Oeuvres et citations de André CHÉNIER

Eléments de biographie : poète

549 citations de l'auteur André CHÉNIER (Page 10 sur 14)

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Citation Œuvre Entrée
[Au printemps alors] Que la terre est nubile, et brûle d'être mère Hermès. nubile
Tout se couvre à mes yeux d'un voile de langueur : Des jours amers, des nuits plus amères encore Élég. X nuit
Et sur un lit oisif, consumé de langueur, D'une nuit solitaire accuser la longueur ib. XXXIV nuit
Tantôt, quand d'un ruisseau, suivi dès sa naissance, La nymphe aux pieds d'argent a sous de longs berceaux Fait serpenter ensemble et mes pas et ses eaux Élég. XVI nymphe
Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil ib. XX nymphe
Ô des fleuves français brillante souveraine, Salut ! ma longue course à tes bords me ramène Élég. IX ô
Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Viens tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos Bacchus. ô
Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées, ô nom baisé cent fois, craintes bientôt chassées Élég. III ô
Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, Ô mes muses, c'est vous ; vous mon premier amour ! ib. IV ô
Le roc frais et sombre, D'où parmi le cresson et l'humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier Fragments. oblique
Taciturne, mon front appuyé sur ma main, D'elle seule occupé, mes jours coulent en vain ; Si j'écris, son nom seul est tombé de ma plume Élég. XXX occupé, ée
Et Fanny [une mère qui a perdu un de ses enfants], que déjà les destins ont frappée, Soupçonneuse et longtemps de sa perte occupée Aux premiers fruits de mon verger occupé, ée
Une meute pressante... D'un agile chevreuil suit les pas odorants Hermès. odorant, ante
La Provence odorante, et de Zéphyre aimée, Respire sur les mers une haleine embaumée à la France. odorant, ante
La Provence.... au penchant des collines pierreuses Forme la grasse olive aux liqueurs savoureuses Hymne à la France. olive
Il reconnaît le port couronné de rochers Où le vieillard des mers accueille les nochers, Et que l'olive épaisse entoure de son ombre Élégies, I, 18 olive
Et l'olive a coulé sur tes membres luisants Idylles, Lydé. olive
Je puis dresser au char les coursiers olympiques, Ou, sous les feux du jour, courbé vers le sillon, Presser deux forts taureaux du piquant aiguillon Idylles, le Mendiant. olympique
Sot auteur d'un poëme ou d'un discours sifflé, Ou d'un recueil ombré de chansons à la glace Invention. ombré, ée
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie, L'Attique, et l'onde Égée, et la belle Ionie, Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté l'Invention. onde
Corvée, impôts rongeurs, tributs, taxes pesantes, Le sel, fils de la terre, ou même l'eau des mers, Source d'oppression et de fléaux divers Hymne à la France. oppression
[L'indigent] Dévoré de besoin, de projets, d'insomnie, Il vieillit dans l'opprobre et dans l'ignominie Idylle, le Mendiant. opprobre
Je fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant Idylles, le Mendiant opulent, ente
Partout autour de moi mes jeunes élégies Promenaient les éclats de leurs folles orgies Élégies, IX orgies
Les chênes, les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets Hymne à la France. orme
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats, Où, partout confondus, la vie et le trépas, Les ténèbres, le jour, la forme et la matière Luttent sans être unis l'Invention ormuzd
Malesherbes, Turgot, ô vous en qui la France Vit luire hélas ! en vain, sa dernière espérance, Ministres dont le nom ne s'est point oublié Hymne à la France. oublier
Les riches grossiers.... N'ont pas une âme ouverte à sentir les talents Idylles, l'Aveugle. ouvert, erte
Et puisque ton coeur s'ouvre à la voix des prières le Mendiant. ouvrir
Il cueillait le moly, fleur qui rend l'homme sage, Du paisible lotos il mêlait le breuvage l'Aveugle. paisible
Berger, retiens ta main, laisse mon voile en paix Idylle imitée de la 27e de Théocrite paix
Pour moi Palès encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts ; Je ne veux pas mourir encore la Jeune captive. palès
Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche [Marat], Crut te [Charlotte Corday] faire pâlir aux menaces de mort Ode IX pâlir
Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore la Jeune Captive pampre
Assieds-toi parmi l'herbe fleurie la Liberté. parmi [1]
La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit, et la nuit éternelle Élég. XXXIII parque
Mais pauvre, et n'ayant rien pour payer mon passage, Ils m'ont, je ne sais où, jeté sur le rivage Idylles, l'Aveugle. passage
Une pauvreté libre est un plaisir si doux ! Il est si doux, si beau de s'être fait soi-même... Élégies, XVI pauvreté
Il regarde à ses pieds dans le liquide azur Se peindre les coteaux, les toits et les feuillages Élég. XI peindre
La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs Élég. VII peine
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