Oeuvres et citations de André CHÉNIER

Eléments de biographie : poète

549 citations de l'auteur André CHÉNIER (Page 9 sur 14)

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Délires insensés ! fantômes monstrueux, Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux ! Ces transports déréglés, vagabonde manie, Sont l'accès de la fièvre, et non pas du génie l'Invention. manie [1]
Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine La jeune Tarentine. marin, ine
Comment, et d'où viens-tu ? car l'onde maritime Mugit de toutes parts sur nos bords orageux l'Aveugle. maritime
Il [Hercule] y porte la flamme [au bûcher], il monte, sous ses pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque, Et, l'oeil au ciel, la main sur la massue antique, Attend sa récompense et l'heure d'être un dieu Fragments, Hercule. massue
Ô murs ! temple à jamais fameux ! Berceau des lois, sainte masure ! le Jeu de paume. masure
Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse ! Élégies, édit. 1862, p. 250 matineux, euse
Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours Ode VII méandre
Là je vais, dans mon sein méditant à loisir Des chants à faire entendre aux siècles à venir.... Hermès. méditer
Ou brûlant sur la cendre à la fuite du jour, Un mélèze odorant attendrait mon retour Élég. X mélèze
Et mon frère et le Brun, les Muses elles-mêmes Élég. XVI même
Qu'un autre soit jaloux d'illustrer sa mémoire ; Moi, j'ai besoin d'aimer ; qu'ai-je besoin de gloire ? Ép. I mémoire [1]
Le navire éloquent, fils des bois du Pénée.... Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port Idylles, Hylas. menace
En ses bruyantes nuits, Cythéron n'a jamais Vu ménade plus belle errer dans ses forêts Élég. 29 ménade
Je vis près d'Apollon, à son autel de pierre, Un palmier, don du ciel, merveille de la terre l'Aveugle. merveille
La prose plus souvent vient subir d'autres lois.... De rimes couronnée et légère et dansante, En nombres mesurés elle s'agite et chante Ép. IV mesuré, ée
Oui, vous plaindrez sans doute, en mes longues douleurs, Et ce brillant midi qu'annonçait mon aurore, Et ces fruits dans leur germe éteints avant d'éclore Élég. VII midi
Le miel qu'ici l'abeille eut soin de déposer, Ne vaut pas à mon coeur le miel de son baiser Élég. VIII miel
Leur soleil ne sait pas.... Mûrir le doux coco, les mielleuses bananes Fragm. sur l'Amérique. mielleux, euse
Moi, l'espérance amie est bien loin de mon coeur Élég. X moi
Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année la Jeune captive. moisson
Avant que de ses deux moitiés Le vers que je commence ait atteint la dernière ïambes. moitié
Mais, oh ! que mollement reposera ma cendre.... Élégies, IX mollement
Je n'aurais point, en vers de délices trempés. Et de l'art des plaisirs mollement occupés.... Élégies, XI mollement
....Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants Idylles, l'Aveugle. molosse
Et dont la danse molle aiguillonne aux plaisirs Élég. XXIX. mou, molle [1]
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort, Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort ; Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine.... Sans plus penser à lui le mangent s'il est tendre ïambe II mouton
Ô Muses, accourez, solitaires divines, Amantes des ruisseaux, des grottes, des collines ib. XI muse [1]
Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour ib. IV muse [1]
Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse Élég. III muse [1]
Je sais, quand le midi leur fait désirer l'ombre, Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre, D'où parmi le cresson et l'humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier Idylle, fragment. naïade
Ô nécessité dure, ô pesant esclavage ! Élég. XXXVI nécessité [1]
Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi à Charlotte Corday. némésis
Seul et loin de tout bord, intrépide et flottant, Aller sonder les flancs du plus lointain Nérée l'Invention. nérée
... Les belles Néréides S'élèvent au-dessus des demeures humides, Le poussent au rivage [le corps d'une jeune fille], et dans ce monument L'ont au cap du Zéphir déposé mollement Élég. X néréide
Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour Élég. la Lampe. nocturne
L'or autour de tes bras n'a point serré de noeuds Élég. la jeune Tarentine. noeud
Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel, Et non sans quelque amour paisible et mutuelle Élég. VII non
Là, j'irai respirer.... en silence Et nonchalant du terme où finiront mes jours, La santé, le repos, les arts et les amours Élég. XXVII nonchalant, ante
Quoi ! faut-il, ne s'armant que de timides voiles, N'avoir que ces grands noms [Homère, Virgile] pour nord et pour étoile ? l'Invention. nord
Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques l'Invention. nouveau
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