| Il accourt ; devant lui l'herbe jette des fleurs | 
			Hylas. | 
			jeter | 
		
				
			| Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires | 
			Élégies, I | 
			jeune | 
		
				
			| Partons, la voile est prête, et Byzance m'appelle ; Je suis vaincu, je suis au joug d'une cruelle ; Le temps, les longues mers peuvent seuls m'arracher Ses traits que malgré moi je vais toujours chercher | 
			Élégies, Fragments. | 
			joug | 
		
				
			| Cependant jouissons ; l'âge nous y convie ; Avant de la quitter, il faut user la vie ; Le moment d'être sage est voisin du tombeau | 
			Élégie XX | 
			jouir | 
		
				
			| Chaque homme ose être un homme et penser au grand jour | 
			l'Invention. | 
			jour | 
		
				
			| Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose ; Beaux jours, quoique souvent obscurcis de mes pleurs, Vous dont j'ai su jouir même au sein des douleurs | 
			Élégies, XVI | 
			jour | 
		
				
			| Que n'est-ce encore ce temps.... Quand les trois soeurs [les Parques] pouvaient n'être pas inflexibles, Et qu'au prix de ses jours, de leurs ciseaux terribles On rachetait des jours plus chers ! | 
			Ode V | 
			jour | 
		
				
			| Puis aussi les moissons Joyeuses, les troupeaux bêlants et mugissants | 
			Idyl. l'Aveugle. | 
			joyeux, euse | 
		
				
			| Je n'ai point pour la gloire inquiété Pégase ; L'obscurité tranquille est plus chère à mes yeux Que de ses favoris l'éclat laborieux | 
			Élégies, 5 | 
			laborieux, euse | 
		
				
			| Heureux qui, se livrant aux sages disciplines, Nourri du lait sacré des antiques doctrines | 
			Poésies div. à M. de Pange. | 
			lait | 
		
				
			| Lorsque Vénus du haut des célestes lambris.... | 
			l'Amour et le berger. | 
			lambris | 
		
				
			| Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour... | 
			la Lampe. | 
			lampe [1] | 
		
				
			| Justice, Vérité.... Sauvez-moi, conservez un bras Qui lance votre foudre.... | 
			Iambes. | 
			lancer | 
		
				
			| Son chien.... qui, malgré les rameurs se lançant à la nage, L'avait loin du vaisseau rejoint sur le rivage | 
			l'Aveugle. | 
			lancer | 
		
				
			| Elle entendra mes pleurs, elle verra mes larmes | 
			Élég. 22 | 
			larme | 
		
				
			| La prose plus souvent vient subir d'autres lois, Et se transforme, et fuit mes poétiques doigts ; De rimes couronnée, et légère, et dansante, En nombres mesurés elle s'agite et chante | 
			Ép. IV | 
			léger, ère | 
		
				
			| Que son cou faible et lent ne soutient plus sa tête | 
			Fragm. de l'art d'aimer. | 
			lent, ente | 
		
				
			| Là l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant | 
			La jeune Tarentine. | 
			lentement | 
		
				
			| Le fer libérateur, qui percerait mon sein, Déjà frappe mes yeux, et frémit sous ma main | 
			Élég. 36 | 
			libérateur, trice | 
		
				
			| L'enfer de la Bastille, à tous les vents jeté, Vole, débris infâme et cendre inanimée ; Et de ces grands tombeaux la belle Liberté, Altière, étincelante, armée, Sort.... | 
			le Jeu de paume. | 
			liberté | 
		
				
			| S'ils n'ont point de bonheur, en est-il sur la terre ? Quel mortel, inhabile à la félicité, Regrettera jamais sa triste liberté, Si jamais des amants il a connu les chaînes ? | 
			Élég. XXVI | 
			liberté | 
		
				
			| Une pauvreté libre est un trésor si doux ! | 
			Élégies, 21 | 
			libre | 
		
				
			| Souvent las d'être esclave et de boire la lie De ce calice amer que l'on nomme la vie | 
			Élégie XXXVI | 
			lie [1] | 
		
				
			| Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées ! ô nom baisé cent fois ! craintes bientôt chassées ! | 
			Élég. III | 
			ligne | 
		
				
			| Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul Que des pontifes saints autour de mon cercueil... | 
			Élégies, IX | 
			linceul | 
		
				
			| Lit, siéges, table y sont [dans un réduit] portant de toutes parts Livres, dessins, crayons, confusément épars | 
			Élég. XXIV | 
			lit | 
		
				
			| Quand, sorti vers le soir des grottes reculées, Il s'égare à pas lents au penchant des vallées, Et voit des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un beau jour expirer | 
			Élég. XI | 
			lointain, aine | 
		
				
			| Ainsi l'on dort tranquille ; et, dans son saint loisir, Devant son propre coeur on n'a point à rougir | 
			Élég. XVI | 
			loisir | 
		
				
			| La peur blême et louche est leur dieu | 
			Iambes. | 
			louche [1] | 
		
				
			| Bénis soient tes décrets, ô sagesse profonde, Qui me voulus heureux, et, prodigue envers moi, M'as fait dans mon asile et mon maître et mon roi ; Mon Louvre est sous le toit, sur ma tête il s'abaisse, De ses premiers regards l'orient le caresse | 
			Élég. XXIV | 
			louvre | 
		
				
			| À des travaux affreux Lucine nous condamne ; Il est bien doux alors d'être chère à Diane | 
			Idyll. Oaristys. | 
			lucine [1] | 
		
				
			| Ton feu n'est que lueur, ta beauté n'est que fard | 
			Iambes, le jeu de paume. | 
			lueur | 
		
				
			| Il est des baumes doux, des lustrations pures Qui peuvent de notre âme assoupir les blessures | 
			Idylles, la Liberté | 
			lustration | 
		
				
			| .... Mille fois Ta louange a monté ma lyre avec ma voix | 
			Élég. 28 | 
			lyre | 
		
				
			| Ô sage magnanime, comment et d'où viens-tu ? | 
			l'Aveugle. | 
			magnanime | 
		
				
			| Sur tous ces pontifes du crime... Lance ta fureur magnanime | 
			Odes, V | 
			magnanime | 
		
				
			| Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Viens, mai nous a rendu nos courses solitaires | 
			Élégies, I | 
			mai | 
		
				
			| Ah ! qu'un front et qu'une âme à la tristesse en proie Feignent malaisément et le rire et la joie ! | 
			Élég. 22 | 
			malaisément | 
		
				
			| Mais, si nous ne vivons, ne mourons qu'une fois, Eh ! pourquoi, malheureux sous de bizarres lois, Tourmenter cette vie et la perdre sans cesse ? | 
			Élég. XXXIII | 
			malheureux, euse | 
		
				
			| À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits | 
			Idylles, le Mendiant. | 
			malheureux, euse |