Citations correspondant à « gaieté » : 85 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Point d'injures, beaucoup d'ironie et de gaieté ; les injures révoltent, l'ironie fait rentrer les gens en eux-mêmes, la gaieté désarme VOLTAIRE Lett. d'Argental, 18 mai 1772 ironie
C'est se perdre de gaieté de coeur DELAVIGNE D. Juan d'Autriche, II, 7 perdre
Votre dernière lettre a un air de gaieté SÉVIGNÉ 491 air [2]
Et la grosse gaieté de l'épaisse opulence GRESSET Méch. II, 3 épais, aisse
La gaieté de Pomenars était si extrême que.... SÉVIGNÉ 70 extrême
Celui qui va se battre de gaieté de coeur ROUSSEAU Hél. I, 57 gaieté
Où l'ambition règne, La gaieté perd son coin BÉRANGER Ménétrier de Meudon. coin
Les hommes mêmes n'ont pas en Perse la gaieté qu'ont les Français MONTESQUIEU Lett. pers. 34 gaieté
Troubler de gaieté de coeur la fortune d'une personne SÉVIGNÉ 384 gaieté
La gaieté fait une grande partie de son mérite SÉVIGNÉ 582 partie [1]
Mes bons amis, que je vous prêche à table, Moi, l'apôtre de la gaieté BÉRANGER Mes cheveux. apôtre
Birton, à qui tout était égal, montrait une gaieté évaporée VOLTAIRE Jenni, 7 évaporé, ée
La décence même y babille, Et par la gaieté qui prend feu Se laisse coudoyer un peu BÉRANGER Gourmand. feu [1]
Sans être naturellement gai, il s'animait de la gaieté des autres MARMONTEL Mém. VI gai, gaie
Le vrai caractère de la gaieté italienne, ce n'est pas la moquerie, c'est l'imagination STAËL Corinne, VII, 2 gaieté
C'est une licence que prennent messieurs les poëtes de mentir de gaieté de coeur MOLIÈRE Comtesse d'Esc. 1 gaieté
Les juges du chevalier de la Barre ont été des monstres sanguinaires de gaieté de coeur VOLTAIRE Roi de Prusse, 268 gaieté
La gaieté vraiment inoffensive est celle qui appartient seulement à l'imagination STAËL Corinne, VII, 2 inoffensif, ive
Je lui trouve de l'esprit et de la gaieté, mais il est caustique et persifleur GENLIS Mères rivales, t. I, p. 9, dans POUGENS persifleur
Scarron est diffus par négligence ; il est ce qu'on appelle polisson par gaieté MARMONTEL Oeuvres, t. V, p. 399 polisson
La langue italienne se prête à toutes les nuances de la gaieté STAËL Corinne, IX, 1 prêter
Pense, à force de bruit, racheter sa bêtise, Et m'afflige de sa gaieté DELILLE Convers. I racheter
Quand il s'agit de fêter Jeanne, Mon seul régime est la gaieté BÉRANGER M. de santé. régime
Le dîner, après la toilette, fut animé d'une gaieté du bon vieux temps MARMONTEL Mém. x. temps
On y voit des vieillards de cent et six vingts ans, qui ont encore de la gaieté et de la vigueur FÉNELON Tél. VIII vingt
Ce pauvre diable ainsi parlant Mettait en gaieté tout l'hospice BÉRANGER Ange gardien. gaieté
Les habitants de Langres ont de l'esprit, de l'éducation, de la gaieté, de la vivacité et le parler traînant DIDEROT Mém. t. III, p. 175, dans POUGENS parler [2]
Propos de table, traits de gaieté et de familiarité qui échappent dans un repas VOLTAIRE Dict. phil. Table. propos
La gaieté de Pomenars était si extrême, qu'il aurait réjoui la tristesse même SÉVIGNÉ 70 réjouir
Afin d'augmenter la gaieté de nos repas indiens par ces douces et cordiales productions de l'Europe BERNARDIN DE SAINT-PIERRE Paul et Virginie, p. 102 cordial, ale
La gaieté, les travaux rustiques, les folâtres jeux sont les premiers cuisiniers du monde ROUSSEAU Ém. IV cuisinier, ière
Mais je vous avouerai que cette gaieté Surprend au dépourvu toute ma fermeté MOLIÈRE D. Garc. v, 6 gaieté
Il m'attaque de gaieté de coeur pour se faire connaître de quelque façon que ce soit MOLIÈRE l'Impromptu, 3 gaieté
Chevels ot blons, molt avenant, Ielz [yeux] vers et pleins de gaieté BENOIT Roman de Troie, V. 5377 gaieté
Il me semble que la vertu, l'étude et la gaieté sont trois soeurs qu'il ne faut pas séparer VOLTAIRE Lett. au pr. royal de Prusse, juillet 1737 séparer
L'homme le plus dangereux dans nos moeurs est celui qui est vicieux avec de la gaieté et des grâces DUCLOS Consid. moeurs, 8 vicieux, euse
C'est un des bons convives que nous ayons ; son humeur est douce et vive, sa gaieté n'est point bruyante VOLTAIRE l'Homme aux 40 écus, Grande querelle bruyant, ante [1]
Voyant une personne qui n'a pas sa gaieté ordinaire, on dira qu'elle est toute désorientée, le terme est fort bon MARGUERITE DE NAVARRE BUFFET, Observ. p. 40, 1668 désorienté, ée
On parle beaucoup de ma gaieté ; je crois, moi, qu'elle est factice, malgré le naturel dont on me loue GENLIS Ad. et Théod. t. I, lett. 6, p. 24, dans POUGENS factice
Cette gaieté qui ne tenait en rien à la moquerie, mais seulement à la vivacité de l'esprit, à la fraîcheur de l'imagination STAËL ib. II, 2 gaieté