Oeuvres et citations de André CHÉNIER

Eléments de biographie : poète

549 citations de l'auteur André CHÉNIER (Page 5 sur 14)

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Citation Œuvre Entrée
Je me prie, en pleurant, d'oser rompre ma chaîne ; Le fer libérateur qui percerait mon sein, Déjà frappe mes yeux et frémit sous ma main ; Et puis mon coeur s'écoute et s'ouvre à la faiblesse : Mes parents, mes amis, l'avenir, ma jeunesse.... Élég. XXXVI écouter
Ces fleuves, ces vergers, éden aimé des cieux, Et des premiers humains berceau délicieux Élég. 14 éden
Suis ces fameux remparts et ces berceaux antiques, Où, tant qu'un beau soleil éclaire de beaux jours, Mille chars élégants promènent les amours Épît. III élégant, ante
Mais la tendre élégie et sa grâce touchante M'ont séduit ; l'élégie à la voix gémissante, Au ris mêlé de pleurs, aux longs cheveux épars, Belle, levant au ciel ses humides regards Élég. 32 élégie
Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa course est bornée, Son pied sonore et vigilant 272 émail
Qu'un stoïque [un stoïcien] aux yeux secs vole embrasser la mort ; Moi je pleure et j'espère ; au noir souffle du nord Je plie et relève la tête la Jeune captive. embrasser
Quel dégoût vient saisir mon âme consternée, Seule dans elle-même, hélas ! emprisonnée ? Élég. XI emprisonné, ée
Rois, colosses d'orgueil en délices noyés 258 en [1]
Je viens à vos genoux en soupirs caressants D'un vers adulateur vous prodiguer l'encens Élég. 38 encens
Enfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre Idylles, l'Aveugle. enfantin, ine
Tes prés [de la France] enflent de lait la féconde génisse Hymne à la France. enfler
Ma peine et mon deuil Engraissent des tyrans l'insolence et l'orgueil 39 engraisser
La vie est-elle toute aux ennuis condamnée ? L'hiver ne glace point tous les mois de l'année Élég. 27 ennui
Mais, seule, sur la proue invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles, L'enveloppe ; étonnée et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots Élég. 20 envelopper
D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance la Jeune captive. espérance
Leurs mains [des nymphes] vont caressant sur sa joue enfantine De la jeunesse en fleur la première étamine 66 étamine [2]
D'un feu religieux le saint poëte épris Cherche leur pur éther et plane sur leur cime [des montagnes] 225 éther
Il n'est que d'être roi pour être heureux au monde ; Bénits soient tes décrets, ô sagesse profonde, Qui me voulus heureux, et, prodigue envers moi, M'as fait dans mon asile et mon maître et mon roi Élég. XXIV être [1]
D'une étreinte invincible il [l'homme] embrasse la vie 157 étreinte
J'ai su, pauvre et content, savourer à longs traits Les muses, les plaisirs, et l'étude et la paix Élég. XVI étude
Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude Élég. XVI étude
Seule [Charlotte Corday] tu fus un homme et vengeas les humains ; Et nous, eunuques vils, troupeau lâche et sans âme, Nous savons répéter quelques plaintes de femme, Mais le fer pèserait à nos débiles mains Ode IX eunuque
Le rat [de ville].... Va, vient, fait les honneurs, le priant d'excuser Fable. excuser
De n'offrir qu'aux talents, de vertus ennoblis, Et qu'à l'amitié douce et qu'aux douces faiblesses D'un encens libre et pur les honnêtes caresses Élég. XVI faiblesse
Il me faut qui m'estime, il me faut des amis à qui dans mes secrets tout accès soit permis Élég. XI falloir
S'élever jusqu'au faîte, ou ramper dans la fange l'Invention. fange
Il revoit près de lui, tout à coup animés, Ces fantômes si beaux, à nos pleurs tant aimés, Dont la troupe immortelle habite sa mémoire : Julie, amante faible et tombée avec gloire ; Clarisse, beauté sainte où respire le ciel.... Élég. XI fantôme
Non, de tous les amants les regards, les soupirs Ne sont point des piéges perfides...., Toujours la feinte mensongère Ne farde point de pleurs, vains enfants des désirs, Une insidieuse prière Ode VI farder [1]
Sans parents, sans amis et sans concitoyens, Oublié sur la terre et loin de tous les miens, Par les vagues jeté sur cette île farouche [l'Angleterre], Le doux nom de la France est souvent sur ma bouche Fragments. farouche
Les blés.... touffus.... Du joyeux moissonneur attendent la faucille Idylles, la Liberté faucille
Ovide, ah ! qu'à mes yeux ton infortune est grande ! Non pour n'avoir pu faire aux tyrans irrités Agréer de tes vers les lâches faussetés.... Ép. I fausseté
Un sourcilleux rimeur au fauteuil installé à M. de Pange. fauteuil
Le sort, dit le vieillard, n'est pas toujours de fer Idylles, l'Aveugle. fer [1]
Ah ! si pour moi jamais tout coeur était fermé Élég. XI fermé, ée
Quand la feuille en festons a couronné les bois, L'amoureux rossignol n'étouffe point sa voix Élég. X feston
Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers, fils de l'amour et de la solitude Élég. XVI fils
Tout me pèse [au malade] et me lasse ; aide-moi, je me meurs ; Tourne-moi sur le flanc, ah ! j'expire ! ô douleurs ! le Malade. flanc
Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur ? Ép. I flatteur, euse
Mais l'hiver accourant d'un vol sombre et rapide Nous sèche, nous flétrit.... Élég. 33 flétrir [1]
Quand l'âge aura sur nous mis sa main flétrissante, Que pourra la beauté, quoique toute-puissante ? Nos coeurs en la voyant ne palpiteront plus Élég. 25 flétrissant, ante [1]
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