Le changement parcourt ce théâtre mobile [la terre] ; Strabon méconnaîtrait le globe de Danville |
Trois règnes, IV |
parcourir |
Mille doux souvenirs parcourent ce rivage |
Én. III |
parcourir |
L'amour même est timide, et dans cet abandon La nature est sans voix sous des lois sans pardon |
Pitié, III |
pardon |
Bien digne de pardon, si l'enfer pardonnait |
Géorg. liv. IV |
pardon |
On pardonne les maux, mais non pas les injures |
Parad. perdu, IV |
pardonner |
Le sort fait les parents, le choix fait les amis |
Pit. I |
parent |
C'est peu de charmer l'oeil, il faut parler au coeur |
Jard. I |
parler [1] |
Le doux parler nous plaît ; et, toujours redouté, L'homme le plus bruyant est le moins écouté |
Convers. III |
parler [2] |
Ainsi nous plaît le parleur agréable ; Son amabilité rend tout le monde aimable |
Convers. III |
parleur, euse |
Parmi les traits, les chars et les rênes pendantes, Les vases renversés et les vins répandus, Les soldats au hasard sommeillaient étendus |
Én. IX |
parmi [1] |
Là des troupeaux parqués en de gras pâturages |
Parad. perdu, X |
parqué, ée |
Leur céleste travail [des cyclopes] vient d'ébaucher un foudre, Un des foudres sous qui tombent les monts en poudre ; Une part est finie, et l'autre est brute encor |
Én, VIII |
part [2] |
Ah ! les biens les plus doux sont les biens qu'on partage |
Parad. perdu, VIII |
partager |
Son parterre brodé, son maigre filet d'eau |
Jard. I |
parterre |
Tel enfin, triomphant de sa digue impuissante, Un fier torrent s'échappe, et l'onde mugissante Traîne.... |
Énéide, II |
participe [2] |
Il a partout affaire, il a partout accès |
Convers. II |
partout |
Seule, sous l'oeil de Dieu, dans sa douleur obscure, Ses maux étaient sa gloire et ses fers sa parure |
Imag. VIII |
parure |
Nos rires passagers, nos passagères larmes |
Dithyr. |
passager, ère [2] |
Seul, il passe du front leurs fronts audacieux |
Parad. perd. II |
passer |
Si nous ne voyons plus, dans les jeux funéraires, Les fleurs s'entrelacer aux urnes cinéraires, La pastourelle encore en forme ses bouquets |
Trois règnes, VI |
pastoureau, elle |
Deshoulières m'endort aux chants des pastoureaux |
Épît. à la duchesse Devonshire |
pastoureau, elle |
Et ravis en naissant aux baisers de leurs mères, N'ont qu'entrevu le jour et fermé leurs paupières |
Énéide, VI |
paupière |
Pauvre de couleur, mais riche de sa voix, Le rossignol encor enchantera nos bois |
l'H. des champs, IV |
pauvre |
J'aime la pauvreté qui n'est pas la misère |
Imag. VI |
pauvreté |
Si Lucrèce eût exprimé ce qu'on savait alors de positif, nous aurions aujourd'hui le plaisir, en le lisant, de comparer la pauvreté des connaissances anciennes avec la richesse des connaissances modernes |
Trois règnes, Préface |
pauvreté |
Loin donc ces froids jardins, colifichet champêtre, Insipides réduits dont l'insipide maître Vous vante, en s'admirant, ses arbres bien peignés |
Jardins, I |
peigné, ée |
Aussi gardez-vous bien D'imiter le faux goût qui mêle en son ouvrage L'inculte, l'élégant, le peigné, le sauvage |
Jard. II |
peigné, ée |
Tel, du haut de son char, le dieu de la lumière S'empare, en se montrant, de la nature entière, Et, sur tous les objets répandant ses couleurs, Peint les monts et les champs, et l'insecte et les fleurs |
l'Imag. V |
peindre |
Apprends donc que ton fils, non sans peine, protége Tes remparts impuissants que le Rutule assiége |
Énéide, x. |
peine |
D'heureux troupeaux tondant les pelouses fleuries |
Pa rad. |
pelouse |
Des têtes au front pâle et de sang dégouttantes à sa porte [de Cacus] homicide étaient toujours pendantes |
Én. VIII |
pendant, ante [1] |
On pense voir des fruits, des fleurs fraîches écloses, Et boire le nectar dans un bouquet de roses |
Trois règ. IV |
penser [1] |
Et mes pensers, nourris dans l'ombre solennelle, Deviennent grands, profonds, majestueux comme elle |
Imag. III |
penser [2] |
Pensif, il méditait le grand ordre du monde |
Parad. perdu, III |
pensif, ive |
Les femmes, perçant l'air d'horribles hurlements, Dans l'enceinte royale errent désespérées |
Énéide, II |
percer |
Ô douleur ! dans ses mains [d'ève] il [Adam] voit les pommes d'or, Et la branche où pendait ce perfide trésor |
Parad. perdu, IX |
perfide |
Tous entonnent un hymne ; et, couronné de chêne, Chacun d'un pied pesant frappe gaiement la plaine |
Géorg. I |
pesant, ante |
Sur lui pèse d'en haut une invisible main |
Parad. perdu, IV |
peser |
Tout le fort des combats pèse aujourd'hui sur moi |
Én. XI |
peser |
D'autres sur des trépieds placent l'airain bouillant, Que la flamme rapide entoure en pétillant |
Én. I |
pétiller |