Bien qu'il fût silencieux naturellement, il était inépuisable en sujets de conversation |
Corinne, XI, 1 |
silencieux, euse |
Si les vaisseaux sillonnent un moment les ondes, la vague vient effacer aussitôt cette légère marque de servitude |
Corinne, I, 4 |
sillonner |
Je me rappelle mille traits de sa vie qui me paraissaient tout simples, parce que mon père les trouvait tels |
Corinne, XII, 1 |
simple [1] |
Le culte grec, le culte catholique et le culte juif existent simultanément et paisiblement dans la ville d'Ancône |
Corinne, I, 4 |
simultanément |
La société a, quoi qu'on fasse, beaucoup d'empire sur le bonheur ; et ce qu'elle n'approuve pas, il ne faut jamais le faire |
Corinne, IX, 1 |
société |
On vivrait donc toujours pour ce que la société dira de nous, reprit Oswald ; et ce qu'on pense et ce qu'on sent ne servirait jamais de rien |
Corinne, IX, 1 |
société |
Qui ne voudrait pas renaître fille et mère, et comment serait-on soi si l'on ne ressentait plus les mêmes amitiés ? |
Allem. III, 7 |
soi |
Elle m'avait répondu qu'une femme était faite pour soigner le ménage de son mari et la santé de ses enfants |
Corinne, XIV, 1 |
soigner |
Il y a dans le soleil d'Italie un éclat qui donne à tout un air de fête |
Corinne, XV, 4 |
soleil |
Le reste du jour il fut silencieux et sombre |
Corinne, XX, 2 |
sombre |
L'indolence peut mettre quelques intervalles de sommeil ou d'oubli dans la vie ; mais elle n'use ni ne flétrit le coeur |
Corinne, IV, 3 |
sommeil |
Cette langue italienne, si pompeuse et si sonore |
Corinne, II, 3 |
sonore |
Le peuple romain ne voulait point les prendre [les gerbes recueillies dans les champs de Tarquin], croyant qu'un mauvais sort y était attaché |
Corinne, IV, 5 |
sort |
Comme il arrive aux personnes qui sortent de leur caractère, elle prit tout à coup une résolution très vive |
Corinne, XX, 4 |
sortir [1] |
En présence de cette nature immuable, faut-il donc avoir tant de peur des souffrances que le temps entraîne avec lui ? |
Corinne, XI, 4 |
souffrance |
C'est dans ce moment seul qu'un poids qu'il avait sur le coeur se soulevait et le laissait respirer à l'aise |
Corinne, XIX, 3 |
soulever |
Cette souplesse hardie qui fait plier toutes les vérités pour tous les intérêts, et sacrifie tous les engagements à tous les calculs |
Allem. I, 2 |
souplesse |
Elle avait pris une sorte d'horreur pour tous les objets qu'elle voyait en allant et en revenant ; ils étaient tous comme les spectres de ses pensées |
Corinne, XVII, 1 |
spectre |
Il entend le bruit des sphères que les organes mortels ne sont pas faits pour saisir |
Corinne, XIII, 4 |
sphère |
Il y avait tant de magnificence dans leurs tombeaux [des anciens], que le contraste du néant de la mort et des splendeurs de la vie s'y faisait sentir |
Corinne, IV, 2 |
splendeur |
Leur pitié spontanée et sans mélange de blâme ou de conseil |
Corinne, I, 1 |
spontané, ée |
Les plus belles statues des Grecs n'ont presque jamais indiqué que le repos : le Laocoon et la Niobé sont les seules qui peignent des douleurs violentes |
Corinne, VIII, 2 |
statue |
À la lueur des flambeaux, l'ombre plus prononcée amortit la brillante uniformité du marbre, et les statues paraissent des figures pâles qui ont un caractère plus touchant et de grâce et de vie |
ib. VIII, 2 |
statue |
Corinne n'était point une personne frivole ; mais elle se sentait chaque jour plus subjuguée par son amour pour Oswald |
Corinne, VI, 1 |
subjugué, ée |
On n'arrive point au sublime par degrés ; des distances infinies le séparent même de ce qui n'est que beau |
Corinne, IV, 3 |
sublime |
C'est subordonner la peinture à la poésie que de la consacrer à des sujets traités par les grands poëtes |
Corinne, VIII, 4 |
subordonner |
Nos poëtes subtilisent et exagèrent le sentiment |
Corinne, VII, 2 |
subtiliser |
Il y a toujours dans les succès d'un homme auprès d'une femme quelque chose qui déplaît, même aux meilleurs amis de cet homme |
Corinne, x, 6 |
succès |
Recherchant les suffrages d'un salon, même après ceux d'une tribune |
Corinne, XII, 1 |
suffrage |
Il n'y avait pas assurément de vanité à se mettre ainsi à la suite d'un amant préféré |
Corinne, x, 6 |
suite |
[Des livres] qui remuent à peine l'âme à la superficie et peignent comme une fadeur le sentiment le plus orageux qui puisse agiter le coeur humain |
Corinne, VII, 2 |
superficie |
Ces hommes sont quelquefois agités par un superflu de vie dont ils ne savent que faire |
Corinne, XIII, 1 |
superflu, ue |
Il se plaignit de la difficulté qu'éprouvait une femme supérieure à rencontrer l'objet dont elle s'est fait une image idéale |
Corinne, II, 2 |
supérieur, eure |
Quelque distingué que soit un homme, peut-être ne jouit-il jamais sans mélange de la supériorité d'une femme |
Corinne, VII, 3 |
supériorité |
La supériorité véritable donne une parfaite bonté |
ib. XV, 6 |
supériorité |
La plupart de vos écrivains en prose [vous Italiens] aujourd'hui ont un langage si déclamatoire, si diffus, si abondant en superlatifs |
Corinne, VII, 1 |
superlatif, ive |
Quand le siècle est superstitieux, le génie de l'observation est timide |
Allemagne, III, 2 |
superstitieux, euse |
Ce n'étaient point de méchantes femmes, mais des imaginations superstitieuses |
Corinne, I, 4 |
superstitieux, euse |
Ses regards presque suppliants lui demandaient une réponse favorable |
Corinne, x, 6 |
suppliant, ante |
Il n'est point de pays.... où les usages surannés subsistent plus généralement encore |
Allemagne, I, 2 |
suranné, ée |