Oeuvres et citations de Nicolas MALEBRANCHE

214 citations de l'auteur Nicolas MALEBRANCHE (Page 2 sur 6)

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Citation Œuvre Entrée
L'exactitude de l'esprit n'a presque rien de pénible : ce n'est point une servitude comme l'imagination la représente Rech. I, 1 exactitude
L'excès ou le défaut d'une idée sur une autre, ou, pour me servir des termes ordinaires, l'excès ou le défaut d'une grandeur Rech. VI, I, 5 excès
La preuve de l'existence de Dieu la plus belle, la plus relevée ; la plus solide et la première, ou celle qui suppose le moins de choses, c'est l'idée que nous avons de l'infini Rech. III, II, 6 existence
J'entends clairement cette explication, et je la reçois Recherche, éclaircissement, liv. VI explication
L'algèbre réduit à des expressions simples et générales et qui n'ont qu'un très petit nombre de lettres, les résolutions d'un nombre infini de problèmes et souvent même des sciences entières Recherche, VI, I, 5 expression
Les esprits fins sont ceux qui remarquent par la raison jusques aux moindres différences des choses ; qui prévoient les effets des causes cachées, peu ordinaires et peu visibles ; enfin ce sont ceux qui pénètrent davantage les sujets qu'il considèrent Recherche, II, II, ch. VIII, 1 fin, fine [2]
La plus commune opinion est celle des péripatéticiens, qui prétendent que les objets de dehors envoient des espèces qui leur ressemblent, et que ces espèces sont portées par les sens extérieurs jusqu'au sens commun : ils appellent ces espèces-là impresses, parce que les objets les impriment dans les sens extérieurs Rech. vér. III, II, 2 impresse
" Plusieurs auteurs se sont servis de cette locution inscrite dans le Dictionnaire de l'Académie : C'est Dieu qui imprime à la matière son mouvement et qui règle sa détermination Recherche, I, I, 2 imprimer
Il n'y a rien de plus consolant ni de plus instruisant tout ensemble pour un chrétien que la lecture des livres saints Convers. chrét. VI instruisant, ante
Laissons aux astronomes à mesurer la grandeur et le mouvement des astres Entret. sur la métaph. X, 7 laisser
Ce n'est pas un défaut que d'avoir le cerveau propre pour imaginer fortement les choses et recevoir des images très distinctes et très vives des objets les moins considérables, pourvu que l'âme demeure toujours la maîtresse de l'imagination Rech. vér. III, II, 1 maîtresse
Les hommes ne sentent pas la chaleur qui est dans leur coeur, quoiqu'elle donne la vie et le mouvement à toutes les autres parties de leur corps ; il faut qu'ils se touchent et qu'ils se manient pour s'en convaincre, parce que cette chaleur est naturelle ; il en est de même de la vanité, elle est si naturelle à l'homme qu'il ne la sent pas Rech. vér. II, 6 manier [1]
Les trois manières dont l'âme aperçoit, savoir par les sens, par l'imagination et par l'esprit, ne la touchent pas toutes également Rech. vér. I, 18 manière
Les plaisirs étant des manières d'être de notre âme Rech. vér. liv. VI, part. 2, conclus. manière
Il est manifeste que le commun des hommes doit être dans une ignorance très grossière à l'égard même des choses qui ont quelque rapport à eux Rech. vér. IV, 2 manifeste [1]
La matière ou l'étendue renferme en elle deux propriétés ou deux facultés : la première faculté est celle de recevoir différentes figures, et la seconde est la capacité d'être mue Rech. vér. I, 1 matière
Il vaut mieux ne point méditer que de méditer sur des chimères Rech. vérité, III, 2, 9 méditer
Quelquefois un même homme les voit [les objets] plus grands de l'oeil gauche que du droit, selon les observations que l'on en a faites, qui sont rapportées dans le journal des savants de Rome, du mois de janvier 1669 Rech. vér. I, 6 même
Il n'y a rien de méprisable dans la nature, et tous les ouvrages de Dieu sont dignes qu'on les respecte et qu'on les admire Rech. vér. I, 6 méprisable
Un docteur pour nous instruire de la vérité, ou plutôt un moniteur assez fidèle pour nous disposer à en être instruits Recherche, V, II, 9, Conclusion. moniteur
C'est Dieu même qui éclaire les philosophes dans les connaissances que les hommes ingrats appellent naturelles, quoiqu'elles ne leur viennent que du ciel Rech. vér. III, II, 6 naturel, elle
Il est évident que des sons et des paroles n'ont point et ne peuvent avoir naturellement de rapport aux choses qu'elles signifient, quoi qu'en disent le divin Platon et le mystérieux Pythagore Rech. vér. Éclairciss. liv I, t. IV, p. 101, dans POUGENS. naturellement
Il n'est pas nécessaire de passer deux fois la ligne pour voir observer religieusement des lois et des coutumes déraisonnables Rech. vér. II, III, 2 nécessaire
S'étant approché jusqu'au point qu'on appelle le foyer négatif de la loupe, c'est-à-dire un foyer pris de l'autre côté de la loupe Rech. vér. éclairciss. sur l'optique, t. IV, p. 439, dans POUGENS. négatif, ive
La noblesse d'une science se tire de la noblesse de son objet : c'est un grand principe Rech. vér. IV, 7 noblesse
Ils appellent indifféremment du nom odieux de novateur les hérétiques et les nouveaux philosophes Rech. vér. II, II, 3 novateur, trice
Les causes naturelles ne sont point de véritables causes : ce ne sont que des causes occasionnelles, qui n'agissent que par la force et l'efficace de la volonté de Dieu Rech. vér. VI, II, 3 occasionnel, elle
Épicure avait raison de dire que les offenses étaient supportables à un homme sage ; mais Sénèque a tort de dire que les sages ne peuvent pas même être offensés Rech. vér. II, III, 4 offensé, ée
Les médecins ne visitent point assez et ordonnent trop Rech. vér. Éclairc. liv. III, t. IV, p. 241, dans POUGENS. ordonner
Dieu veut l'ordre dans ses ouvrages : ce que nous concevons clairement être conforme à l'ordre, Dieu le veut ; et ce que nous concevons clairement être contraire à l'ordre, Dieu ne le veut pas Rech. vér. éclairc. liv. I, t. IV, p. 72, dans POUGENS. ordre
Il faut conclure que les passions sont de l'ordre de la nature, puisqu'elles ne peuvent être de l'ordre de la grâce Rech. vér. V, 1 ordre
Quoique les musiciens distinguent fort bien les différentes consonnances, ce n'est point qu'ils en distinguent les rapports par des idées claires ; c'est l'oreille seule qui juge chez eux de la différence des sons ; la raison n'y connaît rien Rech. vér. Éclairc. liv. III, t. IV, p. 213, dans POUGENS. oreille
Depuis le péché, l'esprit de l'homme est tout païen Rech. vér. VI, II, 3 païen, enne
Il est constant que nous ne saurions juger de la grandeur du mouvement d'un corps que par la longueur de l'espace que ce même corps a parcouru Rech. vér. I, 8 parcourir
Il n'est pas permis de croire les hommes sur leur parole, lorsqu'ils accusent les autres des plus grands crimes Rech. vér. IV, 6 parole
Qu'avons-nous tant faire de savoir si Saturne est environné d'un anneau ou d'un grand nombre de petites lunes, et pourquoi prendre parti là-dessus ? Rech. vér. IV, 7 parti [3]
Dieu, comme parle saint Thomas, connaît parfaitement sa substance ou son essence, il y découvre par conséquent toutes les manières dont elle est participable par les créatures Rech. vér. IV, 11 participable
Toutes ces idées particulières ne sont que des participations de l'idée générale de l'infini Rech. vér. III, 2e part. ch. 6 participation
Lorsqu'on descend dans le particulier Rech. vér. VI, 8 particulier, ère
La partie principale du cerveau dans laquelle l'âme réside plus particulièrement Rech. vérité, II, I, 5 particulièrement
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