soir même dans les sillons, où elle étouffe les épis, diminue la moisson, et tient la place de quelque chose de meilleur, qui n'a de prix et de beauté que ce qu'elle emprunte d'un caprice léger.... |
LA BRUYÈRE
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XIII |
mode [2] |
Si la pente était si rapide que les terres mises en valeur pussent être entraînées malgré les sillons, on ajouterait d'espace en espace, et dans le même sens, de petites saignées qui rompraient en partie la force et la vitesse que la roideur des collines ajoute à la chute des grosses pluies |
RAYNAL
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Hist. phil. XI, 25 |
saignée |