Lèvre riante |
MAIRET
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Solim. IV, 5 |
riant, ante |
Me suggérant la manne en sa lèvre amassée |
RÉGNIER
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Élég. IV |
suggérer |
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine |
HUGO
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Chants du crépuscule, XX |
lèvre |
De rage, sans parler, je m'en mordais la lèvre |
RÉGNIER
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Sat. X |
mordre |
Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre |
LA FONTAINE
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Fabl. XI, 7 |
tortu, ue |
Une lèvre qu'on mord pour rendre plus vermeille |
REGNARD
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le Joueur I, 2 |
vermeil, eille [1] |
L'âme s'échappe du vieillard sans effort ; elle est sur le bord de sa lèvre |
DIDEROT
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Cl. et Nér. II, 7 |
vieillard |
.... Sur sa pâle main [de Laurence] ma lèvre qui se colle La retint à la vie avec une parole |
LAMARTINE
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Joc. IV, 160 |
coller |
Goules, dont la lèvre Jamais ne se sèvre Du sang noir des morts ! |
HUGO
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Ball. 14 |
goule |
Qu'à peine un mouvement de ta lèvre indignée Révèle ton courroux au fond du coeur grondant |
HUGO
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Voix intér. XXXII |
lèvre |
Sur sa lèvre entr'ouverte un désir vague expire, Ou s'épand sur sa bouche en langoureux sourire |
LAMARTINE
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Joc. III, 114 |
langoureux, euse |
Que son oeil était pur, et sa lèvre candide ! Le beau lac de Nemi qu'aucun souffle ne ride A moins de transparence et de limpidité |
LAMARTINE
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Harm. IV, 10 |
limpidité |
Le regard de travers, nez tortu, grosse lèvre, [il] Portait sayon de poil de chèvre Et ceinture de joncs marins |
LA FONTAINE
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Fabl. XI, 7 |
sayon |
Pour le B, la lèvre supérieure prend son appui au-dessous de l'inférieure ; et pour l'M les deux lèvres, d'un mouvement égal, ne font que s'unir et se détacher |
MARMONTEL
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Élém. litt. Oeuv. t. VIII, p. 504, dans POUGENS |
m |
Vous n'avez jamais vu le spectre de la faim Soulever en chantant les draps de votre couche, Et, de sa lèvre blême effleurant votre bouche, Demander un baiser pour un morceau de pain |
MUSSET
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Rolla. |
spectre |
Il [Sénèque] s'adresse à ses hommes qui feraient peut-être assez peu de cas de la vertu s'il ne leur était permis d'en afficher le faste ; qui en ont toujours, et d'aussi mauvaise grâce, le mot à la bouche que les femmes sauvages leur perle pendue à la lèvre |
DIDEROT
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Claude et Néron, II, 39 |
pendu, ue |
Le souris est une marque de bienveillance, d'applaudissement et de satisfaction intérieure ; c'est aussi une façon d'exprimer le mépris et la moquerie ; mais, dans ce souris malin, on serre davantage les lèvres l'une contre l'autre, par un mouvement de la lèvre inférieure |
BUFFON
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Hist. nat. hom. Oeuvr. t. IV, p. 298 |
souris [1] |
Dans la tristesse, les deux coins de la bouche s'abaissent, la lèvre inférieure remonte, la paupière est abaissée à demi, la prunelle de l'oeil est élevée et à moitié cachée par la paupière, les autres muscles de la face sont relâchés, de sorte que l'intervalle qui est entre la bouche et les yeux est plus grand qu'à l'ordinaire, et par conséquent le visage paraît allongé |
BUFFON
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Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 300 |
tristesse |