Si on avait assailli un Romain, on ne payait que la moitié de la composition |
Esp. XXVIII, 3 |
assaillir |
Dès qu'un grand est mort, on s'assemble dans une mosquée, et l'on fait son oraison funèbre |
Lettres pers. 40 |
assembler |
Apparemment, lui dis-je, que vous avez quelque charge ou quelque emploi qui vous empêche d'être plus assidu auprès d'elles |
Lett. pers. 48 |
assidu, ue |
Il paye aussi libéralement les assiduités ou plutôt l'oisiveté de ses courtisans que les campagnes laborieuses de ses capitaines |
Lett. pers. 37 |
assiduité |
De grandes plaines où il y a peu de lieux forts d'assiette |
Esp. XVIII, 13 |
assiette |
Six couplets de chansons qui, je m'assure, remettront toutes choses dans l'équilibre |
Lett. pers. 111 |
assurer |
La prudence veut que l'on s'assure de leurs personnes |
Esp. V, 14 |
assurer |
Quand je vois des hommes qui rampent sur un atome, c'est-à-dire la terre.... |
Lett. pers. 59 |
atome |
Je remarquai un homme dont la simplicité me plut : je m'attachai à lui, il s'attacha à moi ; de sorte que nous nous trouvions toujours l'un auprès de l'autre |
Lett. pers. 48 |
attacher |
Un Marsyas songea qu'il coupait la gorge à Denys ; celui-ci le fit mourir.... c'était une grande tyrannie, car quand même il y aurait pensé, il n'avait pas attenté |
Espr. XII, 11 |
attenter |
On n'avait attention qu'à la diminution de leur prix |
Esp. XV, 17 |
attention |
A quoi servent les cérémonies et tout l'attirail lugubre qu'on fait paraître à un mourant dans ses derniers moments, qu'à lui exagérer la perte qu'il va faire ? |
Lettr. pers. 40 |
attirail |
Dieu me garde de m'attirer jamais l'inimitié des censeurs de ce poëte, que le séjour de deux mille ans dans le tombeau n'a pu garantir d'une haine si implacable |
Lett. pers. 36 |
attirer |
Dans ce temps-là s'établirent les droits insensés d'aubaine et de naufrage |
Esp. XXI, 17 |
aubaine |
Je ne me mêlai plus d'aucunes affaires |
Lett. pers. 8 |
aucun, une |
Rome n'imposant aucunes lois générales |
Rom. 74 |
aucun, une |
Des gens qui n'ont aucuns besoins, puisque le prince y pourvoit |
Esp. XXVI, 25 |
aucun, une |
C'est un vieux guerrier, me dit-il, qui se rend mémorable à tous ses auditeurs par la longueur de ses exploits |
Lettres pers. 48 |
auditeur |
Les habits et les équipages commencent le dérangement, la coquetterie l'augmente, le jeu l'achève |
Lettres pers. 56 |
augmenter |
Il suffit qu'un homme ait été assez heureux pour voir l'auguste visage de son prince, pour qu'il cesse d'être indigne de vivre |
Lett. pers. 102 |
auguste [1] |
Cela est heureux, lui répondis-je ; car de la manière que vous avez parlé tout aujourd'hui, je reconnais que vous avez grand besoin d'être éclairé |
Lett. pers. 101 |
aujourd'hui |
La confession auriculaire, l'extrême-onction, le mariage |
Esp. XIX, 18 |
auriculaire |
Dès que.... Aussitôt que la nouvelle se répandit.... Aussitôt que le khan de Tartarie a dîné, un héraut crie que tous les autres princes de la terre peuvent aller dîner si bon leur semble |
Lett. pers. 44 |
aussitôt |
Autant que le pouvoir du clergé est dangereux dans une république, autant est-il convenable dans une monarchie |
Esp. II, 4 |
autant |
A mesure que, dans chaque nation, une de ces causes agit avec plus de force, les autres lui cèdent d'autant |
Esp. XIX, 4 |
autant |
Une Juive de 18 ans, brûlée à Lisbonne au dernier auto-da-fé, donna occasion à ce petit ouvrage |
Esp. XXV, 13 |
auto-da-fé |
Quelques coups d'autorité que l'on ait faits de nos jours en France sur les monnaies, les Romains en firent plus |
Esp. XXII, 11 |
autorité |
Les avantages qu'un mari et une femme pouvaient se faire par testament |
Esp. XXIII, 21 |
avantage |
Quand le médecin est auprès de mon lit, le confesseur me trouve à son avantage |
Lett. pers. 75 |
avantage |
Les femmes ne se faisaient-elles pas avorter, pour que leurs enfants n'eussent des maîtres aussi cruels ? |
Esp. XXIII, 11 |
avorter |
La cruelle habitude où sont les femmes de se faire avorter, afin que leur grossesse ne les rende pas désagréables à leurs maris |
Lett. pers. 120 |
avorter |
Il y avait, dans la seconde race, un avoué de la partie publique |
Esp. XXVIII, 36 |
avoué [2] |
L'éloge va se placer comme de lui-même dans leur babil éternel [des académiciens] |
Lett. pers. 73 |
babil |
Les préteurs et les proconsuls étaient, si j'ose me servir de ce terme, les bachas de la république |
Espr. XI, 19 |
bacha |
Lorsque le tuteur ou celui qui avait la baillie voulait courir les risques de cette procédure |
Espr. XXVIII, 25 |
baillie |
Du temps de Plutarque, les parcs où l'on combattait à nu et les jeux de la lutte rendaient les jeunes gens lâches et n'en faisaient que des baladins |
Espr. VIII, 11 |
baladin, ine |
De quelque côté que le monarque se tourne, il emporte et précipite la balance |
Esp. III, 10 |
balance |
Il y a dans l'Europe une espèce de balancement entre les nations du Midi et celles du Nord |
Espr. XXI, 3 |
balancement |
Avant le combat, la justice faisait publier trois bans |
Espr. XXVIII, 24 |
ban |
Le comte et les envoyés du roi pouvaient faire payer aux vassaux le ban, c'est-à-dire une amende |
Espr. XXX, 17 |
ban |