Une science bien traitée est un système bien fait |
Traité des syst. 18 |
traité, ée [2] |
Comme il y a des richesses naturelles, il y a des richesses artificielles ; et elles sont également, les unes et les autres, de vraies richesses, puisque les transformations de l'art produisent des valeurs comme les transformations de la nature |
Comm. gouv. I, 9 |
transformation |
Du désir naissent les passions, l'amour, la haine, l'espérance, la crainte, la volonté ; tout cela n'est donc encore que la sensation transformée |
Traité sens. extr. rais. |
transformé, ée |
Commencer par les idées les plus simples que les sens transmettent |
Conn. hum. II, II, 3 |
transmettre |
L'usage vous apprendra que tous les adverbes ne peuvent pas se transposer, et qu'on ne peut pas dire : les femmes vous avaient gâté bien |
Art d'écr. I, 5 |
transposer |
Il faut toujours prendre garde que les transpositions ne donnent lieu à des équivoques |
Art d'écr. I, 5 |
transposition |
Des travaux de toutes espèces et la liberté du choix accordée à tous les citoyens, voilà la vraie source des richesses |
Comm. gouv. I, 29 |
travail |
Un homme traverse Paris et évite tous les embarras avec les mêmes précautions que s'il ne pensait qu'à ce qu'il fait ; cependant il est assuré qu'il était occupé de toute autre chose |
Conn. hum. II, 4 |
traverser |
Un des côtés restait libre pour le service, et le long des trois autres on rangeait trois lits : ce qui fit nommer triclinium et la table et la salle à manger |
Hist. anc. XI, 3 |
triclinium |
Les avantages des tropes sont premièrement de désigner les choses qui n'auraient pas de nom ; secondement, de donner du corps et des couleurs à celles qui ne tombent pas sous le sens ; enfin, de faire prendre à chaque pensée le caractère qui lui est propre |
Art d'écr. II, 8 |
trope |
Une troupe de soldats qui pillèrent le château, sera mieux qu'une troupe de soldats qui pilla le château |
Art d'écr. I, 8 |
troupe |
Les poëtes ont conservé le tu ; et, en vers, cette licence a de la noblesse, parce qu'on paraît s'égaler à son supérieur |
Gram. II, 7 |
tu [1] |
C'est à lui [Torricelli] qu'on doit la première expérience du tube renversé, dans lequel le mercure se soutient à la hauteur de vingt-sept pouces et demi |
Traité des syst. ch. 16 |
tube |
La tunique était le vêtement que les Romains portaient immédiatement sur la peau : elle était, dans l'origine, fort grossièrement faite, et on peut se la représenter comme un sac, ouvert pour laisser passer la tête et les bras |
Hist. anc. XI, 13 |
tunique |
Une idée, rendue par plusieurs mots, en est mieux développée ; mais elle ne cesse pas d'être une |
Gram. I, 12 |
un, une |
L'arithmétique n'est démontrée dans toutes ses parties que parce que nous avons une idée exacte de l'unité, et que, par l'art avec lequel nous nous servons des signes, nous déterminons combien de fois l'unité est ajoutée à elle-même dans les nombres les plus composés |
Art de pens. II, 2 |
unité |
Dans cette unité nous avons la mesure des nombres ; or, quelles que soient les mesures dont nous nous servons, il faut compter pour évaluer les choses ; et par conséquent l'unité est la première mesure ; rien ne mesure l'unité |
Langue calc. I, 13 |
unité |
L'univers est un espace immense où il n'y a point de désert |
Art de rais. v, 10 |
univers |
Il n'arrive jamais que le même homme puisse exercer également sa mémoire, son imagination et sa réflexion sur toutes sortes de matières.... cela nous apprend pourquoi ceux qui aspirent à être universels, courent risque d'échouer dans bien des genres |
Connais. hum. I, II, 5 |
universel, elle |
L'usage n'est pas aussi peu fondé en raison qu'ils le prétendent ; il s'établit d'après ce qu'on sent, et le sentiment est bien plus sûr que les règles des grammairiens |
Art d'écr. I, 10 |
usage |
Nous avons vu, en examinant les progrès des langues, que l'usage ne fixe le sens des mots que par le moyen des circonstances où l'on parle |
Connaiss. hum. II, II, 2 |
usage |
C'est le sort des usages établis, de subsister encore après que les besoins qui les ont fait naître ont cessé |
Conn. hum. II, I, 2 |
usage |
Il est certain que les anciennes monarchies se sont gouvernées par des usages plutôt que par des lois |
Hist. anc. Lois, 7 |
usage |
N'y a-t-il que le prix de l'argent qui puisse être usuraire ? celui de toute autre marchandise ne peut-il pas l'être également ? |
Comm. gouv. I, 18 |
usuraire |
Cilon, allié de Théagène, tyran de Mégare, forma le projet d'usurper la tyrannie, et se rendit maître de la citadelle |
Hist. anc. I, 16 |
usurper |
Quand les principes sont vagues, comment les expressions auront-elles quelque précision ? |
Trait. des syst. ch. 3 |
vague [2] |
Vers la soixantième olympiade, 540 ans avant Jésus-Christ, Pindare fut vaincu cinq fois par Corinne |
Hist. anc. IV, 5 |
vaincre |
La valeur des choses est fondée sur leur utilité, ou, ce qui revient encore au même, sur l'usage que nous en pouvons faire |
Comm. gouv. II, 1 |
valeur |
On voit que, si l'art de mettre en valeur les terres avait fait les mêmes progrès que l'art de mettre l'argent en valeur, nos laboureurs ne seraient pas aussi misérables qu'ils le sont |
Comm. gouv. I, 17 |
valeur |
En général, l'art de faire valoir une idée consiste à la mettre dans la place où elle doit frapper davantage |
Art d'écr. II, 14 |
valoir |
L'art de raisonner a suivi toutes les variations du langage, et c'est ce qui devait arriver |
Log. II, 4 |
variation |
Entre la veille et le sommeil profond nous pouvons distinguer deux états mitoyens.... |
Traité sens. II, 11 |
veille |
Une chose qui caractérise encore le despote, c'est la faiblesse ; plus il veut qu'on dépende, plus il dépend lui-même ; sa garde, qui veille pour lui, veille aussi contre lui |
Hist. anc. Lois, ch. 4 |
veiller |
Il faut, dans une monarchie, que les charges de magistrature soient vénales, parce que, si elles ne l'étaient pas, l'intrigue les vendrait, et l'administration de la justice serait un brigandage |
Comm. gouv. II, 11 |
vénal, ale |
S'il faut s'en rapporter au témoignage de quelques Anglais qui connaissent leur pays.... le plus grand ennemi qu'ait aujourd'hui leur constitution, c'est la vénalité que les richesses, le luxe et l'avarice y ont introduite |
Étud. hist. II, 5 |
vénalité |
Ces philosophes qui nient que nos connaissances viennent des sens |
Logiq. I, 6 |
venir |
Vos sages, dit Tertullien, conviennent que logos, c'est-à-dire le verbe, la parole, semble être l'ouvrier de l'univers ; or nous croyons encore que la propre substance de ce verbe, de cette raison, par laquelle Dieu a tout fait, est l'esprit |
Hist. anc. XV, 8 |
verbe |
D'après l'étymologie, verbe est la même chose que mot ou parole ; et il paraît que le verbe ne s'est approprié cette dénomination, que parce qu'on l'a regardé comme le mot par excellence |
Gramm. II, 6 |
verbe |
Les verbes adjectifs sont des expressions abrégées équivalentes à deux éléments du discours, à un nom adjectif et au verbe être |
II, 21 |
verbe |
Les premiers verbes n'ont été imaginés que pour exprimer l'état de l'âme quand elle agit ou pâtit |
Conn. hum. II, I, 9 |
verbe |