Oeuvres et citations de Jacques DELILLE

Eléments de biographie : poète (Voyez JANSÉNISTE)

1100 citations de l'auteur Jacques DELILLE (Page 15 sur 28)

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Citation Œuvre Entrée
Je songe que les sucs alimentent l'abeille, Elle en pétrit son miel, en bâtit son palais Im. I pétrir
Peu dit beaucoup à qui sait écouter Convers. I peu
Et d'un peuple d'élus la demeure éternelle Par. perdu, X peuple [1]
Telle sur un rameau, durant la nuit obscure, Philomèle plaintive attendrit la nature Géorg. IV philomèle
L'un veut qu'on l'aime et l'autre qu'on l'admire ; L'un se fait craindre et l'autre nous attire ; L'un est le phosphore brillant Qui luit sans échauffer.... Convers. II phosphore
Plus loin un suc pierreux, distillé dans leurs veines, Incruste lentement des forêts souterraines Trois règn. IV pierreux, euse
Chez ces graves Romains, qui de nous se peindrait Cornélie en pierrot, et César en gilet ? Imagin. VII pierrot
C'est le piéton modeste, un bâton à la main, à qui la rêverie abrége le chemin Jard. ch. II piéton, onne
Et comme ces pinces fidèles, Qui des tisons de mon ardent foyer, De temps en temps, pour m'égayer, Font pétiller les vives étincelles Convers. prologue. pince
Au lieu d'être piquant, souvent on est bizarre Jard. ch. I piquant, ante
Qui regarde en pitié les fables du Tenare, Et s'endort au vain bruit de l'Achéron avare Géorg. II pitié
La nature est mon plan, mon tableau l'univers Trois règnes, ch. II plan [2]
Le Temps, un cercle en main, plane sur l'univers Trois règnes, IV planer [1]
Que de plants inconnus, d'arbustes étrangers Ombragent nos jardins et peuplent nos vergers ! Trois règnes, IV plant
Heureux donc qui jouit d'un bois formé par l'âge ! Mais plus heureux celui qui créa son bocage, Ces arbres, dont le temps prépare la beauté ! Il dit comme Cyrus : c'est moi qui les plantai Jard. II planter
Sur le damier.... Les cases, les couleurs, et le plein et le vide Hom. des ch. I plein, eine [1]
César pleure à l'aspect du buste d'Alexandre ; Pleurs affreux, que de sang vous avez fait répandre ! Imag. VII pleur
L'homme pleure, et voilà son plus beau privilége Pit. ch. I pleurer
Alexandre pleura de n'avoir point d'Homère Imag. v. pleurer
Lorsque l'habit jaloux qui cache ton amante Descend, glisse à longs plis sur sa taille élégante Trois règnes, III pli
Zéphir vient se jouer dans ses flottants habits, Et la pudeur craintive en arrange les plis Hom. des ch. I pli
Il [le jeune oiseau] sort, et, balancé sur la branche pliante, Il hésite, il essaie une aile encor tremblante Trois règnes, VIII pliant, ante
Que je plains les nochers, lorsqu'aux prochains rivages, Les plongeons effrayés, avec des cris sauvages, Volent du sein de l'onde ! Géorg. I plongeon
L'oeil plonge avec effroi sous sa profonde voûte Én. VI plonger
Là, l'homme avec son coeur revient s'entretenir, Médite le présent, plonge dans l'avenir Jard. ch. IV plonger
Quelquefois de l'orage avant-coureur brûlant, Des cieux se précipite un astre étincelant.... Tantôt on voit dans l'air des feuilles voltiger, Et la plume en tournant sur les ondes nager Géorg. I plume
Voyez cet arbre aux cieux monter avec audace ; Son feuillage est peuplé d'harmonieux oiseaux ; Ses fleurs parfument l'air, ses ondoyants rameaux Amusent les zéphirs ; mais sa base profonde Attache sa racine aux fondements du monde ; Telle est la poésie.... Imag. v. poésie
Je ne te suivrai point dans cette mer profonde Où chaque astre est un point, et chaque point un monde Trois règnes, I point [1]
Lorsque insensiblement un point noir et douteux De loin paraît, s'élève, et s'agrandit aux yeux Én. III point [1]
Sur un fragile amas d'arguments pointilleux Bâtit du faux savoir le trophée orgueilleux Trois règnes, I pointilleux, euse
On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler Géorg. III poitrail
Le discoureur aimable est ce mortel charmant Qui, poli sans fadeur, confiant sans audace, Répond avec justesse, interrompt avec grâce Convers. III poli, ie
Et parer le couchant des pompes de l'aurore Parad. perdu, IV pompe [1]
M. de Buffon surtout, ayant à peindre les merveilles de la nature, était plus autorisé à déployer, dans son ouvrage, toute la pompe de son style et toute la richesse de son imagination Trois règnes, Disc. prélim. pompe [1]
Roulant pompeusement ses flots majestueux Convers. I pompeusement
Soudain, de monts en monts s'élançant vers les cieux, Le pompeux Saint-Gothard apparaît à mes yeux Passage du Saint-Gothard. pompeux, euse
Il [un érudit] sait par coeur les noms des princes du sénat, Tous les Romains promus au grand pontificat Convers. I pontificat
Il [le rabâcheur] hante tous les lieux propres à son métier, Et des salons Trublet populacier, Emmagasine à l'aventure Le bel esprit dont il est le courtier Convers. I populacier, ière
Le moins populaire de tous les langages [la poésie] a seul le droit de populariser ce qu'il y a dans le monde de plus brillant et de plus utile Trois règnes, Disc. prél. populariser
Versailles s'occupa de popularité ; Chacun eut ses wiskys, ses vapeurs et son thé Hom. des ch. ch. II popularité
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