Néron fut clément par dissimulation dans sa jeunesse, et Auguste par lassitude dans sa vieillesse |
Claude et Nér. II, 52 |
lassitude |
Parlons de ses têtes peintes, de ses études et surtout de ses dessins coloriés et lavés |
Salon de 1767, Oeuv. t. XV, p. 85, dans POUGENS |
lavé, ée |
Ne croyez pas que cette harmonie soit le résultat d'une manière faible, douce et léchée |
Salon de 1765, Oeuvr. t. XIII, p. 126, dans POUGENS. |
léché, ée |
Son faire est trop léché pour de grandes machines |
Salon de 1767, t. XIV, p. 144 |
léché, ée |
Le léché et le heurté sont deux opposés qui se repoussent |
ib. t. XV, p. 55, dans POUGENS |
léché, ée |
Sénèque était alors [dit Quintilien] presque le seul auteur dont la lecture plût aux jeunes gens |
Claude et Nér. II, 102 |
lecture |
Qu'est-ce que l'homme léger ? c'est un oiseau que vous ne tenez que par l'aile ; au premier instant il vous échappera, et ne vous laissera dans la main qu'une plume |
Claude et Nér. II, 8 |
léger, ère |
Où avait-il puisé les idées du grand, du simple, du noble, du lourd, du léger, du svelte, du grave, de l'élégant, du gracieux ? |
dans le Dîct. de BESCHERELLE. |
léger, ère |
Lorsque Saint-Évremond s'expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l'avait pas lu |
Claude et Nér. II, 37 |
légèrement |
Le lemme, le prolemme et l'épiphore sont les trois parties de l'argument |
Opin. des anc. phil. (stoïcisme). |
lemme |
L'homme de bien qui se tue, commet le crime de lèse-societé, et j'arrêterai sa main si je puis |
Claude et Nér. II, 28 |
lèse |
Claude ordonnait aussi lestement la mort d'un homme que celle d'un chien |
Claude et Néron. |
lestement |
Elle dormait peut-être ! elle était léthargique ! elle veillait, et vous avez usé de violence |
Est-il bon ? est-il méchant ? IV, 1 |
léthargique |
Les Lettres de Sénèque sont adressées à Lucilius, son ami et son élève dans la philosophie stoïcienne |
Claude et Nér. II, 1 |
lettre |
On peut compter quatre-vingt mille lettres de cachet décernées contre les plus honnêtes gens de l'État, sous le plus doux des ministères |
Opin. des phil. (jésuites). |
lettre |
Claude meurt âgé de soixante-quatre ans, il n'était ni sans études ni sans lettres ; il sut écrire et parler la langue grecque |
Claude et Nér. I, 34 |
lettre |
Nous ne voyons dans aucun auteur, soit grec, soit latin, la moindre trace de cette secte ; elle ne commence à lever la tête que depuis la naissance du mahométisme |
Opin. des anc. phil. (arabes). |
lever [1] |
Gassendi disait d'Hobbes qu'il ne connaissait guère d'âme plus intrépide, d'esprit plus libre de préjugés |
Opin. des anc. phil. (hobbisme) |
libre |
En prêchant contre la licence des moeurs, il compose un roman licencieux |
Claude et Nér. I, 66 |
licencieux, euse |
Quel est l'objet de la philosophie ? c'est de lier les hommes par un commerce d'idées et par l'exercice d'une bienfaisance mutuelle |
Claude et Nér. II, 2 |
lier |
C'est en vain qu'il [Sénèque] se propose de lier son élève [Néron] à l'exercice de la clémence et à la pratique des vertus |
Claude et Nér. I, 41 |
lier |
À mille lieues de Greuzé débutant, et à dix mille de Chardin qui travaillait autrefois dans ce genre |
Salon de 1767, Oeuv. t. XV, p. 100, dans POUGENS |
lieue |
La ligne perpendiculaire, image de la stabilité, mesure de la profondeur, frappe plus que la ligne oblique |
Salon de 1767, Oeuvres, t. XIV, p. 263, dans POUGENS. |
ligne |
Il y avait une certaine ligne qui le disait et ne mentait jamais, une vie longue et heureuse, comme l'indiquait une autre ligne aussi véridique que la première |
Salon de 1767, Oeuvres, t. XIV, p. 359, dans POUGENS. |
ligne |
Votre ligne n'eût pas été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelconque altérée |
Salon de 1767, Oeuvres, t. XIV, dans POUGENS |
ligne |
Quelle comparaison d'une belle ligne, quand je saurais l'écrire, à une belle action ? |
Claude et Nér. II, 79 |
ligne |
Dans toute production poétique il y a toujours un peu de mensonge dont la limite n'est et ne sera jamais déterminée |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 238, dans POUGENS |
limite |
Leur dérober sans cesse leurs lisières, afin de conserver en eux le sentiment de la dignité, de la franchise, de la liberté |
Lett. à la comtesse de Corbach |
lisière [1] |
Elle a coupé ses lisières disait-elle, avec le vrai couteau |
Sur la princesse Dachekof. |
lisière [1] |
Il y a une lisière de convention sur laquelle on permet à l'art de se promener |
Salon de 1767, Oeuvres, t. XIV, p. 328 |
lisière [1] |
Qui empêche qu'il ne soit médecin lithotomiste, et peut-être même académicien ? |
Lett. s. la chirurg. |
lithotomiste |
Ah ! quel mal on m'a fait ! pour rendre le littérateur meilleur écrivain [en lisant Cicéron], on a empêché l'homme de devenir meilleur [en interdisant Sénèque] |
Claude et Nér. II, 104 |
littérateur |
Un tableau, une statue licencieuse est peut-être plus dangereuse qu'un mauvais livre |
Pensées sur la peint. Oeuv. t. XV, p. 181, dans POUGENS. |
livre [1] |
Nasiraddin de Tus naquit l'an de l'hégire 1097 ; il étudia la philosophie, et se livra de préférence aux mathématiques |
Opin. des anc. phil. (Sarrasins). |
livrer |
Leur journaliste de Trévoux.... auteur médiocre et pauvre politique, leur a fait avec son livret bleu mille ennemis redoutables, et ne leur a pas fait un ami |
Opin. des anc. philos. (jésuites). |
livret |
Ne vous considérassiez-vous que comme un de ces satellites préposés à la garde des bêtes féroces.... quelle différence mettez-vous entre celles qu'on tient renfermées dans des loges, et celles qui remplissent ce palais [de Néron] ? |
Claude et Nér. II, 107 |
loge |
Je m'en irai si loin que je n'entendrai parler ni d'eux ni de vous |
Père de famille, V, 9 |
loin |
Les lointains de Vernet sont vaporeux, ses ciels légers |
Salon de 1765, Oeuvres, t. XIII, p. 143, dans POUGENS. |
lointain, aine |
Sous l'arcade, un escalier qui conduit vers la rive du lac ; au delà, un lointain, une campagne |
Salon de 1767, Oeuvr. t. XIV, p. 401 |
lointain, aine |
Dans la gravure losange, les tailles dominantes qui établissent les formes, les ombres ou les demi-teintes, se croisent obliquement |
Salon de 1765, Oeuvres, t. XIII, p. 357 |
losange |