Oeuvres et citations de Jacques DELILLE

Eléments de biographie : poète (Voyez JANSÉNISTE)

1100 citations de l'auteur Jacques DELILLE (Page 12 sur 28)

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Citation Œuvre Entrée
L'homme ne sait pas mieux dans ses nobles désirs Provoquer, varier, nuancer les plaisirs, Les hâter, les calmer, les quitter, les reprendre Trois règnes, ch. 8 nuancer
Eh ! quel bien, dites-moi, vaut le charme suprême D'obéir à son âme et de plaire à soi-même ? Imag. VI obéir
L'orgueilleux obélisque au loin couché sur l'herbe Jardins, IV obélisque
De ma longue obligeance enfin je me sens las ; Pour y suffire il faudrait un Atlas Convers. II obligeance
Et, déployant les voiles, D'un souffle plus oblique il fait enfler leurs toiles Én. V oblique
Mais quel coeur ne pardonne aux consolants abus, Qui des vivants aux morts apportent les tributs, Le miel, le vin, l'encens, l'obole du voyage ? Imag. VII obole
Observez ces regards où la flamme étincelle, Cette marche, ce port et cet éclat divin Én. V observer
Tant le voile et l'obstacle ont un charme suprême, Par qui tout s'embellit, jusqu'à la beauté même Imag. IV obstacle
Invoquons l'Océan, le vieux père du monde Géorg. IV océan
Cet océan de feux [de l'enfer] Qui, brûlant tristement sous ces voûtes funèbres, Sans répandre le jour, laissent voir les ténèbres Paradis perdu, I océan
L'odorat sert le goût, et l'oeil sert l'odorat Imagin. I odorat
L'oeil marque le remords, la paix d'une âme pure ; Du noble enthousiasme il exprime le feu ; Il s'attendrit sur l'homme, il s'élève vers Dieu Imag. III oeil
Que dis-je ? ces accents tantôt fiers, tantôt doux ; C'est l'oeil, oui c'est l'oeil seul qui les rassemble tous ; Dans sa noble structure, en prodiges féconde, Le plus frappant n'est pas de retracer le monde, De réfléchir les cieux, les forêts et les mers, Mais de peindre cette âme où se peint l'univers ib. oeil
L'enfer est dans ton coeur et le ciel dans tes yeux Parad. perdu, X oeil
....Puisque ton oeil embrasse Et les cieux et l'enfer, et le temps et l'espace Parad. perdu, I oeil
Mets tes feux dans mon coeur, mets des yeux dans mon âme Parad. perdu, III oeil
La reine sans ceinture, un pied sans brodequin, Déjà tient son offrande en sa tremblante main Én. IV offrande
Cependant, tout le jour, un peuple d'oiselets, De rameaux en rameaux volant dans les bosquets Parad. perdu, VII oiselet
Mais non : il faut que le public essuie Le mal contagieux d'un oisif qui s'ennuie Convers. I oisif, ive
Une coupe à la main, l'olive sur la tête, Le héros, pour calmer le dieu de la tempête, Des intestins sanglants qu'il jette dans les mers Et des flots d'un vin pur rougit les flots amers Én. V olive
Viens, de mes propres fleurs mon front va s'ombrager Jard. I ombrager
Déjà tout se noircit des ombres de la mort Én. X ombre [1]
Trois fois l'ombre divine échappe à ses transports Énéide, VI ombre [1]
Il se lève, un long dard s'agite dans sa main, Une ombre de couronne est sur son front hautain Paradis perdu, II ombre [1]
Dans la nuit ténébreuse Dont un bois vaste entoure une vallée ombreuse, D'un rameau précieux se cache le trésor Énéide, VI ombreux, euse
On relit tout Racine, on choisit dans Voltaire l'Homme des champs, I on
Et du gras olivier L'onctueuse liqueur arrose le brasier Én. VI onctueux, euse
L'onde rajeunit l'arbre, et l'arbre orne son cours ; Et tous deux, s'alliant sous des formes sans nombre, Font un échange aimable et de fraîcheur et d'ombre Jardins, III onde
Son nom était Zoé ; de sa taille élégante Le jonc n'égale pas la souplesse ondoyante Imag. I ondoyant, ante
Des forêts de drapeaux, d'enseignes, de bannières, Marquant les rangs, les chefs, les bataillons divers, Au centre de l'armée ondoyaient dans les airs Parad. perdu, V ondoyer
Ce n'est plus un serpent En replis onduleux sur le sable rampant ; C'est un taureau superbe au front large et sauvage Hom. des ch. II onduleux, euse
Tel ce terrible oiseau qui porte le tonnerre, Par ses ongles tranchants enlève de la terre Le cygne au blanc plumage ou le lièvre peureux Én. IX ongle
Que de variété, que de pompe et d'éclat ! Le pourpre, l'orangé, l'opale, l'incarnat, De leurs riches couleurs étalent l'abondance ; Hélas ! tout cet éclat marque leur décadence [des jardins] Jard. II opale
Sous des rocs entassés le superbe Encelade, La bouche haletante et le sein enflammé, Soulève le fardeau dont il est opprimé Trois règnes, IV opprimer
Ces superbes rideaux, ces coussins fastueux, Des amours opulents trône voluptueux Trois règnes, V opulent, ente
L'or flottant des moissons, et le vert des feuillages, Et le changeant émail qui peint les coquillages Trois règnes, I or [2]
Sur l'orbe éblouissant de son bouclier d'or L'art présente un tableau plus magnifique encor Én. VII orbe [1]
Tel qu'un peintre, arrêtant ses indiscrets pinceaux, D'avance en sa pensée ébauche ses tableaux, Ainsi de vos dessins méditez l'ordonnance Jard. II ordonnance
Astres qui, poursuivant votre course ordonnée, Conduisez dans les cieux la marche de l'année Géorg. I ordonné, ée
L'organe humain ne veut ni raideur, ni mollesse ; Trop faible il nous échappe, et trop fort il nous blesse Convers. III organe
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