Il était économe et soigneux de son bien |
Fable. |
soigneux, euse |
Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année |
la Jeune captive. |
soleil |
Là de plus beaux soleils dorent l'azur des cieux |
Élég. 10 |
soleil |
Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle] |
Élégies, XXXVII |
souffler |
Le critique imprudent, qui se croit bien habile, Donnera sur ma joue un soufflet à Virgile |
Épît. II |
soufflet |
Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ; L'axe tourne, mon coeur ; souffre encore un moment |
Élég. 27 |
souffrir |
Ce langage sonore [le grec] aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines |
l'Invention. |
souverain, aine, |
Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère |
la Jeune captive |
stoïque |
La mauve, le dictame ont, avec les pavots, Mêlé leurs sucs puissants qui donnent le repos |
Idylles, le Malade. |
suc |
Loin du superbe ennui que l'éclat environne |
Élég I, 4 |
superbe [1] |
Je fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant |
le Mendiant. |
suppliant, ante |
Et nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer |
Idylles, l'Aveugle. |
sylvain |
Syrinx parle et respire aux lèvres du berger |
éd. FOUQUIÈRES, Épigr. p. 108 |
syringe |
Suppliez, gémissez, implorez sa clémence, Tant qu'elle vous admette enfin en sa présence |
Élégies, II, 13, édit. FOUQUIÈRE, p. 241 |
tant |
Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi |
à Charlotte Corday. |
tardif, ive |
Malgré lui, dans lui-même, un vers sûr et fidèle Se teint de sa pensée et s'échappe avec elle |
Élégies, XX |
teindre |
Aux plus arides bords Tempé rit à leurs yeux |
Élégies, I, 24 |
tempé |
Les Grâces, dont les soins ont élevé Racine, Aiment à répéter ses écrits enchanteurs, Tendres comme leurs yeux, doux comme leurs faveurs |
Frag. de l'art d'aimer. |
tendre [1] |
Enfants, car votre voix est enfantine et tendre |
l'Aveugle. |
tendre [1] |
Mais il [un aveugle] entend leurs pas, prête l'oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière |
l'Aveugle. |
tendre [2] |
J'ai moi-même été pauvre et j'ai tendu la main |
Idylles, le Mendiant. |
tendre [2] |
Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers maternels, entremêlés de pleurs |
le Jeune malade. |
terni, ie |
Que ce toit [jeu de paume] leur rappelle Ce tiers état à la honte rebelle, Fondateur de la liberté |
Le jeu de paume, 7 |
tiers, erce |
Une amante moins belle aime mieux, et du moins, Humble et timide à plaire, elle est pleine de soins |
Élégies, II, 17 |
timide |
Ainsi le grand vieillard, en images hardies, Déployait le tissu des saintes mélodies |
l'Aveugle. |
tissu [1] |
Fuyant parmi les morts sa patrie asservie, Sous sa main [de L. David], rivale des dieux, La toile s'enflammait d'une éloquente vie |
le Jeu de paume, à Louis David |
toile |
Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon, Épaissir le tissu de leur blanche toison |
Hymne à la France |
toison |
Quelquefois, gravissant la mousse du rocher, Dans une touffe épaisse elle [la Muse] va se cacher |
Élég. X |
touffe |
Sur tes rochers touffus.... |
à la France. |
touffu, ue |
De la religion ténébreux monuments [les hiéroglyphes], Pour les sages futurs laborieux tourments |
Fragm. d'un poëme intit. Hermès. |
tourment |
....Mes vers de travail tourmentés |
Élég. II, 9 |
tourmenté, ée |
Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées |
Élég. III |
tracer |
Ces changements prédits, immuables, fixés, Que d'une plume d'or Bailly nous a tracés |
l'Invention. |
tracer |
Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes |
Hymne à la France. |
traîner |
Toutes [les Néréides], frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil |
La jeune Tarentine. |
traîner |
Puis, ivres des transports qui nous viennent surprendre [en lisant les poëtes grecs], Parmi nous, dans nos vers, revenons les répandre |
l'Invention. |
transport |
À des travaux affreux Lucine nous condamne |
Idylles, l'Oaristys. |
travail |
La force et le travail, que je n'ai point perdus, Par un peu de repos me vont être rendus |
le Mendiant. |
travail |
Des vers pleins de ton nom attendent ton retour, Tout trempés de douceurs, de caresses, d'amour |
Élégies, II, 8 |
trempé, ée |
Depuis que de Pandore un regard téméraire Versa sur les humains un trésor de misère |
Épîtres, II |
trésor |