Ma traînante langueur |
CORNEILLE
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Imit. III, 23 |
traînant, ante |
Le commerce inactif expire de langueur |
DELAVIGNE
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Vêp. sicil. II, 6 |
commerce |
On nous a donné d'une convalescence pleine de langueur |
SÉVIGNÉ
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278 |
donner |
....Ces lois dont la rigueur Tiennent mes souhaits en langueur |
MALHERBE
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V, 19 |
langueur |
L'état de langueur qui me menaçait d'une mort prochaine |
FÉNELON
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Dial. des morts mod. Charles-Quint, François 1er. |
langueur |
Les maladies de langueur sont d'autant plus rudes qu'on n'en prévoit pas la fin |
FLÉCHIER
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Mme de Mont. |
maladie |
Ce nuage d'ennui, cette sombre langueur.... |
DUCIS
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Abufar, I, 1 |
nuage |
À cet âge [la vieillesse] l'âme même participe à la langueur du corps |
BUFFON
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Morc. choisis, p. 77 |
participer |
Lorsqu'il faut souffrir une longue et pénible langueur |
FLÉCHIER
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Dauphine. |
pénible |
Le prince [chevalier de Lorraine] est d'une maigreur et d'une langueur qui sent la Brinvilliers |
SÉVIGNÉ
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19 août 1676 |
sentir |
À ce bruit.... La valseuse se livre avec plus de langueur |
MUSSET
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à la mi-carême, IV |
valseur, euse |
Il vient des temps de sécheresse et de langueur, où l'on fait d'arides réflexions |
ST-ÉVREMONT
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in-4°, p. 533 |
aride |
Elle a fait une maladie de langueur, et s'est vue réduite à la dernière misère |
GENLIS
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Théât. d'éduc. la March. de mod. sc. 5 |
faire [1] |
Et qu'on lui met en tête un maudit harangueur Qui m'aurait à la fin fait mourir de langueur |
SCARRON
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D. Japhet d'Arm. III, 4 |
harangueur |
Et deux matous, autrefois en faveur, Dépérissaient d'envie et de langueur |
GRESSET
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Vert-Vert, I |
matou |
Et sur un lit oisif, consumé de langueur, D'une nuit solitaire accuser la longueur |
CHÉNIER
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ib. XXXIV |
nuit |
La vivacité ou la langueur des yeux fait un des principaux caractères de la physionomie |
BUFFON
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dans GIRAULT-DUVIVIER |
ou |
Par le travail... on guérissait la langueur de la paresse et les pernicieuses rêveries de l'oisiveté |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
pernicieux, euse |
La pléthore était au centre de l'empire ; le marasme, la langueur, aux extrêmités |
MIRABEAU
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Collection, t. IV, p. 131 |
pléthore |
Ici une amante affligée exprime sa langueur, une autre dévore des yeux son amant |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 28 |
dévorer |
[Je] Leur ai dit la langueur Dont votre majesté craint à bon droit la suite |
LA FONTAINE
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Fabl. VIII, 3 |
droit [3] |
Une langueur qui semble d'abord plus incommode que dangereuse, des maux d'autant plus à plaindre.... |
FLÉCHIER
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Dauphine. |
incommode |
Par le travail, on charmait l'ennui, on ménageait le temps, on guérissait la langueur de la paresse |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
on |
Par le travail on charmait l'ennui, on ménageait le temps, on guérissait la langueur de la paresse |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
paresse |
Il est bien plus aisé de modérer les excès de piété que de ranimer sa langueur et sa paresse |
MASSILLON
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Carême, Mort. |
ranimer |
D'un peuple adulateur l'ardente idolâtrie..., Tout pénétra mes sens de langueur et d'ivresse |
DELAVIGNE
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Par. I, 1 |
adulateur, trice |
Ma langueur dure, et je cherche une nourrice, afin de m'asinifier comme l'année passée |
GUEZ DE BALZAC
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Lett. inédites, CXXXIX (éd. Tamizey Larroque) |
asinifier (s') |
C'est une chose toute désassortie que de porter dans cette diligence une langueur amoureuse |
SÉVIGNÉ
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371 |
désassorti, ie |
Ce bonheur douloureux, cette tendre langueur, L'aliment, le plaisir et le charme du coeur |
DUCIS
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Abuf. IV, 8 |
douloureux, euse |
Il fut six mois en danger, et trois ans dans une langueur qui était un épuisement d'esprits visible |
FONTENELLE
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Varignon. |
épuisement |
Si je dis que l'homme n'a rien de son propre fonds que l'iniquité, je confesse la langueur de notre nature |
BOSSUET
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Réfut. du catéch. 1re vérité, 2e sect. ch. 10 |
fonds |
Par le travail, on charmait l'ennui, on guérissait la langueur de la paresse et les premières rêveries de l'oisiveté |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
guérir |
Il est revenu un gentilhomme de Commerci qui m'a fait peur de la santé du cardinal de Retz : ce n'est plus une vie, c'est une langueur |
SÉVIGNÉ
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28 juill. 1677 |
langueur |
Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ? |
RACINE
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Bérén. IV, 4 |
langueur |
Vivez, madame, avec des amis qui adoucissent le fardeau de la vie, qui occupent l'âme et qui l'empêchent de tomber en langueur |
VOLTAIRE
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Lett. Mme du Deffant, 15 mars 1769 |
langueur |
Cette chaleur ou se communique aux auditeurs, ou du moins les préserve d'une langueur involontaire qui aurait pu les gagner |
FONTENELLE
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du Verney. |
langueur |
Ces enfants sont la plupart du temps faibles et malsains, et se sentent de la langueur de leur père |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 114 |
malsain, aine |
Tout se couvre à mes yeux d'un voile de langueur : Des jours amers, des nuits plus amères encore |
CHÉNIER
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Élég. X |
nuit |
Soutiendrai-je ces yeux dont la douce langueur Sait si bien découvrir les chemins de mon coeur ? |
RACINE
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ib. IV, 4 |
oeil |
La reine, qui se trouva grosse, tomba en langueur ; et tout l'État languit avec elle |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
tomber |