Là, Vénus, me dictant de faciles chansons, M'a nommé son poëte entre ses nourrissons |
Éleg. VIII |
de |
Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris, Sans armes, sans carquois vint m'amener son fils |
Élég. II |
de |
Errer, un livre en main, de bocage en bocage |
Élég. XI |
de |
Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose |
Élég. XVI |
de |
Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime ; Ris de son coeur débile aux désirs condamné, De l'étude aux amours sans cesse promené |
Élég. 21 |
débile |
Autres sont mes plaisirs [que ceux de la satire] ; soit, comme je le crois, Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile.... |
Ép. II |
débonnaire |
Sa colère me plaît et décèle une amante |
139 |
déceler |
Mais les douces vertus et les grâces décentes N'inspirent aux coeurs purs que des flammes constantes |
Élég. 30 |
décent, ente |
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim |
22 |
déclin |
La grâce décorait son front et ses discours |
la Jeune captive. |
décorer |
Et notre langue même, à tout esprit vulgaire De nos vers dédaigneux fermant le sanctuaire, L'avertit tout d'abord que, s'il y veut monter, Il doit savoir tout craindre et savoir tout tenter |
l'Invention. |
dédaigneux, euse |
Sa beauté pouvait tout ; mon âme sans défense N'a point contre ses yeux cherché de résistance |
Élég. 35 |
défense |
Faut-il ainsi poursuivre.... Et l'argent et l'amour, aveugles déités ? |
171 |
déité |
Celui qu'un vrai démon [l'inspiration] presse, enflamme, domine, Ignore un tel supplice, il pense, il imagine |
12 |
démon |
Je plains ton abandon, ta douleur solitaire ; Pas un coeur qui, du tien zélé dépositaire, Vienne adoucir ta plaie, apaiser ton effroi, Et consoler tes pleurs et pleurer avec toi ! |
Ép. I |
dépositaire |
Qui moi ? moi de Phébus te dicter les leçons ? Moi dans l'ombre ignoré, moi que ses nourrissons Pour émule aujourd'hui désavoueraient peut-être |
Élég. 18 |
désavouer |
Qu'il est doux.... De la voir devant vous accourir au passage, Ses cheveux en désordre épars sur son visage ! |
Élég. XVIII |
désordre |
Pour mieux goûter le calme, il faut avoir passé Des pénibles détroits d'une vie orageuse Dans une vie enfin plus douce et plus heureuse |
Élég. 27 |
détroit |
Toutes [les nymphes] frappant leur sein, et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil |
Élég. 20 |
deuil |
Heureux qui, se livrant aux sages disciplines, Nourri du lait sacré des antiques doctrines, Ainsi que des talents a jadis hérité D'un bien modique et sûr qui fait la liberté ! |
Poésies diverses, à M. de Pange. |
discipline |
Une table.... vient offrir à son avide main Et les fumantes chairs sur les disques d'airain, Et.... |
51 |
disque |
C'est son bien dissipé [du vieillard], c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme |
Élég. 33 |
dissipé, ée |
Adieu ; puisse du moins ce peu que je te donne De ta triste mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes mains, distraire tes douleurs ! |
Idylles, la Liberté. |
distraire |
Je me fuis, je m'oublie, et mes esprits distraits Se plaisent à les suivre [les Muses], et retrouvent la paix |
Élég. 4 |
distrait, aite |
Essaye avec des pleurs, de tendres doléances, De faire à ses desseins de douces violences |
233 |
doléance |
[ Cette muse] Qui, le glaive à la main, du diadème ornée, Vient au peuple assemblé, d'une dolente voix, Pleurer les grands malheurs, les empires, les rois |
Élég. X |
dolent, ente |
Mais si Plutus revient de sa source dorée Conduire dans mes mains quelque veine égarée |
Fragments, p. 171 |
doré, ée |
[La santé] Bien sans qui tous les biens n'offrent point de douceurs |
Élég. VI |
douceur |
La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs |
ib. VII |
douceur |
La santé que j'appelle et qui fuit mes douleurs |
Élég. VI |
douleur |
C'est son bien dissipé, c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme |
ib. XXXIII |
douleur |
Le ciel rit à la terre, et la terre fleurit ; Aréthuse serpente et plus pure et plus belle ; Une douleur plus tendre anime Philomèle |
Élég. XXVI |
douleur |
" nuit, nuit douloureuse ! et toi tardive aurore, Viens-tu ? vas-tu venir ? es-tu bien loin encore ? |
Élég. XXIII |
douloureux, euse |
Les enfants qui suivaient ses ébats [du mouton] dans la plaine |
268 |
ébat |
Au pied de l'échafaud j'essaie encor ma lyre |
271 |
échafaud |
Une jeune beauté, Dont le vent fait voler l'écharpe obéissante |
260 |
écharpe |
Dieu propice, ô Bacchus, toi dont les flots divins Versent le doux oubli de ces maux qu'on adore ; Toi devant qui l'amour s'enfuit et s'évapore, Comme de ce cristal aux mobiles éclairs Tes esprits odorants s'exhalent dans les airs |
Élég. XXII |
éclair |
Qu'est-ce, amis ? nos éclats, nos jeux se ralentissent ? |
ÉLég. XXII |
éclat |
Mais quels éclats, amis ? c'est la voix de Julie : Entrons ; Ô quelle nuit ! joie, ivresse, folie |
Élég. XXIV |
éclat |
Lycus, fils d'Événon, que les dieux et le temps N'osent jamais troubler tes destins éclatants ! |
Idylle, le Mendiant. |
éclatant, ante |