Et non moins que le temps la tristesse a des rides |
Élég. X |
tristesse |
Dans ces riches campagnes Où du Rhône indompté l'Arve trouble et fangeux Vient grossir et souiller le cristal orageux |
Élég. III |
trouble [2] |
Et nous, eunuques vils, troupeau lâche et sans âme |
à Charlotte Corday. |
troupeau |
Désirs insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux ! |
l'Invention. |
tumultueux, euse |
La Provence.... Au bord des flots couvrant, délicieux trésor, L'orange et le citron de leur tunique d'or |
Hymne à la France. |
tunique |
Trois pasteurs.... accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants |
l'Aveugle. |
turbulent, ente |
D'une sainte folie un peuple furieux Chanter : Amour, tyran des hommes et des dieux ! |
l'Invention. |
tyran |
[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante |
Idylles, Hylas. |
urne |
Cependant jouissons ; l'âge nous y convie ; Avant de la quitter, il faut user la vie |
Élég. XX |
user |
Ces transports déréglés, vagabonde manie, Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie |
l'Invention. |
vagabond, onde |
La table au loin circule, et d'apprêts savoureux Se charge ; l'encens vole en longs flots vaporeux |
Idylles, le Mendiant. |
vaporeux, euse |
Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie |
La jeune captive. |
veille |
Les chars, les royales merveilles, Des gardes les nocturnes veilles, Tout a fui |
Versailles. |
veille |
C'est le dieu de Nysa, c'est le vainqueur du Gange, Au visage de vierge, au front ceint de vendange |
Fragments. |
vendange |
Déraciné dans ses entrailles, L'enfer de la Bastille, à tous les vents jeté, Vole, débris infâme... |
le Jeu de paume. |
vent |
Ils versent à l'envi sur ses genoux pesants d'un mendiant] Le pain de pur froment, les olives huileuses |
l'Aveugle. |
verser |
À toi, verte cigale, amante des bruyères |
Pannychis. |
vert, erte |
Sur leurs sentiers [d'Homère et de Virgile] marqués de vestiges S. beaux, Sa roue [du poëte] ose imprimer des vestiges nouveaux |
l'Invention. |
vestige |
J'ai fui la ville aux muses si contraire |
Élég. XI |
ville |
Et de Beaune et d'Aï les rives fortunées... Sous leurs bruyants pressoirs font couler en ruisseaux Des vins délicieux, mûris sur leurs coteaux |
Hymne à la France |
vin |
Nous visitons les bois et les coteaux vineux |
Élég. VI |
vineux, euse |
Mon visage est flétri des regards du soleil |
Lydé. |
visage |
Est-ce toi dont les pas ont visité ce lieu ? |
Élégies, 4 |
visiter |
Ceux qui.... N'ont connu qu'une oisive et morne indifférence.... Ils n'ont fait qu'exister, l'amant seul a vécu |
Élég. XXVI |
vivre [1] |
Une lyre aux sept voix lui faisait écouter Les sons que Pausilippe est fier de répéter |
Élégies, I, 12 |
voix |
La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs |
Élégies, I, 9 |
volage |
Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! |
la Jeune captive. |
voyage |
Voyageons dans leur âge [des anciens], où, libre, sans détour, Chaque homme ose être un homme, et penser au grand jour |
l'Invention |
voyager [1] |
Une rustique épouse et soigneuse et zélée.... M'offrirait un doux miel, les fruits de mon verger |
Élégies, II, 22 |
zélé, ée |