C'était, Dieu lui pardonne, une femme unique pour gâter ses enfants |
Père de famille, I, 3 |
unique |
Ne faut-il pas reconnaître qu'il y a au-dessus de nos esprits une certaine unité originale, souveraine, éternelle, parfaite, qui est la règle essentielle du beau ? |
Rech. philos. sur le beau, Oeuv. t. II, p. 410, dans POUGENS. |
unité |
Il y a cette différence entre le monde et l'univers, que l'univers est infini |
Opin. des anc. philos. (stoïcisme). |
univers |
Il y a des hommes dont les lumières sont tellement bornées que l'universalité des sentiments est la seule preuve qui soit à leur portée |
Suffis. de la relig. nat. n° 8 |
universalité |
Il ne faut qu'un instant pour rendre à la vérité de ma proposition toute son universalité |
Lett. à Falconnet, sept. 1766 |
universalité |
Il [Stilpon] prétendait qu'il n'y avait point d'universaux, et que ce mot homme, par exemple, ne signifiait rien d'existant |
Opin. des anc. phil. (secte mégarique). |
universaux |
Quelle différence y a-t-il pour un aveugle entre un homme qui urine et un homme qui verse son sang ? |
Lett. sur les aveugles. |
uriner |
Pour celui qui a les regards attachés sur l'urne de sa femme ou de sa fille, est-il rien de plus importun que la présence de celui qui rit ? |
Cl. et Nér. II, 19 |
urne |
Il fut [Leibnitz] chargé par M. de Montausier de l'édition de Martius Capella, à l'usage du Dauphin |
Opin. des anc. philos. (Leibnitzianisme). |
usage |
Des phrases d'usage dont on se paye réciproquement |
Lett. à Mlle Voland, 7 oct. 1760 |
usage |
Il n'usait de sa femme que très modérément, et après des préparations relatives à la santé de l'enfant |
Opin. Des anc. phil. (pythagorisme). |
user |
L'utile circonscrit tout ; ce sera l'utile qui, dans quelques siècles, donnera des bornes à la physique expérimentale |
Interprét. de la nat. n° 6 |
utile |
L'utilité générale et le consentement commun doivent être les deux grandes règles de nos actions |
Opin. des anc. philos. (Épicurisme). |
utilité |
Il était [Sénèque] âgé d'environ quarante ans, sage, prudent et valétudinaire |
Cl. et Nér. I, 22 |
valétudinaire |
Personne ne connut comme Tibère la valeur des expressions, clair lorsqu'il n'était pas obscur à dessein |
Cl. et Nér. I, 37 |
valeur |
Conservant ses usages gothiques et vandales, et proscrivant le sens commun |
Sur l'hist. du parlem. |
vandale |
Vernet balance Claude le Lorrain dans l'art d'élever des vapeurs sur la toile |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 147, dans POUGENS |
vapeur |
Dans le lointain, sur les eaux, un vaisseau à la voile ; fort au delà, des montagnes vaporeuses et très éloignées |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 195, dans POUGENS |
vaporeux, euse |
Il y a aussi derrière la tête du berger un nuage pesant et brun qu'on aurait pu faire plus vaporeux |
ib. t. XIII, p. 76 |
vaporeux, euse |
Je consens que vous me preniez pour un vaurien, mais non pour un sot |
Neveu de Rameau. |
vaurien |
Il n'est bon ni pour vous ni pour moi que je sache que la nature m'a fait vautour |
Ess. sur la vertu. |
vautour |
C'est le plus véhément des poëtes satiriques ; c'est Juvénal, qui vivait à Rome au commencement du règne de Néron, sous le ministère de Sénèque |
Claude et Nér. I, 102 |
véhément, ente |
Si la calomnie disparaît à la mort de l'homme obscur, la célébrité lui sert de véhicule, et la porte jusques aux siècles les plus reculés |
Claude et Nér. à M. Naigeon. |
véhicule |
Ils [les pharisiens] faisaient de longues veilles, et se refusaient jusqu'au sommeil nécessaire |
Opin. des anc. Phil. (Juifs) |
veille |
Vous aurez l'Apollon du Belvédère, vigoureux d'en haut, véloce par en bas |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 133, dans POUGENS |
véloce |
Vous ne sentez pas cela ? - Non, j'ai le coeur velu |
S. les caract. |
velu, ue |
Un délateur vénal et formidable [sous Néron]... Suilius... |
Cl. et Nér. I, 59 |
vénal, ale |
Avec votre égal la vengeance est douteuse ; avec votre supérieur, c'est une folie ; avec votre inférieur, c'est une lâcheté |
Claude et Nér. II, 48 |
vengeance |
Je crains que ce groupe ne vienne pas assez sur le devant |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 302, dans POUGENS |
venir |
Il y a quelques parties à l'envers qui sont venues presque aussi nettes qu'à l'endroit |
Peint. en cire, t. XV, p. 469, dans POUGENS |
venir |
Nous en donnerons sur dos et ventre à tous ces petits Catons comme vous, qui nous méprisent par envie |
Neveu de Rameau. |
ventre |
Pâtre étendu à plat ventre sur la paille |
Salon de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 500 |
ventre |
Qu'on s'avise de remarquer en eux quelques-uns des défauts dont ils se reprennent, on y sera bien venu |
Père de famille, I, 12 |
venu, ue |
Dans cet instant où le ver de terre qu'on foule aux pieds montre quelque énergie |
Opin. des anc. philos. (Jésuites). |
ver |
On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve |
Pensées philos. n° 29 |
vérité |
La vérité offense dans la bouche de l'envie |
Lett. à Mlle Voland, 12 août 1762 |
vérité |
N'est-il pas de la nature de toute vérité d'être claire et d'éclairer ? |
Suffis. de la relig. nat. n° 5 |
vérité |
J'ai compris ce que c'était que finesse de dessin et vérité de nature |
Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 3 et 4, dans POUGENS. |
vérité |
Déjections vermiculaires |
Mém. Voir Langres |
vermiculaire |
Les vernis ont plusieurs mauvais effets ; ils jaunissent, ils s'écaillent, ils altèrent les couleurs |
Peint. en cire, Oeuv. t. XV, p. 387 et 388, dans POUGENS. |
vernis |