Citations correspondant à « affaiblir » : 44 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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Je vous ai montré l'art d'affaiblir son empire CORNEILLE Sert. III, 2 affaiblir
Je sens affaiblir ma force et mes esprits RACINE Mithr. V, scène dern. affaiblir
Affaiblir ma douleur avecque mon amour CORNEILLE Poly. II, 2 avec
Je vous ai montré l'art d'affaiblir son empire CORNEILLE Sert. III, 2 montrer
Je me sens affaiblir, quand je vous encourage CORNEILLE Rod. III, 5 affaiblir
Mais au lieu d'affaiblir vers toi mon amitié CORNEILLE la Veuve, v, 11 vers [2]
La première maxime en matière de guerre est d'affaiblir son ennemi et de le fatiguer BOURDALOUE Carême, t. I, p. 228 affaiblir
C'était une manière lente de conquérir ; on vainquait un peuple et on se contentait de l'affaiblir MONTESQUIEU ib. 6 conquérir
Les comparaisons dont il se servait tendaient plutôt à inculquer la réalité qu'à l'affaiblir BOSSUET Var. IV, § 30 inculquer
Les eaux et la douche m'ont extrêmement purgée ; et, au lieu de m'affaiblir, j'en suis fortifiée SÉVIGNÉ 284 purger
Peut-être croirait-on, en se soumettant, affaiblir l'autorité dont on est maître ; c'est au contraire ce qui l'affermirait BOURDALOUE Pensées, t. II, p. 359 affaiblir
Pensez-vous affaiblir ma gloire et ma puissance En décriant mes soins, mon état, ma naissance ? VOLTAIRE Catil. I, 5 décrier
C'eût été affaiblir et évacuer la vertu miraculeuse de la croix, que d'appuyer la prédication de l'Évangile sur le secours de la nature FÉNELON t. XXI, p. 89 évacuer
La douce lumière qui éclairait son visage pâlissait son teint sans affaiblir l'éclat de ses yeux STAËL Corinne, X, 4 pâlir
Mais à quoi sert Bacchus, qu'à causer des querelles, Affaiblir les plus sains, enlaidir les plus belles ? LA FONTAINE Filles de Min. sain, aine
On ne peut pas soupçonner ce prince [Charlemagne] d'avoir voulu affaiblir la discipline militaire MONTESQUIEU Esp. XXVIII, 21 soupçonner
Le plus grand outrage qu'on puisse faire à la vérité est de la connaître, et en même temps de l'abandonner ou de l'affaiblir BOSSUET Var. XV, 82 vérité
Il lui importait de former le plus grand front qu'il lui serait possible, sans trop affaiblir ses phalanges, pour ne pas être enveloppé ROLLIN Hist. anc. Oeuvres, t. II, p. 206, dans POUGENS enveloppé, ée
Il les conjurait [ses enfants].... de l'avertir de bonne heure, quand ils verraient sa mémoire vaciller ou son jugement s'affaiblir BOSSUET le Tellier. heure
Quoi qu'en pensent les ambitieux, les sociétés ne peuvent s'étendre au delà de certaines bornes sans s'affaiblir CONDILLAC Étud. hist. III, 3 société
Il conjurait ses enfants de l'avertir de bonne heure, quand ils verraient sa mémoire vaciller ou son jugement s'affaiblir BOSSUET le Tellier vaciller
Nous ne savons pas ce qu'il souffre, et je ne prétends pas aussi vous l'expliquer, ni affaiblir par des peintures vulgaires une image si effrayante MASSILLON Car. Mauv. riche. aussi
C'en est fait, le poison me consume, ma force m'abandonne, la plume me tombe des mains, je sens affaiblir jusqu'à ma haine MONTESQUIEU Lett. pers. 161 consumer
La contrainte des préceptes ne fait qu'affaiblir les ouvrages, et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés BOILEAU Longin, Sublime, II sécheresse
De sorte qu'après d'immenses révolutions d'âges et de temps qui auraient dû l'affaiblir, elle [la religion chrétienne] est toujours la même BOURDALOUE Pensées, t. I, p. 246 âge
Il sentait ses forces s'affaiblir, et craignait qu'après lui cet empire français, ce grand trophée de tant de travaux et de victoires, ne fût démembré SÉGUR Hist. de Napol. II, 3 démembrer
Les cultivateurs savent assez que, pour mettre à fruit un arbre trop vigoureux, il ne faut que l'affaiblir, et il est plus d'un moyen de procurer cet affaiblissement BONNET Contempl. nat. X, 27 fruit [1]
Il savait qu'il ne faut attaquer les passions des hommes, pour les réduire à la raison, que quand elles commencent à s'affaiblir par une espèce de lassitude FÉNELON Tél. X raison
Vit-on jamais affaiblir la justice en faveur des juges, et livrer la bonne cause à leurs passions, sous prétexte de la renvoyer à leur conscience ? FLÉCHIER le Tellier. renvoyer
Au lieu que Mélanchthon tâchait alors d'affaiblir la doctrine de Luther sur la présence réelle, Illyric et ses amis l'outraient jusqu'à établir l'ubiquité BOSSUET Var. VIII, 16 ubiquité
La vieillesse languissante et ennemie viendra rider ton visage, courber ton corps, affaiblir tes membres, faire tarir dans ton coeur la source de la joie.... FÉNELON Tél. XIX. affaiblir
Il y a des ouvrages que la nature doit produire toute seule : la contrainte des préceptes ne fait que les affaiblir et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés BOILEAU Longin, sublime, 2 décharné, ée
Et, sous un faux espoir de nous mieux établir, Ce renfort accepté pourrait nous affaiblir CORNEILLE Sert. I, 2 établir
Arrêtons ici, chrétiens ; et vous, Seigneur, imposez silence à cet indigne ministre qui ne fait qu'affaiblir votre parole ; parlez dans les coeurs, prédicateur invisible.... BOSSUET Anne de Gonz. imposer
Mon avis est qu'elle [la veuve Calas] fasse pressentir [sur une demande de réparation] M. le vice-chancelier, de peur de faire une démarche qui pourrait affaiblir la bonne volonté du roi VOLTAIRE Lett. d'Argental, 1er avril 1765 pressentir
La loi de l'histoire ne nous a permis ni de rien déguiser ni de rien affaiblir dans le récit de cette tragique aventure VOLTAIRE Russie, II, 10 affaiblir
Le mariage, chez toutes les nations du monde, est un contrat susceptible de toutes les conventions, et on n'en dut bannir que celles qui auraient pu en affaiblir l'objet MONTESQUIEU Lett. pers. 116 mariage
Tâchez, si vous pouvez, d'affaiblir votre style nerveux et concis ; écrivez platement, personne assurément ne vous devinera VOLTAIRE Lett. d'Alembert, 8 mai 1764 platement
Arrêtons ici, chrétiens, et vous, Seigneur, imposez silence à cet indigne ministre [Bossuet lui-même] qui ne fait qu'affaiblir votre parole ; parlez dans le coeur, prédicateur invisible.... BOSSUET Anne de Gonz. indigne
Le pincement est une opération qui consiste, non pas à pincer proprement et simplement, mais à retrancher avec les ongles la sommité herbacée d'un rameau en végétation, à l'effet de le faire ramifier, ou de l'affaiblir au profit d'un autre CH. BALTET dans Livre de la ferme, t. II, p. 171 pincement