| Amour voulant lever un régiment Battait la caisse autour de ses domaines |
Vers allégoriques au duc de Bourg. |
caisse |
| Rendez le calme, Europe, à votre âme étonnée |
Jup. et Europ. |
calme [2] |
| Mais ce calme si doux que le ciel vous renvoie N'est point le calme oisif d'une indolente joie |
Odes, III, 4 |
calme [2] |
| Reviens de ta patrie en proie à la tristesse Calmer les déplaisirs |
Odes, IV, 5 |
calmer |
| Je n'ai point l'heureux don de ces esprits faciles Pour qui les doctes soeurs, caressantes, dociles, Ouvrent tous leurs trésors |
Odes, III, 1 |
caressant, ante |
| Sans songer que mêmes tendresses, Mêmes serments, mêmes caresses Trompèrent un autre avant lui |
Odes, II, 15 |
caresse |
| Crois-moi, suis plutôt l'exemple De tes amis casaniers, Et reviens goûter au Temple L'ombre de tes marronniers |
Odes, II, 8 |
casanier, ière |
| Il est comptable à sa patrie Des dons qu'il tient de leur bonté [des cieux] ; Cette influence souveraine N'est pour lui qu'une illustre chaîne Qui l'attache au bonheur d'autrui |
Odes, IV, 7 |
chaîne |
| Ô vous que la bonne fortune Maintient à l'abri des revers, De la terre charge importune, Peuple inutile à l'univers |
Odes, IV, 7 |
charge |
| Et me rendre peut-être, à moi seul, chérissable La gloire périssable Des stériles travaux qui font tout mon emploi |
Odes, IV, 2 |
chérissable |
| J'ai vu la nymphe Écho porter ses doux concerts Sur les monts chevelus, sur les rochers déserts |
Églogue. |
chevelu, ue |
| Que dites-vous de ces vers chevillés, De ces discours obscurs, entortillés ? |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
chevillé, ée |
| Quel chien de train ! quelle chienne de vie ! |
Épigr. IV, 5 |
chien, chienne |
| Je l'ai vu calculer, nombrer, chiffrer, rabattre |
Rép. à Chaul. |
chiffrer |
| Ne craignez rien, calomniez toujours ; Quand l'accusé confondrait vos discours, La place est faite ; et, quoiqu'il en guérisse, On en verra du moins la cicatrice |
Ép. I, liv. 1, Aux muses |
cicatrice |
| Sur un rocher désert l'effroi de la nature, Dont l'aride sommet semble toucher les cieux, Circé, pâle, interdite et la mort dans les yeux, Pleurait sa funeste aventure |
Cantate, Circé. |
circé |
| Mais, sans tes clartés sacrées, Qui peut connaître, Seigneur, Les faiblesses égarées Dans les replis de son coeur ? |
O de 2, liv. I |
clarté |
| De ces grands mots, clinquant de l'oraison, Enflés de vent et vides de raison |
liv. II, Ép. II, Brumoy. |
clinquant |
| Bientôt l'État, privé d'une de ses colonnes, Se plaindrait d'un repos qui trahirait le sien |
Odes, liv. III, 6 |
colonne |
| Mais dans les vers tous s'estiment docteurs, Bourgeois, pédants, écoliers, colporteurs |
Épît. III, 1 |
colporteur |
| L'inexpérience indocile Du compagnon de Paul-Émile Fit tout le succès d'Annibal |
Ode à la Fortune. |
compagnon |
| Les efforts des Titans n'ont rien de comparable Au moindre effet de sa fureur |
Cantate, l'Hiver. |
comparable |
| Chacun sortit en se congratulant |
liv. I, ép. 18 |
congratuler |
| Mille embûches toujours certaines Semblent conjurer vos malheurs |
Cantate, 14 |
conjurer |
| Quels traits me présentent vos fastes, Impitoyables conquérants ? |
Ode à la Fortune. |
conquérant [2] |
| J'y trouve un consolateur Plus affligé que moi-même |
Odes, II, 2 |
consolateur, trice |
| L'onde, en son lit écoulée, à la terre consolée Rend ses premières couleurs |
liv. I, Épodes. |
consolé, ée |
| Phébus, voyant sa mine constipée, Dit : Quelle est donc cette muse écloppée Qui vient ici racler du violon En manteau court ? |
Rondeau. |
constipé, ée |
| Près de ce gouffre horrible, épouvantable, Lieu de douleurs où le triste coupable Parmi des flots de bitume enflammé Brûle à jamais sans être consumé |
Allégor. I, 1 |
consumé, ée |
| Accablé de mépris, consumé de douleurs |
Odes, I, 12 |
consumé, ée |
| Le ciel reçut, en son vaste contour, Les feux brillants de la nuit et du jour |
Allég. liv. III |
contour |
| Toujours troublé de fureurs convulsives, De mon plancher ébranler les solives |
Épît. I, liv. I, Aux muses. |
convulsif, ive |
| Et ressemblez à l'oeuf cuit dans sa coque ; Plus on l'échauffe, et plus se rendurcit |
Épigr. II, 5 |
coque |
| La céleste troupe Dans ce jus vanté Boit à à pleine coupe L'immortalité |
Cantate 9 |
coupe [2] |
| Dans les champs que l'hiver désole, Flore vient rétablir sa cour ; L'alcyon fuit devant Éole, Éole le fuit à son tour |
Cantate, Circé |
cour |
| Tantôt vous tracerez la course de votre onde ; Tantôt d'un fer courbé dirigeant vos ormeaux, Vous ferez remonter leur séve vagabonde Dans de plus utiles rameaux |
Odes, III, 6 |
courbé, ée |
| Ne murmurons donc plus contre les destinées Qui livrent sa jeunesse au ciseau d'Atropos, Et ne mesurons point au nombre des années La course des héros |
Odes, II, 10 |
course |
| Les fleuves étonnés remontent vers leur source, Les astres de la nuit interrompent leur course |
Cantate, Circé. |
course |
| Toujours prodigue et jamais épuisé, Par conséquent d'un chacun courtisé |
Allég. I, 5 |
courtisé, ée |
| La main du temps creusa les voûtes sombres D'un antre noir, séjour des tristes ombres |
Allég. 5e, liv. II |
creuser |