Oeuvres et citations de Jacques DELILLE

Eléments de biographie : poète (Voyez JANSÉNISTE)

1100 citations de l'auteur Jacques DELILLE (Page 13 sur 28)

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Citation Œuvre Entrée
Aux deux côtés du soc de larges orillons En écartant la terre exhaussent les sillons Géorg. I orillon
Le vrai pasteur ressemble à cet antique ormeau Qui, des jeux du village ancien dépositaire, Leur a prêté cent ans son ombre héréditaire Hom. des ch. I ormeau [1]
Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons, Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera sous ses pas des dards rongés de rouille, Entendra retentir les casques des héros, Et d'un oeil effrayé contemplera leurs os Géorg. I os
Et de nos bataillons Les ossements épars ont blanchi les sillons Én. XI ossements
Ôte-moi du passé le cruel souvenir, Et la douleur présente et les maux à venir Paradis perdu, X ôter
Déjà l'obscure nuit versait l'oubli des maux Én. IX oubli
L'oubli de tous les droits né de l'oubli des dieux Imag. I oubli
Le terrible ouragan mugit, part et s'élance, La ruine le suit et l'effroi le devance Trois règnes, II ouragan
Des révolutions tel l'ange désastreux Va semant la terreur sur son passage affreux ; Moeurs, lois, trônes, autels, tout tombe, et d'un long âge L'ouragan politique anéantit l'ouvrage Trois règnes, II ouragan
Par lui, des fils d'Éli la brutale luxure Outragea le saint lieu, les lois et la nature Parad. perdu, I outrager
Sur un nuage d'or Junon du haut des airs Sur ces fameux rivaux tenait les yeux ouverts Én. XI ouvert, erte
Et dans le même jour, et dans les mêmes lieux, Où des scènes de sang avaient frappé les yeux, Le bal était ouvert et le plaisir barbare Passait des cris de mort aux sons de la guitare Trois règnes, V, 5 ouvert, erte
Combien l'Europe a vu d'illustres ouvriers S'exercer avec gloire aux plus humbles métiers ! Pitié, IV ouvrier, ière
C'est là [dans les mines], c'est encor là que, cachant sa puissance, L'éternel ouvrier, dans un profond silence, Compose lentement et décompose tout Trois règnes, V ouvrier, ière
....Et d'agiles vaisseaux Ouvriront les combats sur la scène des eaux Én. V ouvrir
Puissent de frais gazons, puissent de claires ondes Dans un riant pacage arrêter mes brebis ! Imag. VIII pacage
Là, la paille docile, Prend mille aspects nouveaux sous une main agile Imag. VI paille
Le dieu puissant des ondes, Dont il [Protée] paît les troupeaux dans les plaines profondes Géorg. IV paître
Là paissent la génisse et le taureau superbe Géorg. II paître
Que nos langues séchées à nos palais brûlants demeurent attachées ! Pitié, IV palais [2]
Il tient l'urne terrible en ses fatales mains, Et juge sans retour tous les pâles humains Én. IV pâle
Mais sur son palefroi s'avance un chevalier Beau, jeune, et précédé de son noble écuyer Imag. IV palefroi
Ce beau front que flétrit une pâleur mortelle Én. X pâleur
L'or et le diamant, l'art, la nature même, Ce qu'enferme la terre et l'humide séjour Pâlit près d'un rayon du grand astre du jour Parad. perdu, III pâlir
Des spectres pâlissants, de livides fantômes Géorg. IV pâlissant, ante
Prismes éblouissants, dont les pans azurés, Défiant le soleil dont ils sont colorés, Peignent de pourpre et d'or leur éclatante masse Hom. des ch. III pan [1]
Après lui vient le paon de lui-même ébloui ; Son plumage superbe, en cercle épanoui, Déploie avec orgueil la pompe de sa roue : Iris s'y réfléchit, la lumière s'y joue Paradis perdu, VII paon
Art charmant ! j'aime à voir la mouche papetière, Du bel art de Didot inventant la matière, Des cuves d'Annonay suppléer les chiffons Trois règnes, VII papetière
Et l'art consolateur Qui confie au papier les sentiments du coeur l'Imag. VI papier
Voyez ce papillon échappé du tombeau ; Sa mort fut un sommeil, et sa tombe un berceau Trois règnes, VII papillon
Et, suivant dans les airs son léger tourbillon, Flore attend ses destins des jeux d'un papillon ib. VI papillon
[Le babillard] Parce qu'il fait du bruit, il croit faire merveille, Papillote à mes yeux, et lasse mon oreille Convers. II papilloter
D'Homère et de Platon durant les premiers âges Le papyrus du Nil conservait les ouvrages Trois règnes, VI papyrus
Et toi, fils de Vénus, Vois par ce que je suis ce qu'autrefois je fus Én. v. par [1]
Il enregistre à son retour Nuit par nuit, jour par jour, semaine par semaine, Les revers de l'hymen, les exploits de l'amour Convers. VI par [1]
Voilà mon sort ; mais vous, par le flambeau du monde, Par sa douce clarté que je ne verrai plus, Par votre cher Ascagne et ses jeunes vertus, Par les mânes d'Anchise, abrégez ma misère ! Én. VI par [1]
Souvent la froide main de la paralysie Dans un débile corps joint la mort à la vie Trois règn. I paralysie
Quel plaisir, entouré d'un double paravent, D'écouter la tempête et d'insulter au vent ! Trois règnes, I paravent
Moi-même, comparant le parc anglais au nôtre, J'hésitai, je l'avoue, entre Kent et Le Nôtre Hom. des ch. II parc
Et de ce beau tissu brodé par son amante, L'or flexible parcourt la trame éblouissante Én. IV parcourir
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