Citations correspondant à « parler la langue de molière » : 1885 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Molière : Vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de marquis. - Mlle Molière : Toujours des marquis ! - Molière : Oui, toujours des marquis ; que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? MOLIÈRE Impromptu, 1 marquis
Il veut parler, l'écorce a sa langue pressée LA FONTAINE Philém. et Baucis. parler [1]
Il veut parler, l'écorce a sa langue pressée LA FONTAINE Phil. et Bauc. presser
Je commence par m'écrier sur le denier six ; je n'en avais point entendu parler depuis l'emprunt que fait le fils de l'avare dans la comédie de Molière ; je crois que vous avez voulu dire six et quart, qui est un denier dont j'ai entendu parler en Provence, qui va, ce me semble, au denier seize ; mais le denier six est si usuraire que je ne crois pas qu'un notaire en voulût faire un contrat ; c'est pour 10000 francs, 1666 livres 13 sous SÉVIGNÉ 605 denier
On sait que les ennemis de Molière voulurent persuader au duc de Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c'était lui que Molière jouait dans le Misanthrope VOLTAIRE Vie de Molière. sauvage
Il [Racine] portait encore l'habit ecclésiastique, quand il fit la tragédie de Théagène qu'il présenta à Molière, et celle des Frères ennemis, dont Molière lui donna le sujet VOLTAIRE Louis XIV, Écrivains, Racine. sujet [2]
Moi qui n'aime à débattre en ces fadaises-là, Un temps, sans lui parler, ma langue vacilla RÉGNIER Sat. VIII vaciller
.... Vous dont la main de flamme Fait parler au clavier la langue de votre âme HUGO F. d'automne, 34 clavier
Il y avait déjà un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène ; le nouveau Molière fut ignoré pendant tout le temps que durèrent les guerres civiles en France VOLTAIRE Vie de Molière. nouveau
J'ai compris.... comment sa plume devait mieux que sa langue parler le langage des passions ROUSSEAU 2e dial. parler [1]
Un temps, sans lui parler, ma langue vacilla ; Enfin je me remets sur les cajoleries, Lui dis comme le roi était aux Tuileries RÉGNIER Sat. VIII cajolerie
Tout grammairien qui n'est pas né dans la capitale, ou qui n'y a pas été élevé dès l'enfance, devrait s'abstenir de parler des sons de la langue DUCLOS Gramm. Oeuvres, t. IX, p. 21, dans POUGENS grammairien
Vous avez un médecin, dit le roi à Molière ; que vous fait-il ? Sire, répondit Molière, nous causons ensemble, il m'ordonne des remèdes, je ne les fais point, et je guéris VOLTAIRE Vie de Molière. médecin
Il y a parler bien, parler aisément, parler juste, parler à propos ; c'est pécher contre ce dernier genre que de s'étendre sur un repas magnifique que l'on vient de faire, devant des gens qui sont réduits à épargner leur pain LA BRUYÈRE V repas
En matière de langue, il est une infinité de nuances imperceptibles et fugitives, qui, pour être démêlées, ont besoin, si on peut parler de la sorte, du frottement continuel de l'usage D'ALEMBERT Oeuv. t. IV, p. 124 usage
Le pauvre court après lui [Molière qui lui avait fait l'aumône], et lui dit : Monsieur, vous n'aviez peut-être pas dessein de me donner un louis d'or, je viens vous le rendre. - Tiens, mon ami, dit Molière, en voilà un autre, et il s'écria : où la vertu va-t-elle se nicher ! VOLTAIRE Mél. litt. Vie de Molière. nicher
Claude meurt âgé de soixante-quatre ans, il n'était ni sans études ni sans lettres ; il sut écrire et parler la langue grecque DIDEROT Claude et Nér. I, 34 lettre
La langue italienne, disait Gioberti, sculpte les objets ; la langue française les peint, en les montrant rapprochés, avec des traits délicats et fins, mais nets, polis et distincts ; on peut dire que la langue allemande les ébauche et les embrume en les traçant d'une façon perplexe, comme les lointains des peintures MARC MONNIER Journ. des Débats, 25 janv. 1876, 3e page, 4e col. embrumer (s')
L'éloquence de la chaire n'est pas propre au récit des combats et des batailles ; la langue d'un prêtre destinée à louer Jésus-Christ le sauveur des hommes, ne doit pas être employée à parler d'un art qui tend à leur destruction FLÉCHIER Turenne. langue
Son nom [du Cid], au bout de six cents ans, vient encore de triompher en France ; il y a trouvé une réception trop favorable pour se repentir d'être sorti de son pays et d'avoir appris à parler une autre langue que la sienne CORNEILLE Cid, Épître. réception
Pour arriver à cette connaissance [des tours de la langue latine], il faut avoir vu ces mots, ces tours et ces phrases, maniés et ressassés, si je puis ainsi parler, dans mille occasions différentes D'ALEMBERT Latin des mod. Oeuv. t. III, p. 123, dans POUGENS ressassé, ée
La célèbre marquise du Châtelet apprit le latin en un an, et le savait très bien ; tandis qu'on nous tenait sept années au collége pour nous faire balbutier cette langue, sans jamais parler à notre raison VOLTAIRE Dict. phil. Éducation. latin, ine
Les enfants, et surtout les enfants de condition, n'entendent parler de science qu'à leur précepteur, qui, dans une espèce de réduit séparé, leur enseigne une langue ancienne, dont le reste de la maison fait peu de cas FONTENELLE Du Fay. précepteur
La langue italienne était un composé de la langue romance et du latin VOLTAIRE ib. 51 romance [1]
Notre langue a autant de vogue qu'en avait autrefois la langue grecque VOLTAIRE Lett. Chabanon, 9 mars 1772 vogue
En comparant la langue du médisant avec la langue du serpent BOURDALOUE Exh. sur les faux témoign. rendus contre J. C. t. II, p. 36 médisant, ante
Son armée [de Mithridate] était de près de trois cent mille hommes, et composée de vingt-deux nations différentes, qui avaient chacune une langue particulière ; et Mithridate les savait toutes, en sorte qu'il n'avait pas besoin de truchements pour leur parler ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. XI, 2e part. p. 448, dans POUGENS. trucheman
La mienne [santé] est tout à fait remise, je dors mieux, ma langue n'est plus une méchante langue ; elle est toute rendue à son naturel SÉVIGNÉ 1er nov. 1688 naturel, elle
Il étudia la langue anglaise, presque inconnue en France à l'époque où il aurait pu l'apprendre, mais devenue pendant son ministère la langue étrangère la plus cultivée CONDORCET Maurepas. cultivé, ée
Penser traduire Hérodote dans notre langue académique, langue de cour, cérémonieuse, roide, apprêtée, pauvre d'ailleurs, mutilée par le bel usage, c'est étrangement s'abuser COURIER Hérodote, Préface du traducteur langue
Parler affaires, c'est en faire son unique objet ; au lieu que parler d'affaires n'exclut pas tout autre objet dont on voudrait parler par occasion CONDILLAC Gramm. I, 13 parler [1]
On a remarqué qu'il [Aristonique] possédait si parfaitement tous les dialectes de la langue grecque, qui formaient comme autant de langages différents, qu'il prononçait ses arrêts selon la langue particulière de ceux qui plaidaient devant lui ROLLIN Hist. anc. Oeuvres, t. IX, p. 354, dans POUGENS dialecte
Il faut toujours se ressouvenir que notre langue aime grandement les répétitions des mots, lesquelles aussi contribuent beaucoup à la clarté du langage, que la langue française affecte sur toutes les langues du monde VAUGELAS Nouv. Rem. p. 151, dans POUGENS répétition
Avouez, monsieur, que la prodigieuse variété de toutes ces désinences [dans la langue française] peut avoir quelque avantage sur les cinq terminaisons [a, e, i, o, u] de tous les mots de votre langue [l'italien] VOLTAIRE Lett. Tovazzi, 24 janv. 1761 terminaison
imaginée par M. du Marsais, est sans doute la meilleure méthode pour enseigner une langue ; or, c'est précisément la méthode que suit un enfant qui apprend la langue de ses pères CONDILLAC Gramm. Motif des leç. prél. Oeuv. t. V, p. LIII, dans POUGENS. interlinéaire
Notre langue se parle à Vienne, à Berlin, à Stockholm, à Copenhague, à Moscou ; elle est la langue de l'Europe ; mais c'est grâce à nos bons livres, et non à la régularité de notre idiome VOLTAIRE Lett. Guyot, 7 août 1767 langue
Toute langue étant imparfaite, il ne s'ensuit pas qu'on doive la changer ; il faut absolument s'en tenir à la manière dont les bons auteurs l'ont parlée ; et, quand on a un nombre suffisant d'auteurs approuvés, la langue est fixée VOLTAIRE Dict. phil. Langues. fixé, ée
S'il n'est pas possible de trouver, dans la proportion harmonique, des subdivisions capables d'exprimer les intonations d'une langue telle que la chinoise, qui nous paraît très chantante, où trouverait-on des subdivisions pour une langue presque monotone comme la nôtre ? DUCLOS Mém. act. théâtr. Oeuv. t. IX, p. 351, dans POUGENS. intonation
Parler ainsi, c'est parler en l'air, et vouloir être cru sur tout ce qu'on s'imagine FÉNELON Exist. 78 air [1]
Le vulgaire croit qu'on enseigne aux bêtes à parler : il ne sait pas que parler c'est lier les idées à des signes arbitraires qui les représentent BONNET Contempl. nat. XII, 33 parler [1]