Et de ceux que j'aimais l'image évanouie Se lève dans mon âme, et je revis ma vie ! |
Harm. IV, 11 |
revivre [1] |
En vain les vagues des années Roulent dans leur flux et reflux Les croyances abandonnées Et les empires révolus |
Harm. II, 11 |
révolu, ue |
Quand pourrai-je.... Rouler avec la vague au sein des noirs abîmes, Et, revomi cent fois par les gouffres amers, Flotter comme l'écume au vaste sein des mers ! |
Médit. II, 15 |
revomi, ie |
Quand mon âme oppressée Sent en rhythmes nombreux déborder ma pensée |
Méd. I, 20 |
rhythme |
Je remonte, aux lueurs de ce flambeau divin [la foi], Du couchant de ma vie à son riant matin |
Médit. I, 18 |
riant, ante |
En rides sur mon front mes jours se sont écrits |
Harm. IV, 8 |
ride |
[Le soir] La mer roule à ses bords la nuit dans chaque ride, Et tout ce qui chantait semble à présent gémir |
Harm. II, 6 |
ride |
Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé [d'un lac] frappèrent les échos |
Médit. I, 13 |
rivage |
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? |
Médit. I, 13 |
rivage |
Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive Un tombeau près du bord.... |
2es Méditations, Bonaparte. |
rive |
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons |
Méd. I, 13 |
rive |
L'homme naît, vit, meurt avec toi : Chacun des anneaux de sa vie, ô Christ, est rivé par ta foi |
Harm. III, 5 |
river |
Notre foule en s'ouvrant forme une ronde immense |
Harold, 26 |
ronde [1] |
Sentir son âme, usée en impuissant effort, Se ronger lentement sous la rouille du sort |
Méd. II, 15 |
ronger |
Ma mère redoutait pour moi la monotonie, l'uniformité et l'oisiveté, plus rongeuse que la douleur, de la maison paternelle et de la vie de Mâcon |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
rongeur, euse |
Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie |
2es médit. X |
rose [1] |
Ce nom [du Créateur], caché depuis sous la rouille des âges, En traits plus éclatants brillait sur tes ouvrages |
Méd. I, 28 |
rouille |
Ces pas, ces voix, ces cris, cette rumeur immense Seront déjà rentrés dans l'éternel silence ; Les générations rouleront d'autres flots |
Harm. I, 10 |
rouler |
Il [le fleuve] va, grand, mais troublé, déposant un vain nom, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon |
ib. II, 12 |
rouler |
Là, pour marquer la place où vous m'allez coucher, Roulez de la montagne un fragment de rocher |
ib. III, 2 |
rouler |
Mais sous l'aquilon qui les roule [les nuages] En mille plis capricieux..... |
Harm. I, 10 |
rouler |
Les bruits majestueux qui roulent Du sein orageux des cités |
Harm. I, 10 |
rouler |
Ces accents, ces soupirs animés par la foi, Vont.... Roulant de monde en monde, Retentir jusqu'à toi [Dieu] |
ib. I, 2 |
rouler |
Comme sur l'océan la vague au doux roulis.... |
Harm. I, 5 |
roulis |
On entend les gémissements des malades et le roulis des caisses et des meubles qui se heurtent dans les flancs du brick |
Voyage en Orient, 31 avril 1833, Départ de Jaffa |
roulis |
La lune est dans le ciel, et le ciel est sans voiles.... Elle éclaire de loin la route des étoiles, Et leur sillage blanc dans l'océan d'azur |
Harm. I, 10 |
route |
Ne porte point envie à ceux qu'un autre vent Sur les routes du monde a conduits plus avant |
Harm. II, 12 |
route |
Mille flambeaux.... Et, se réfléchissant sur le bronze ou la pierre, Font serpenter au loin des ruisseaux de lumière |
Chant du sacre. |
ruisseau |
Il [l'Indien] s'incline, il chante, il adore L'astre d'où ruisselle le jour |
Harm. II, 8 |
ruisseler |
Et vous qui ne pouvez.... Dérober une feuille au souffle qui l'enlève.... Ni dans son sablier qui coule intarissable, Ralentir d'un moment, d'un jour, d'un grain de sable La chute éternelle du temps |
Harm. IV, 13 |
sablier |
Ainsi, quand sur les bords du lac qui m'est sacré, Séduit par la douceur de son flot azuré, J'abandonne ma barque à l'onde qui dérive |
Ép. à C. Delavigne. |
sacré, ée |
De quel divin parfum, de quel pur diadème La gloire aurait sacré ton front ! |
Méd. II, 7 |
sacrer [1] |
Qu'un autre vous réponde, ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j'aime, il faut que j'espère |
Méd. V |
sage |
D'autres siècles viendront, chargés d'autres promesses, Qui tromperont encor nos trompeuses sagesses |
Ep. à Cas. Delavigne. |
sagesse |
L'Épirote au front chauve, L'Étolien couvert d'une saie au poil fauve |
Harold, 30 |
saie [1] |
Frappe encore, ô douleur, si tu trouves la place ! Frappe ! ce coeur saignant t'abhorre et te rend grâce |
Harm. II, 7 |
saignant, ante |
Pour les mortes saisons nous mettons en réserve Ceux [les fruits] que le soleil sèche et que le temps conserve |
Joc. III, 107 |
saison |
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut ! derniers beaux jours |
Méd. I, 29 |
salut |
Pâle lampe du sanctuaire, Pourquoi, dans l'ombre du saint lieu, Inaperçue et solitaire, Te consumes - tu devant Dieu ? |
Harm. I, 4 |
sanctuaire |
Serions-nous donc pareils au peuple déicide, Qui, dans l'aveuglement de son orgueil stupide, Du sang de son Sauveur teignit Jérusalem ? |
Harm. I, 6 |
sang |