Nous.... Aux plaisirs citadins tout l'hiver assidus |
Élég. VI |
citadin, ine |
Au rang de ces grands noms nous pouvons être admis ; Soyons cités comme eux au rang des vrais amis |
184 |
citer |
Moi, je me plus toujours, client de la nature, à voir son opulence et bienfaisante et pure |
225 |
client |
Voyez-les.... Vous habiller l'amour d'un clinquant précieux |
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clinquant |
La rose et Damalis [une jeune fille] de leur jeune prison Ont ensemble percé la jalouse cloison |
62 |
cloison |
Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes |
228 |
coco [1] |
Ainsi que mes écrits, enfants de ma jeunesse. Soient un code d'amour, de plaisir, de tendresse |
146 |
code |
Riant et m'asseyant sur lui, près de son coeur |
70 |
coeur |
Pourquoi de mes loisirs accuser la langueur ? Pourquoi vers des lauriers aiguillonner mon coeur ? |
Élég. VIII |
coeur |
Et les arts, dans un coeur de leur amour rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli |
ib. XVI |
coeur |
L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte |
Élég. XX |
coeur |
Si, pauvre et généreux, son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir |
ib. |
coeur |
Il ira, le coeur plein d'une image divine, Chercher si quelques lieux ont une Clémentine |
Élég. XI |
coeur |
Elle me frappe ; et moi je feins, dans mon courroux, De la frapper aussi, mais d'une main légère, Et je baise sa main impuissante et colère |
Élég. 29 |
colère [2] |
Ô muses, accourez ; solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines |
Élég. XI |
colline |
.... Du temple des arts que la gloire environne, Vos mains ont élevé la première colonne |
2 |
colonne |
Ô de se confier noble et douce habitude ! Non, mon coeur n'est point né pour vivre en solitude |
Élég. 12 |
confier |
Ma conque, rappelant mes troupeaux vagabonds, Leur chanterait cet air si doux à ces campagnes |
169 |
conque |
La patrie, au milieu des embûches, des traîtres, Remonte en sa mémoire, a recours aux ancêtres, Cherche ce qu'ils feraient en un danger pareil, Et des siècles vieillis assemble le conseil |
Poésies diverses, p. 224 |
conseil |
Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur |
Ép. I |
consoler |
[Des poëmes] Ensemble lentement tous couvés sous mes ailes, Tous ensemble quittant leurs coques maternelles, Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir |
191 |
coque |
D'augustes déités Qui viennent sur les pas de la belle espérance Verser la corne d'or où fleurit l'abondance |
36 |
corne |
[ô Versailles] Tout a fui ; des grandeurs tu n'es plus le séjour ; Mais le sommeil, la solitude, Dieux jadis inconnus, et les arts et l'étude Composent aujourd'hui ta cour |
Ode 10 |
cour |
Puis l'infirme vieillesse, arrivant tristement, Presse d'un malheureux la tête chancelante, Courbe sur un bâton sa démarche tremblante.... |
Élég. 33 |
courber |
La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit et la nuit éternelle, Et par grâce, à nos yeux qu'attend le long sommeil, Laisse voir au matin un regard du soleil |
Élég. 33 |
courir |
Mon doigt sur mon manteau lui dévoile à l'instant La couture invisible et qui va serpentant |
193 |
couture |
La nature aujourd'hui de ses propres crayons Vient d'armer une main qu'éclairent ses rayons |
152 |
crayon |
Ces tristes vers en deuil, d'un long crêpe voilés, Ne voyant que des maux sur la terre où nous sommes |
Élég. 21 |
crêpe [1] |
Je poursuis la comète aux crins étincelants |
236 |
crin |
Reste, reste avec nous, ô père des bons vins, Dieu propice, ô Bacchus, toi dont les flots divins Versent le doux oubli de ces maux qu'on adore ; Toi devant qui l'amour s'enfuit et s'évapore, Comme de ce cristal aux mobiles éclairs Tes esprits odorants s'exhalent dans les airs |
Élég. 22 |
cristal |
Quand Junon sur l'Ida plut au maître du monde, Noüs l'avait tenue au cristal de son onde |
231 |
cristal |
Mille autres moutons comme moi, Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire, Seront servis au peuple-roi |
269 |
croc [2] |
Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois |
159 |
croire |
Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain |
Idylle, Bacchus. |
crotale |
Le fruit est mûr et garde, en sa douce âpreté, D'un fruit à peine mûr l'aimable crudité |
Arcas et Palémon. |
crudité |
Il oublie à les voir [les fleurs] l'emploi qui le demande, Et s'égare à cueillir une belle guirlande |
Idylles, Hylas. |
cueillir |
Il [l'Amour] dormait ; un souris sur sa bouche formé L'entr'ouvrait mollement ; et de jeunes abeilles Viennent cueillir le miel de ses lèvres vermeilles |
Idylles, imité de Platon. |
cueillir |
Nouveau cultivateur, armé d'un aiguillon, L'Amour guide le soc et trace le sillon ; Il presse sous le joug les taureaux qu'il enchaîne ; Son bras porte le grain qu'il sème dans la plaine |
p. 74 |
cultivateur, trice |
Les chansons, les festins, les vendanges bruyantes, Et la flûte et la lyre et les notes dansantes |
Idylles, l'Aveugle. |
dansant, ante |
Ô muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux |
Élég. XI |
de |