[Hylas] Se courbe, et, s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante |
Idylles, Hylas. |
penchant, ante [1] |
Sans penser, écrivant d'après d'autres qui pensent |
l'Invention. |
penser [1] |
Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques |
l'Invention. |
penser [2] |
Dieu tout entier habite en ce marbre penseur |
l'Invention. |
penseur |
Reste, reste avec nous, ô père des bons vins ! Dieu propice, ô Bacchus, toi dont les flots divins Versent le doux oubli.... |
Élég. XXII |
père |
Lycus descend, accourt, tend la main, le relève : Salut, père étranger, et que puissent tes voeux Trouver le ciel propice à tout ce que tu veux |
le Mendiant. |
père |
Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme |
Élég. XXXIII |
pesant, ante |
Mourir sans vider mon carquois, Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois ! |
Iambes. |
pétrir |
Soit.... Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile |
Épît. 4 |
pétrir |
Berger infortuné, ta plaintive détresse De ton coeur dans le mien fait passer la tristesse |
Idylles, la Liberté. |
plaintif, ive |
Avoir.... une source d'eau vive Qui parle, et, dans sa fuite et féconde et plaintive, Nourrisse mon verger, abreuve mes troupeaux |
Élégies, 4 |
plaintif, ive |
Il s'admire, et se plaît de se voir si savant |
Ép. 4 |
plaire |
Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez |
Élég. XX |
pleurer |
Qu'il plie, en approchant de ces superbes fronts, Sa tête à la prière et son âme aux affronts |
Élég. XVI |
plier |
Ah ! plutôt que souffrir ces douleurs insensées, Combien j'aimerais mieux... |
Élég. XXX |
plutôt |
Heureux.... Pour qui les yeux n'ont point de suave poison ! |
Élégies, 15 |
poison |
Sur tous ces pontifes du crime.... Lance ta fureur magnanime |
Odes, V |
pontife |
Il poursuit, et déjà les antiques ombrages Mollement en cadence inclinaient leurs feuillages |
l'Aveugle. |
poursuivre |
Ma fille, c'est bien fait ; poursuis toujours ainsi |
Idylles, le Mendiant. |
poursuivre |
Regarde un étranger qui meurt dans la poussière |
le Mendiant. |
poussière |
Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore |
la Jeune captive. |
présent, ente [1] |
Mon hôte, en tes discours préside la sagesse |
Idylles, le Mendiant. |
presider |
Le sommeil du tombeau pressera ma paupière.... |
Iambes. |
presser |
Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore |
la Jeune captive. |
pressoir |
Aujourd'hui qu'au tombeau je suis prêt à descendre |
Élégies, VII |
prêt, ête [1] |
Je me prie, en pleurant, d'oser rompre ma chaîne |
Élég. XXXVI |
prier |
Qu'il serve donc les grands, les flatte, les ménage ; Qu'il plie, en approchant de ces superbes fronts, Sa tête à la prière et son âme aux affronts |
Élég. XX |
prière |
Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose |
Élég. XVI |
printemps |
Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année |
la Jeune captive. |
printemps |
D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance |
Jeune captive. |
prison |
Et toi, lampe nocturne, ....ô toi qui jusqu'au jour De ta prison de verre éclairais nos tendresses |
Élégies, 37 |
prison |
Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant Dans les soixante pas où sa course est bornée Son pied sonore et vigilant |
Iambes, 4 |
promené, ée |
Viens, prophète éloquent, aveugle harmonieux [Homère] |
l'Aveugle. |
prophète |
Entrez ; à ses genoux prosternez vos douleurs |
Élég. II, 13 |
prosterner |
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures |
l'Aveugle. |
pur, ure |
Elle cueille la grappe, ou blanche ou purpurine |
Élég. x |
purpurin, ine |
Contre les noirs Pythons et les hydres fangeuses, Le feu, le fer arment mes mains |
ïambes, 7 |
python |
Je rêve assis au bord de cette onde sonore Qu'au penchant d'Hélicon, pour arroser ses bois, Le quadrupède ailé fit jaillir autrefois |
Élég. 31 |
quadrupède |
Qu'aimable est la vertu que la grâce environne ! |
l'Aveugle. |
que [1] |
Néère, ne va point te confier aux flots, De peur d'être déesse, et que les matelots N'invoquent au milieu de la tourmente amère La blanche Galatée et la blanche Néère |
Fragments d'idylles. |
que [2] |