Je vous ai montré l'art d'affaiblir son empire |
CORNEILLE
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Sert. III, 2 |
affaiblir |
Je sens affaiblir ma force et mes esprits |
RACINE
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Mithr. V, scène dern. |
affaiblir |
Affaiblir ma douleur avecque mon amour |
CORNEILLE
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Poly. II, 2 |
avec |
Je vous ai montré l'art d'affaiblir son empire |
CORNEILLE
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Sert. III, 2 |
montrer |
Je me sens affaiblir, quand je vous encourage |
CORNEILLE
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Rod. III, 5 |
affaiblir |
Mais au lieu d'affaiblir vers toi mon amitié |
CORNEILLE
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la Veuve, v, 11 |
vers [2] |
La première maxime en matière de guerre est d'affaiblir son ennemi et de le fatiguer |
BOURDALOUE
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Carême, t. I, p. 228 |
affaiblir |
C'était une manière lente de conquérir ; on vainquait un peuple et on se contentait de l'affaiblir |
MONTESQUIEU
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ib. 6 |
conquérir |
Les comparaisons dont il se servait tendaient plutôt à inculquer la réalité qu'à l'affaiblir |
BOSSUET
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Var. IV, § 30 |
inculquer |
Les eaux et la douche m'ont extrêmement purgée ; et, au lieu de m'affaiblir, j'en suis fortifiée |
SÉVIGNÉ
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284 |
purger |
Peut-être croirait-on, en se soumettant, affaiblir l'autorité dont on est maître ; c'est au contraire ce qui l'affermirait |
BOURDALOUE
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Pensées, t. II, p. 359 |
affaiblir |
Pensez-vous affaiblir ma gloire et ma puissance En décriant mes soins, mon état, ma naissance ? |
VOLTAIRE
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Catil. I, 5 |
décrier |
C'eût été affaiblir et évacuer la vertu miraculeuse de la croix, que d'appuyer la prédication de l'Évangile sur le secours de la nature |
FÉNELON
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t. XXI, p. 89 |
évacuer |
La douce lumière qui éclairait son visage pâlissait son teint sans affaiblir l'éclat de ses yeux |
STAËL
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Corinne, X, 4 |
pâlir |
Mais à quoi sert Bacchus, qu'à causer des querelles, Affaiblir les plus sains, enlaidir les plus belles ? |
LA FONTAINE
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Filles de Min. |
sain, aine |
On ne peut pas soupçonner ce prince [Charlemagne] d'avoir voulu affaiblir la discipline militaire |
MONTESQUIEU
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Esp. XXVIII, 21 |
soupçonner |
Le plus grand outrage qu'on puisse faire à la vérité est de la connaître, et en même temps de l'abandonner ou de l'affaiblir |
BOSSUET
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Var. XV, 82 |
vérité |
Il lui importait de former le plus grand front qu'il lui serait possible, sans trop affaiblir ses phalanges, pour ne pas être enveloppé |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvres, t. II, p. 206, dans POUGENS |
enveloppé, ée |
Il les conjurait [ses enfants].... de l'avertir de bonne heure, quand ils verraient sa mémoire vaciller ou son jugement s'affaiblir |
BOSSUET
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le Tellier. |
heure |
Quoi qu'en pensent les ambitieux, les sociétés ne peuvent s'étendre au delà de certaines bornes sans s'affaiblir |
CONDILLAC
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Étud. hist. III, 3 |
société |
Il conjurait ses enfants de l'avertir de bonne heure, quand ils verraient sa mémoire vaciller ou son jugement s'affaiblir |
BOSSUET
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le Tellier |
vaciller |
Nous ne savons pas ce qu'il souffre, et je ne prétends pas aussi vous l'expliquer, ni affaiblir par des peintures vulgaires une image si effrayante |
MASSILLON
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Car. Mauv. riche. |
aussi |
C'en est fait, le poison me consume, ma force m'abandonne, la plume me tombe des mains, je sens affaiblir jusqu'à ma haine |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 161 |
consumer |
La contrainte des préceptes ne fait qu'affaiblir les ouvrages, et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés |
BOILEAU
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Longin, Sublime, II |
sécheresse |
De sorte qu'après d'immenses révolutions d'âges et de temps qui auraient dû l'affaiblir, elle [la religion chrétienne] est toujours la même |
BOURDALOUE
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Pensées, t. I, p. 246 |
âge |
Il sentait ses forces s'affaiblir, et craignait qu'après lui cet empire français, ce grand trophée de tant de travaux et de victoires, ne fût démembré |
SÉGUR
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Hist. de Napol. II, 3 |
démembrer |
Les cultivateurs savent assez que, pour mettre à fruit un arbre trop vigoureux, il ne faut que l'affaiblir, et il est plus d'un moyen de procurer cet affaiblissement |
BONNET
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Contempl. nat. X, 27 |
fruit [1] |
Il savait qu'il ne faut attaquer les passions des hommes, pour les réduire à la raison, que quand elles commencent à s'affaiblir par une espèce de lassitude |
FÉNELON
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Tél. X |
raison |
Vit-on jamais affaiblir la justice en faveur des juges, et livrer la bonne cause à leurs passions, sous prétexte de la renvoyer à leur conscience ? |
FLÉCHIER
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le Tellier. |
renvoyer |
Au lieu que Mélanchthon tâchait alors d'affaiblir la doctrine de Luther sur la présence réelle, Illyric et ses amis l'outraient jusqu'à établir l'ubiquité |
BOSSUET
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Var. VIII, 16 |
ubiquité |
La vieillesse languissante et ennemie viendra rider ton visage, courber ton corps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton coeur la source de la joie.... |
FÉNELON
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Tél. XIX. |
affaiblir |
Il y a des ouvrages que la nature doit produire toute seule : la contrainte des préceptes ne fait que les affaiblir et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés |
BOILEAU
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Longin, sublime, 2 |
décharné, ée |
Et, sous un faux espoir de nous mieux établir, Ce renfort accepté pourrait nous affaiblir |
CORNEILLE
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Sert. I, 2 |
établir |
Arrêtons ici, chrétiens ; et vous, Seigneur, imposez silence à cet indigne ministre qui ne fait qu'affaiblir votre parole ; parlez dans les coeurs, prédicateur invisible.... |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
imposer |
Mon avis est qu'elle [la veuve Calas] fasse pressentir [sur une demande de réparation] M. le vice-chancelier, de peur de faire une démarche qui pourrait affaiblir la bonne volonté du roi |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 1er avril 1765 |
pressentir |
La loi de l'histoire ne nous a permis ni de rien déguiser ni de rien affaiblir dans le récit de cette tragique aventure |
VOLTAIRE
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Russie, II, 10 |
affaiblir |
Le mariage, chez toutes les nations du monde, est un contrat susceptible de toutes les conventions, et on n'en dut bannir que celles qui auraient pu en affaiblir l'objet |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 116 |
mariage |
Tâchez, si vous pouvez, d'affaiblir votre style nerveux et concis ; écrivez platement, personne assurément ne vous devinera |
VOLTAIRE
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Lett. d'Alembert, 8 mai 1764 |
platement |
Arrêtons ici, chrétiens, et vous, Seigneur, imposez silence à cet indigne ministre [Bossuet lui-même] qui ne fait qu'affaiblir votre parole ; parlez dans le coeur, prédicateur invisible.... |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
indigne |
Le pincement est une opération qui consiste, non pas à pincer proprement et simplement, mais à retrancher avec les ongles la sommité herbacée d'un rameau en végétation, à l'effet de le faire ramifier, ou de l'affaiblir au profit d'un autre |
CH. BALTET
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dans Livre de la ferme, t. II, p. 171 |
pincement |