Tant que sa faveur [du sort] vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde, Votre gloire nous éblouit |
Odes, II, 6 |
seconder |
Mais bientôt de son art employant le secours.... |
Cantate, Circé. |
secours |
Pour eux la fertile rosée, Tombant sur la terre embrasée, Rafraîchit son sein altéré |
Odes, 8 |
sein |
La vérité demande un peu de sel, Et l'enjouement est son air naturel |
Épît. I, 6 |
sel |
S'il conte un fait, la dame du logis De ses bons mots pâme sur son assiette, Et le laquais en rit sous sa serviette |
Épît. I, 3 |
serviette |
Et les vents, échappés de leurs cavernes sombres, Mêlent à leurs clameurs [des mânes] d'horribles sifflements |
Cantate, Circé |
sifflement |
L'air siffle ; une horrible tempête Aujourd'hui gronde sur ta tête ; Demain tu seras dans le port |
Odes, II, 4 |
siffler |
Infidèles politiques, Qui nous cachez vos pratiques Sous tant de voiles épais, Cessez de troubler la terre, Moins terribles dans la guerre Que sinistres dans la paix |
Odes, IV, 1 |
sinistre |
Guérissez-moi ma fièvre seulement, Et pour ma soif ce sera mon affaire |
Épigr. I, 13 |
soif |
Quand Cupidon, qui me vit pâle et triste, Me dit : ami, pourquoi te soucier ? Lors m'envoya, pour me solacier, Tout son cortége et celui de sa mère |
Épigr. I, 7 |
solacier |
Mon dernier soleil se lève, Et votre souffle m'enlève De la terre des vivants |
Odes, I, 10 |
soleil |
Plongée, à ton départ, dans une nuit profonde, Ses yeux n'ont vu lever que de tristes soleils |
Odes, IV, 5 |
soleil |
Cet ordre heureux fit régner la justice, Et fut pour nous l'époque et le solstice Du vrai bonheur, qui, depuis ces beaux jours, Fut de la terre exilé pour toujours |
Allég. II, 4 |
solstice |
Sur un rocher désert, l'effroi de la nature, Dont l'aride sommet semble toucher les cieux |
Cantate, Circé. |
sommet |
Orateurs somnifères |
Ép. II, 3 |
somnifère |
Ce billet.... Paraît être daté de deux mois ; et mon maître Pendant tout ce temps-là ne m'en a sonné mot |
Flatt. V, 3 |
sonner |
Montrez-nous, héros magnanimes, Votre vertu dans tout son jour ; Voyons comment vos coeurs sublimes Du sort soutiendront le retour |
Ode à la fortune. |
sort |
Sors de mes yeux, objet profane, Ne souille plus, dit-elle, un si chaste séjour |
Cantate, Calisto |
sortir [1] |
Quand Cupidon, qui me vit pâle et triste, Me dit : pourquoi te soucier ? |
Épigr. I, 7 |
soucier |
Souffert des grands, quelquefois recherché |
Épît. I, 1 |
souffert, erte |
Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens [de la pythie] |
Ode au comte du Luc. |
souffle |
Ce n'est pas tout d'agencer des paroles, Et de souffler de froides hyperboles |
Épît. I, 6 |
souffler |
Et cette illusion soulageant sa disgrâce |
Cantate, Circé. |
soulager |
Mais la déesse de mémoire, Favorable aux noms éclatants, Soulève l'équitable histoire Contre l'iniquité du temps |
Odes, III, 2 |
soulever |
Dépouillez donc votre écorce, Philosophes sourcilleux |
Odes, IV, 3 |
sourcilleux, euse |
Pour nous, vil peuple assis aux derniers rangs [de la scène du monde], Troupe futile et des grands rebutée, Par nous d'en bas la pièce est écoutée ; Mais nous payons, utiles spectateurs |
Epigr. 18 |
spectateur, trice |
Ce grand et superbe ouvrage [le monde] N'est point pour l'homme un langage Obscur et mystérieux ; Son admirable structure Est la voix de la nature Qui se fait entendre aux yeux |
Odes, I, 2 |
structure |
Le sage De son loisir studieux Doit faire un plus noble usage |
Odes, II, 2 |
studieux, euse |
À la clarté du flambeau stygial.... |
Allég. I, 4 |
stygial, ale |
Le riche et l'indigent, l'imprudent et le sage, Sujets à même loi, subissent même sort |
Odes, I, 3 |
subir |
La fraude heureuse en subterfuges |
Épît. I, 1, aux Muses. |
subterfuge |
Et la morsure du serpent Est moins aiguë et moins subtile, Que le venin caché que sa langue répand |
Odes, IV, 1 |
subtil, ile |
L'inexpérience indocile Du compagnon de Paul Émile Fit tout le succès d'Annibal |
Ode à la fortune. |
succès |
Les grandeurs ont leur cours ; vous succédez à d'autres ; Mais d'autres quelque jour seront vos successeurs |
Odes, III, 9 |
successeur |
Il vous apprend qu'un ignorant suffrage N'est pas moins sot qu'un ignorant ouvrage |
Épît. II, 2 |
suffrage |
Là ses yeux errants sur les flots D'Ulysse fugitif semblaient suivre la trace |
Cantate, Circé. |
suivre |
La force craint la loi ; la peine suit le crime |
Odes, IV, 5 |
suivre |
Hé ! mes amis, un peu moins de superbe |
Épît. I, 3 |
superbe [2] |
Souvent la sagesse suprême Sait tirer notre bonheur même Du sein de nos calamités |
Od. II, 4 |
suprême |
Un Tabarin mordant, caustique et rustre, Devient par elle un sénateur illustre |
Allég. I, 1 |
tabarin [1] |